Fils de l’ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi commence sa carrière politique au sein du parti de son père, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). En décembre 2018, à 54 ans, il est élu président de la République démocratique du Congo (RDC), succédant ainsi à Joseph Kabila lors d’une élection controversée qui marque cependant la première transition démocratique du pays. À partir de 2020, il rompt progressivement avec son prédécesseur en ralliant plusieurs députés de son parti, et fonde une large coalition présidentielle, l’Union sacrée.
En 2021, il doit déclarer l’état de siège dans les provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu en raison de l’aggravation des violences commises par les groupes armés, au premier rang desquels le M23, ancienne rébellion tutsi accusée par Kinshasa d’être téléguidée par Kigali. La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a accepté de déployer dans l’est de la RDC une force régionale conjointe pour aider à pacifier la région. Mais en parallèle, Tshisekedi souhaite aussi que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’implique davantage.
Un cortège conduit notamment par Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo et Moïse Katumbi n’a pas pu se rendre devant le siège de la commission électorale, le 25 mai, à Kinshasa, après avoir été repoussé par les forces de l’ordre.
En RDC, très critiqué après la dispersion brutale d’une manifestation de l’opposition samedi, le gouvernement de Félix Tshisekedi tente de reprendre la main. Et pour le ministre de l’Intérieur, les coupables sont tout trouvés.
Plusieurs instances internationales ont reproché aux autorités congolaises « l’usage disproportionné de la force ». L’opposition à Félix Tshisekedi a promis une nouvelle manifestation le 25 mai à Kinshasa, devant le siège de la commission électorale.
En RDC, une task force a été créée par le président en amont de son entretien avec son homologue Xi Jinping, afin d’identifier les axes de discussion de l’accord signé avec Pékin en 2008. JA s’est procuré ce rapport en exclusivité.
En RDC, l’opposant et candidat à la présidentielle souhaitait installer les organes de son parti dans la province de l’ouest du pays, mais les autorités l’en ont empêché.
La Ceni a obtenu la validation de son fichier électoral au terme d’un audit controversé. Et alors que pendant des mois on a craint un report des scrutins prévus le 20 décembre prochain, la commission électorale paraît déterminée à tenir les délais. Coûte que coûte.
Nommé vice-Premier ministre chargé de la Défense, cinq ans après son acquittement à la CPI, l’ancien chef de guerre congolais peut compter sur un solide carré de fidèles et dispose de relais dans son parti et l’armée.
Alors que les espaces du Grand Katanga et du Grand Kasaï font face à une flambée des prix de la farine de maïs, Kinshasa se déploie en Zambie et en RSA pour étouffer une crise sociale dans un climat électoral déjà tendu.
Le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a finalement autorisé – sous conditions – la tenue de la marche de l’opposition ce 20 mai. Et ce alors que, le même jour, une autre manifestation, celle des jeunes du parti au pouvoir, est également prévue.
C’est lui qui, en tant que président de la Cour constitutionnelle, aura la charge d’annoncer le nom du prochain président de la République à l’issue des élections. Une pression énorme, dans un pays où la justice est vertement critiquée.
Un nouveau documentaire, diffusé ce 18 mai sur France 2, revient sur la disparition au Congo de l’animateur vedette. Une histoire trouble, qui peine, malgré les années, à trouver son épilogue.
Christophe Mboso, le président de l’Assemblée nationale, promet de sévir contre les élus qui ne prennent pas part aux séances plénières. Des noms ont déjà circulé, et parmi eux, ceux de plusieurs opposants à Félix Tshisekedi.
Le Fonds social de la RDC a été dissous par ordonnance présidentielle. Justifiée par une volonté de « canaliser l’action institutionnelle en vue d’une meilleure efficience », la décision a surpris la Banque mondiale, qui s’est empressée de réagir.
L’entrée au gouvernement de Jean-Pierre Bemba et de Vital Kamerhe marque-t-elle la fin du combat contre l’abus de biens sociaux et celle de la mise en place d’une justice transitionnelle ?
Désigné facilitateur de la CEEAC dans la crise tchadienne, Félix Tshisekedi poursuit ses consultations en coulisses. Le président congolais est attendu à N’Djamena.
L’organisation des pays d’Afrique australe a promis le 8 mai d’envoyer des troupes dans l’est de la RDC, sans préciser de date ni leur nombre, lors d’un sommet en Namibie.
Après le désistement de l’OIF, la Commission électorale nationale indépendante s’active pour trouver des partenaires étrangers capables de la remplacer.
Une semaine après le départ de son commandant, poussé vers la sortie par Kinshasa, l’EACRF, qui attend toujours le renouvellement de son mandat, voit son avenir devenir de plus en plus incertain.
Selon l’Inspection générale des finances, des rémunérations fictives font perdre près de 80 millions de dollars par mois à l’État. Une instruction judiciaire a été ouverte.
S’il a choisi d’accepter le poste de ministre de la Défense que lui proposait Félix Tshisekedi, l’ancien chef de guerre congolais sait le pari risqué. D’autant qu’il n’a pas renoncé à ses ambitions. Il a juste accepté de patienter un peu…
Nommé vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité lors du dernier remaniement gouvernemental, cet avocat proche de Félix Tshisekedi obtient enfin un poste officiel majeur.
Alors que le président rwandais déploie des troupes au Cabo Delgado depuis 2021 pour lutter contre les jihadistes, plusieurs entreprises liées à Crystal Ventures, le holding privé qui appartient à son parti, se sont installées au Mozambique. Elles misent notamment sur le développement du mégaprojet gazier de TotalEnergies à Afungi.
Ce samedi 29 avril, c’était la première sortie officielle de la plateforme destinée à porter la candidature du président Félix Tshisekedi. La foule était nombreuse… au moins au début.
La majorité organise son premier grand rassemblement au stade des Martyrs de Kinshasa. Candidat à un second mandat, Félix Tshisekedi entend prendre de vitesse ses adversaires, qui appellent à une grande manifestation dans deux semaines.
Le général kényan qui commandait la force régionale de la Commaunauté d’Afrique de l’Est (EARCF) a posé sa démission, le 27 avril. Kinshasa lui reproche son inaction face au M23, tandis qu’il dénonce des intimidations et pressions politiques dans un courrier au vitriol que Jeune Afrique a pu consulter.
Réunis à Lubumbashi mi-avril, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo Mapon veulent présenter un front uni face à la majorité présidentielle. Mais ne se prononcent pas sur l’idée d’une candidature unique.
Commandes d’avions en suspens, réunion avortée…. Pour le PDG d’A&M Development, candidat à la reprise de la compagnie congolaise en souffrance, tout ne se passe pas exactement comme prévu. Coulisses.
Accusée par Kinshasa d’inaction face à la rébellion du M23, la force de l’EAC attend toujours le renouvellement de son mandat. En parallèle, ses États membres – Kenya en tête – tentent d’obtenir des fonds pour soutenir leurs opérations.
Entre ses séjours au Bénin et en Guinée, le président rwandais est passé par Bissau le 16 avril afin d’évoquer, entre autres, la coopération sécuritaire avec son homologue, également président en exercice de la Cedeao.