Fils de l’ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi commence sa carrière politique au sein du parti de son père, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). En décembre 2018, à 54 ans, il est élu président de la République démocratique du Congo (RDC), succédant ainsi à Joseph Kabila lors d’une élection controversée qui marque cependant la première transition démocratique du pays. À partir de 2020, il rompt progressivement avec son prédécesseur en ralliant plusieurs députés de son parti, et fonde une large coalition présidentielle, l’Union sacrée.
En 2021, il doit déclarer l’état de siège dans les provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu en raison de l’aggravation des violences commises par les groupes armés, au premier rang desquels le M23, ancienne rébellion tutsi accusée par Kinshasa d’être téléguidée par Kigali. La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a accepté de déployer dans l’est de la RDC une force régionale conjointe pour aider à pacifier la région. Mais en parallèle, Tshisekedi souhaite aussi que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’implique davantage.
« Affaire Beya : les dessous de la chute d’un puissant » (1/2). Jeune Afrique s’est procuré le dossier de l’instruction menée contre l’ex-« monsieur sécurité » : une quarantaine de PV d’auditions, d’extraits de conversations WhatsApp ou encore de comptes-rendus de perquisitions… Tshisekedi ou Kabila, à qui l’ancien conseiller était-il loyal ? Premier volet de notre enquête.
La Haute Cour militaire a annoncé, ce mardi 16 août, la remise en liberté provisoire de l’ex-conseiller sécurité de Félix Tshisekedi, actuellement jugé pour complot contre le chef de l’État.
Luttes d’influence, incertitude sur l’attitude à adopter pour la présidentielle de 2023 et sur une éventuelle candidature du raïs… La famille politique de Joseph Kabila se cherche un second souffle.
Les autorités congolaises et la compagnie aérienne sont parvenues à un accord concernant la structure de la future entreprise. Jeune Afrique en dévoile, en exclusivité, les contours.
Après l’Afrique du Sud, le secrétaire d’État américain poursuit sa tournée africaine à Kinshasa, où il doit s’entretenir avec le président congolais Félix Tshisekedi ce 9 août en fin de journée. Il se rendra ensuite au Rwanda.
À nouveau auditionné le 9 août par le parquet général près la Cour de cassation pour des propos jugés diffamatoires à l’encontre du chef de l’État, l’ancien président intérimaire de l’UDPS a été placé sous mandat de dépôt.
L’ancien patron de la Ceni, qui se démène pour obtenir la levée des sanctions qui pèsent sur lui depuis 2019, tente de profiter de la visite d’Antony Blinken pour défendre son cas.
Mahamat Idriss Déby Itno doit recevoir trois présidents africains à N’Djamena entre le 11 et le 20 août, date à laquelle il ouvrira les travaux du grand dialogue national. Jeune Afrique livre les détails de l’agenda du chef de l’État tchadien.
Un rapport d’experts missionnés par les Nations unies, transmis au Conseil de sécurité, affirme que l’armée rwandaise a lancé des attaques directement et en soutien à des groupes armés, depuis novembre 2021.
« Dieu, le Congo et lui » (4/4). Rien ne va plus pour le magnat des mines : il est toujours sous sanctions, Kabila a quitté le pouvoir, l’administration Biden ne l’apprécie guère… Mais depuis février 2022, il a conclu un accord avec le gouvernement congolais. Parviendra-t-il à rebondir ? Dernier épisode de notre série.
Le gouvernement congolais vient de demander l’expulsion du porte-parole de la mission des Nations unies, alors que les manifestations contre les Casques bleus se multiplient dans l’Est du pays.
La nomination de cet expert reconnu à la tête de la Commission électorale a été très controversée. Désormais en charge d’organiser les élections de 2023 dans les temps, il ne cesse d’alerter sur les risques de glissement. Le président de la Ceni joue gros.
Selon les informations de Jeune Afrique, l’envoyé de Joe Biden doit se rendre en RDC et au Rwanda. Voici ce qu’il faut savoir sur ce déplacement hautement stratégique.
À moins de dix-huit mois des élections générales, la présidentielle est dans toutes les têtes. Entre la candidature du sortant, Félix Tshisekedi, et celles des ténors de la politique, de nouveaux visages comme celui de Denis Mukwege pourraient-ils s’imposer ?
Le bureau de l’Assemblée nationale a autorisé les poursuites judiciaires à l’encontre de l’ex-patron de l’UDPS, une semaine après ses propos virulents contre Félix Tshisekedi.
Des centaines de manifestants en colère ont saccagé et pillé ce lundi 25 juillet à Goma les installations de la mission onusienne, accusée d’inefficacité dans sa lutte contre les groupes armés de l’est de la RDC. Le 18 juillet, la Monusco alertait déjà sur le risque d’actes hostiles contre son personnel et ses installations.
Acquitté par la justice le 23 juin, l’ancien tout-puissant directeur de cabinet de Félix Tshisekedi s’est appuyé durant son incarcération sur son solide réseau politique et familial pour reprendre sa place.
Jusqu’alors allié de Martin Fayulu au sein de Lamuka, l’ancien Premier ministre a pris ses distances avec l’ex-candidat à la présidentielle et nourrit, lui aussi, ses propres ambitions… Au risque de créer une certaine cacophonie dans l’opposition ?
« Vacances » ? « Congés » ? « Repos médical » ? En République démocratique du Congo, la polémique enfle autour du séjour du président de la République dans une station balnéaire espagnole…
Un titre de propriété datant de l’époque coloniale. Un séminaire important. Et le beau-frère du président. Imbroglio autour d’un site revendiqué par l’Église et par le frère de la Première dame.
Récemment épinglée par le président du Sénat, la mission onusienne a adressé une note verbale au gouvernement afin de dénoncer les « discours hostiles » de certains représentants de l’État.
Des députés viennent d’enclencher des démarches politiques pour obtenir le retour du corps de l’ancien président du Zaïre, le maréchal Mobutu Sese Seko, dont le corps repose au Maroc.
À l’heure où une force régionale doit être déployée pour combattre les groupes armés dans l’est du pays, les Congolais suspectent le Rwanda et l’Ouganda de jouer double jeu.
Tout faire pour chasser Félix Tshisekedi du pouvoir. Ce 18 juillet, en lançant son parti politique, le désormais opposant Jean-Marc Kabund a donné le ton de son nouveau combat, qu’il compte mener contre celui qu’il a soutenu jusqu’à il y a six mois.
L’ex-patron de l’UDPS ne mâche pas ses mots sur le camp Tshisekedi, dont il fut l’un des piliers avant de tomber en disgrâce. Jean-Marc Kabund, qui annonce ce lundi 18 juillet la création de son propre parti, s’est longuement confié à Jeune Afrique sur ses ambitions.
Retranché depuis plusieurs semaines à Lubumbashi, l’ancien président tente d’organiser son camp politique en vue des élections générales prévues en 2023. Et trace une ligne rouge vis-à-vis de son successeur, Félix Tshisekedi.
Nommée il y a un an gouverneure de la Banque centrale du Congo, l’ancienne économiste du FMI fait face à une succession de crises dans le secteur bancaire, tout en poursuivant la refonte de l’institution monétaire. Le point sur ses appuis et les forces avec lesquelles elle doit composer.
Les autorités congolaises, qui se sont séparées de l’Argentin Hector Cúper, ont dû passer à la caisse. Le Sud-américain, qui réclamait 600 000 euros d’indemnités, n’a pas eu autant qu’il espérait…
Aucun communiqué final n’a été publié à l’issue de l’entretien entre les deux chefs d’État, mais des points importants ont été évoqués, ainsi qu’en atteste la feuille de route rédigée à Luanda.
Après des semaines sous haute tension sur fond de conflit entre la RDC et le M23, les deux chefs d’État doivent se rencontrer à Luanda. La médiation sera menée par leur homologue João Lourenço.