Fils de l’ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi commence sa carrière politique au sein du parti de son père, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). En décembre 2018, à 54 ans, il est élu président de la République démocratique du Congo (RDC), succédant ainsi à Joseph Kabila lors d’une élection controversée qui marque cependant la première transition démocratique du pays. À partir de 2020, il rompt progressivement avec son prédécesseur en ralliant plusieurs députés de son parti, et fonde une large coalition présidentielle, l’Union sacrée.
En 2021, il doit déclarer l’état de siège dans les provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu en raison de l’aggravation des violences commises par les groupes armés, au premier rang desquels le M23, ancienne rébellion tutsi accusée par Kinshasa d’être téléguidée par Kigali. La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a accepté de déployer dans l’est de la RDC une force régionale conjointe pour aider à pacifier la région. Mais en parallèle, Tshisekedi souhaite aussi que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’implique davantage.
En accusant l’ancien chef de l’État congolais, Joseph Kabila, de vouloir « préparer une insurrection », Félix Tshisekedi a fait un pas de plus dans le rapport de force qui l’oppose à son prédécesseur. L’analyse de François Soudan, au micro de RFI.
Une nouvelle rencontre des ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais doit se tenir les 20 et 21 août à Luanda. L’Angola tente d’obtenir un accord de paix entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
Les missions de cette structure, créée au sein de la puissante Agence nationale de renseignement, iront de la surveillance des secteurs de l’énergie et des télécommunications, au contrôle des activités financières, en passant par la gestion des ressources naturelles.
DÉCRYPTAGE – Les médiations se poursuivent, les sanctions tombent, les condamnations aussi. Mais plus de deux ans et demi après la résurgence de la rébellion du M23, le conflit semble sans issue. Analyse.
L’ancien Premier ministre prend la présidence de la chambre haute du Parlement au terme d’une élection dans laquelle il fut, sur décision de Félix Tshisekedi, le candidat unique de la majorité. Explications.
Des craintes de l’importation du conflit Russie-Ukraine au Sahel à nos révélations sur l’accord secret scellé entre Macky Sall et Ousmane Sonko, en passant par les solutions permettant de mieux protéger les derniers éléphants africains : voici votre édition du Brief hebdomadaire.
L’ancien président de la commission électorale, aujourd’hui à la tête de l’Alliance Fleuve Congo, une plateforme politico-militaire dont le M23 fait partie, a été condamné à la peine capitale, à Kinshasa, lors d’un procès auquel ni lui ni la majorité des prévenus n’ont assisté.
Sollicitées pour soutenir la force régionale d’Afrique australe déployée depuis décembre 2023, les Nations unies ont autorisé leur mission en RDC à fournir une aide logistique à ces troupes. Kinshasa attend de ces dernières qu’elles combattent les rebelles du M23.
Lors d’une interview accordée à deux médias congolais depuis Bruxelles, Félix Tshisekedi a accusé son prédécesseur Joseph Kabila d’être derrière l’alliance entre Corneille Nangaa et le M23. Une déclaration qui intervient dans un contexte politique déjà tendu.
Pendant que le chef de l’État congolais est en convalescence à l’étranger, sa famille politique peine à s’accorder sur un ticket commun pour l’élection des membres du bureau définitif du Sénat.
Près de trois ans après le déclenchement de l’opération Shujaa, les armées congolaises et ougandaises peinent à venir à bout des ADF, le groupe armé le plus meurtrier de l’est de la RDC. Reportage.
Le Rwanda, qui déploie des troupes dans la province mozambicaine du Cabo Delgado depuis juin 2021, est dans l’attente d’une nouvelle enveloppe de 20 millions d’euros de l’Union européenne. Un appui qui ne fait pas l’unanimité à Bruxelles et suscite des crispations. Coulisses.
Dans son rapport final présenté ce 24 juillet à Kinshasa, la mission d’observation de l’ONG fondée par l’ancien président américain conclut que la conduite des élections générales de décembre 2023 n’a pas respecté certains engagements. Ce que conteste la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Le coordonnateur de l’Alliance fleuve Congo, une plateforme dont la rébellion du M23 est la principale composante, est de nouveau sanctionné par Washington. Bruxelles, qui le cible aussi, a ajouté à sa liste un lieutenant-colonel de l’armée rwandaise.
L’ancien président de la commission électorale, associé depuis décembre 2023 au mouvement rebelle soutenu par Kigali, est accusé, avec ses alliés, de crimes de guerre et de trahison. Le procès s’ouvre en l’absence de la plupart des prévenus.
Une délégation congolaise s’est rendue dans la capitale ougandaise en même temps que des représentants du M23. Si ces derniers affirment qu’une rencontre s’est tenue, les autorités congolaises le réfutent.
Après des mois de tractations autour du poste de représentant de l’Union européenne dans la région des Grands Lacs, Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’UE, a finalement tranché, marquant ainsi la fin d’un processus mené sur fond de conflit entre la RDC et le Rwanda.
Après un désengagement laborieux du Sud-Kivu, la Monusco doit organiser son retrait du Nord-Kivu et de l’Ituri. Mais l’avancée des rebelles du M23 dans l’est pourrait pousser les Nations unies et le gouvernement à revoir son calendrier de départ.
Confrontée à la percée des rebelles et agacée par les échecs de l’armée, la population de Butembo a manifesté ce 15 juillet. Une mobilisation symptomatique de la dégradation du climat sécuritaire, en dépit du discours des autorités qui se veut rassurant. Reportage.
Le patron de l’Inspection générale des finances est mis en cause par le procureur de la Cour des comptes au sujet d’un contrat de consultance noué avec la Gécamines. Son entourage évoque, de son côté, un règlement de comptes.
LE MATCH DE LA SEMAINE – L’ancien ministre de la Santé mène la fronde contre le secrétaire général du parti présidentiel, qu’il accuse de mauvaise gestion. Face à cette nouvelle remise en cause de son autorité, ce dernier espère pouvoir compter sur la confiance du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
L’ancien ministre de l’Intérieur de Joseph Kabila, visé par des mesures restrictives de l’Union européenne depuis 2017, va être retiré de la liste des personnalités ciblées par Bruxelles.
Déjà en conflit ouvert avec le Rwanda, la RDC est réticente à ouvrir un autre front diplomatique. Pourtant, selon le dernier rapport de l’ONU, Kampala soutient bel et bien les rebelles du M23, dans l’Est. Tout en combattant un autre groupe armé, les ADF, aux côtés cette fois de l’armée congolaise.
L’ex-patron de la commission électorale a juré de renverser Félix Tshisekedi, le président dont il avait annoncé la victoire en 2019. Associé depuis six mois au M23 au sein de l’Alliance Fleuve Congo, il est accusé par Kinshasa d’être la « marionnette » du Rwanda.
L’ex-ministre congolais des Finances, visé par une enquête pour détournement de fonds, a été autorisé à se rendre en France après un imbroglio de plusieurs jours.
L’archevêque de Lubumbashi a été élu, le 27 juin, à la tête de la puissante Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui s’oppose fréquemment au président, Félix Tshisekedi.
Des négociations sont en cours pour organiser au plus vite une rencontre entre les présidents rwandais et congolais afin de mettre un terme au conflit dans l’est de la RDC, a affirmé jeudi 27 juin le président angolais.
C’est cette bonne connaisseuse des arcanes de l’ONU que le président congolais a choisi pour remplacer Christophe Lutundula, dont le franc-parler a parfois agacé les partenaires du Congo.
En visite à N’Djamena, le président congolais a été accueilli par son homologue Mahamat Idriss Déby Itno, avant de recevoir le principal opposant à celui-ci et ancien Premier ministre, Succès Masra. L’occasion d’évoquer le rôle que ce dernier compte jouer dans les mois à venir.
Le chef de l’État congolais a remplacé Guylain Nyembo, nommé au gouvernement, par un des pasteurs du Centre missionnaire Philadelphie : Anthony Nkinzo Kamole.