Fils de l’ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi commence sa carrière politique au sein du parti de son père, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). En décembre 2018, à 54 ans, il est élu président de la République démocratique du Congo (RDC), succédant ainsi à Joseph Kabila lors d’une élection controversée qui marque cependant la première transition démocratique du pays. À partir de 2020, il rompt progressivement avec son prédécesseur en ralliant plusieurs députés de son parti, et fonde une large coalition présidentielle, l’Union sacrée.
En 2021, il doit déclarer l’état de siège dans les provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu en raison de l’aggravation des violences commises par les groupes armés, au premier rang desquels le M23, ancienne rébellion tutsi accusée par Kinshasa d’être téléguidée par Kigali. La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a accepté de déployer dans l’est de la RDC une force régionale conjointe pour aider à pacifier la région. Mais en parallèle, Tshisekedi souhaite aussi que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’implique davantage.
Alors que le mandat du président de la très stratégique Cour constitutionnelle s’achève le 11 avril, les tractations autour de sa succession ont discrètement débuté.
Les trois jours de discussions intenses à Kinshasa n’ont pas suffit. L’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie n’ont pas trouvé d’accord. Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union africaine, n’est pas parvenu à sortir de l’impasse.
Le 18 mai, Emmanuel Macron organise à Paris un sommet sur le financement des économies africaines, mises à mal par la crise sanitaire. Quel dirigeants y assisteront, et quelles seront les questions abordées ?
L’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan ont repris dimanche à Kinshasa leurs négociations autour du méga-barrage éthiopien sur le Nil bleu, une centrale hydro-électrique présentée comme vitale par Addis-Abeba et perçue comme une menace par Le Caire et Khartoum.
Patron de la majorité jusqu’à sa rupture avec Félix Tshisekedi, le Front commun pour le Congo de Joseph Kabila est confronté à une crise inédite. Entre rancœurs et désir de renouvellement, le camp de l’ex-président prépare sa réorganisation.
Le président congolais, qui a pris la tête de l’Union africaine en février, doit accueillir un premier round de dialogue entre Le Caire, Khartoum et Addis-Abeba autour du conflit qui les oppose sur le barrage de la Renaissance.
Infrastructures, agriculture, engrais, pêche, industrie, santé, énergie… La coopération entre le Maroc et la RDC (actuellement présidente de l’UA) s’étend à de nombreux domaines. Et témoigne de la solidité des liens entre les deux pays, comme le souligne dans cet entretien le ministre marocain délégué aux Affaires africaines.
Premier ministre de Joseph Kabila entre 2012 et 2016, Augustin Matata Ponyo a annoncé, le 12 mars dernier, son départ du PPRD. Il explique les raisons de ce choix à « Jeune Afrique ».
Le chef de l’État congolais, président en exercice de l’Union africaine, planche sur le prochain sommet du G20, qui doit se tenir du 30 au 31 octobre à Rome. Voici le dispositif qu’il a discrètement mis en place.
Propulsé sur le devant de la scène politique, le nouveau président du Sénat joue un rôle central auprès du chef de l’État. De ses relations avec Joseph Kabila à son ralliement à Félix Tshisekedi, il se confie en exclusivité à Jeune Afrique.
Les forces de défense et de sécurité du Rwanda et de la RDC se sont retrouvées à Kinshasa. Plusieurs décisions importantes ont été prises à cette occasion.
Si les États-Unis ont placé les Forces démocratiques alliées (ADF) sur la liste des groupes terroristes ayant prêté allégeance à l’État islamique, la réalité des liens entre les deux mouvements reste difficile à définir, explique Jason Stearns, directeur du Groupe d’étude sur le Congo (GEC).
Une relation privilégiée aux racines anciennes existe entre Rabat et Kinshasa, transcendant les agendas diplomatiques et politiques actuels. Sur quoi repose-t-elle ? Retour sur la longue histoire d’amitié entre les deux pays.
Désormais privé de ses alliés de Lamuka, l’ancien candidat à la présidentielle de 2018 s’active pour occuper le terrain. Mais peut-il encore peser face à l’Union sacrée du président Félix Tshisekedi ?
Le président du Botswana est en « visite de travail » à Kinshasa, où il est arrivé ce 15 mars. Il est venu régler un différend avec son homologue congolais.
Le domicile de l’ancien patron de l’Agence nationale de renseignements (ANR) a été perquisitionné dans la nuit du 10 au 11 mars. Il est allé plaider sa cause auprès d’un fidèle du président.
Alors que le Premier ministre doit dévoiler son gouvernement d’ici la fin de la semaine, les évêques congolais ont d’ores et déjà prévenu que l’équipe choisie serait attendue au tournant, tant sur sa composition que sur ses priorités.
Escale à Abou Dhabi, dîner à Harare… Dépossédé de sa majorité par son successeur et ancien allié Félix Tshisekedi, Joseph Kabila effectue depuis dix jours une tournée internationale dont « Jeune Afrique » dévoile les détails.
Modeste Bahati Lukwebo, l’informateur qui a identifié la nouvelle majorité de Tshisekedi, vient d’être élu à la présidence de la chambre haute, où il succède au pro-Kabila Alexis Thambwe Mwamba.
Visé par de nouvelles révélations dans l’affaire de l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, John Numbi peut-il être inquiété par la justice ? Portrait d’un général aussi influent que redouté.
Sécurité, pandémie et économie… Président en exercice de l’UA pour un an, le chef de l’État congolais a fixé sa « vision » et sa « stratégie » pour l’année à venir. Un programme ambitieux dans un contexte difficile.
Quarante-huit heures après le triple assassinat près de Goma, qui a notamment coûté la vie à Luca Attanasio, François Beya, le conseiller sécurité de Félix Tshisekedi, a très discrètement déjeuné ce 24 février avec les ambassadeurs accrédités en RDC.
Est-ce l’ultime passe d’armes entre l’ancien président et son successeur ? Alors que la Garde républicaine qui assurait la sécurité de Joseph Kabila est remplacée par des policiers, certains dénoncent une désacralisation de l’ex-chef de l’État.
Luca Attanasio, son garde du corps et son chauffeur ont été attaqués par des hommes armés alors qu’ils faisaient partie d’un convoi du PAM qui faisait route près de Goma, dans le Nord-Kivu.
Les cartes viennent d’être rebattues au sein de l’Union africaine, avec un jeu bien plus favorable aux intérêts marocains. Jusqu’à quel point ? Éléments de réponses.
Chargé de constituer un gouvernement d’« union nationale » qui scellera la rupture entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, le nouveau Premier ministre Sama Lukonde Kyenge est jeune, mais a déjà une longue carrière derrière lui.
Pendant une dizaine de jours, le patron kényan a multiplié les rencontres avec les autorités, dont le président Félix Tshisekedi, et recalibré les opérations de sa filiale. Jeune Afrique dévoile les coulisses de cette opération.
Huit mois après avoir été condamné à 20 ans de prison pour détournement de fonds, Vital Karmerhe est de retour devant la justice. Mais le procès en appel de l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshiskedi et de ses coaccusés reprend alors que la donne politique a complètement changé.
Félix Tshisekedi s’apprête à nommer un nouveau Premier ministre pour remplacer Sylvestre Ilunga Ilunkamba, qui a démissionné fin janvier. Selon l’entourage du président congolais, le poste a été proposé à Moïse Katumbi.