Fils de l’ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi commence sa carrière politique au sein du parti de son père, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). En décembre 2018, à 54 ans, il est élu président de la République démocratique du Congo (RDC), succédant ainsi à Joseph Kabila lors d’une élection controversée qui marque cependant la première transition démocratique du pays. À partir de 2020, il rompt progressivement avec son prédécesseur en ralliant plusieurs députés de son parti, et fonde une large coalition présidentielle, l’Union sacrée.
En 2021, il doit déclarer l’état de siège dans les provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu en raison de l’aggravation des violences commises par les groupes armés, au premier rang desquels le M23, ancienne rébellion tutsi accusée par Kinshasa d’être téléguidée par Kigali. La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a accepté de déployer dans l’est de la RDC une force régionale conjointe pour aider à pacifier la région. Mais en parallèle, Tshisekedi souhaite aussi que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’implique davantage.
Nommé informateur, Modeste Bahati Lukwebo s’est attelé à la constitution d’une nouvelle majorité parlementaire. Transfuge du FCC, il va y gagner en visibilité. Reste à savoir quelle sera sa marge de manœuvre.
Le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU mentionne des opérations menées par les forces armées rwandaises et burundaises dans l’est de la RDC de la fin de 2019 à octobre 2020. Ce que Kigali et Gitega démentent.
Les avocats de l’homme d’affaires libanais, condamné aux côtés de Vital Kamerhe dans l’affaire du programme des 100 jours, vont saisir le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire.
Félix Tshisekedi a accordé une grâce présidentielle à toutes les personnes condamnées dans le cadre du procès pour le meurtre de Laurent-Désiré Kabila, en 2001. Le colonel Eddy Kapend et ses coaccusés, incarcérés depuis 15 ans, vont être remis en liberté.
Le président congolais a annoncé avoir confié la mission d’information et d’identification de la nouvelle majorité parlementaire au sénateur Modeste Bahati Lukwebo, un dissident du Front commun pour le Congo de Joseph Kabila.
La justice a annulé l’élection de Dieudonné Kasembo Nyembo à tête de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), ordonnant la réhabilitation d’Albert Yuma, proche de Joseph Kabila, dont l’élection avait été contestée.
La majorité des gouverneurs de province, sous pression et désarçonnés par l’éclatement de la coalition de Joseph Kabila dont beaucoup sont issus, ont promis loyauté à Félix Tshisekedi. Mais avaient-ils le choix ?
En marge de la crise politique à Kinshasa, Félix Tshisekedi prépare activement son mandat à la tête de l’Union africaine qui débutera début 2021. Qui s’active autour du chef de l’État ?
Dieudonné Kasembo Nyembo a été élu président du conseil d’administration de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) au terme d’un processus entaché par les polémiques. Pour Albert Yuma, qui occupait le poste depuis quinze ans, une page se tourne.
Dans l’espace grand Katanga depuis le 11 décembre, Joseph Kabila a mis sur pied un comité de crise pour répondre aux difficultés du Front commun pour le Congo face à l’offensive politique de Félix Tshisekedi, qui tente de constituer une nouvelle majorité.
En annonçant la rupture de la coalition qu’il formait avec Joseph Kabila, le chef de l’État congolais a ouvert une nouvelle page de son quinquennat. Et lancé le sprint pour 2023.
Accusée de harcèlement et d’extorsion, l’Agence de prévention et lutte contre la corruption se retrouve au cœur d’un scandale qui menace d’éclabousser la présidence.
Le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilukamba, à qui Félix Tshisekedi a demandé de démissionner, refuse de quitter son poste. Julien Paluku Kahongyha, ministre de l’Industrie et membre du FCC de Joseph Kabila, l’appelle à prendre les devants pour éviter le « ridicule » d’une motion de censure.
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, va s’adresser lundi au Parlement réuni en Congrès, après avoir fragilisé la majorité parlementaire de son prédécesseur Joseph Kabila et rompu leur accord de coalition.
Face à un Félix Tshisekedi déterminé à renverser définitivement la majorité à son avantage, la coalition de Joseph Kabila, qui n’a pas pu empêcher la destitution de Jeanine Mabunda, va-t-elle réussir à riposter ?
Jeanine Mabunda n’est plus la présidente de l’Assemblée nationale congolaise. Les députés ont majoritairement voté en faveur de sa destitution. C’est une première victoire pour Félix Tshisekedi, qui a annoncé la rupture de l’alliance qui le liait à son prédécesseur, Joseph Kabila.
Félix Tshisekedi a pris un risque calculé avant de s’engager dans un bras de fer ouvert avec son prédécesseur, Joseph Kabila. Une stratégie inspirée de la « tactique bayésienne » qui consiste à soupeser les risques et les gains potentiels de chacun des scénarios.
Les tensions entre les partisans de Félix Tshisekedi et de Joseph Kabila ont atteint un niveau inédit, avec des affrontements jusque dans l’enceinte du Parlement. Récit de ces folles journées qui ont suivi l’annonce de la rupture de la coalition.
Le président intérimaire de l’UDPS a réuni le 7 décembre de nombreux députés afin de les appeler à soutenir l’« union sacrée » autour de Félix Tshisekedi. Jeune Afrique vous dévoile le contenu de son discours.
Au lendemain de son discours actant la fin de la coalition entre le FCC et le Cach, le président congolais a convoqué le chef de son gouvernement. Voici pourquoi.
Le président congolais a annoncé la nomination d’un « informateur » chargé d’identifier une nouvelle majorité afin de mettre fin aux blocages entre sa coalition et celle de son prédécesseur, Joseph Kabila.
Joseph Kabila ne s’est pas rendu à Lubumbashi comme prévu. Un report de dernière minute réclamé par les autorités, alors que le président Félix Tshisekedi doit annoncer d’importantes décisions politiques ce dimanche.
Félix Tshisekedi a demandé mardi au haut commandement militaire ainsi qu’aux chefs de la police nationale de réitérer leur loyauté à son égard. Un engagement qui intervient alors que le président congolais, engagé dans un bras de fer avec Joseph Kabila, s’apprête à annoncer d’importantes décisions politiques.
Proche de Joseph Kabila, Albert Yuma Mulimbi a été réélu pour la sixième fois à la tête de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), pour un nouveau mandat de 3 ans.
Alors que la présidence congolaise enregistre des dépassements budgétaires importants, les partisans de Félix Tshisekedi pointent du doigt la pension d’ancien chef de l’État de Joseph Kabila.
Largement saluée, l’annonce de la diminution drastique du prix du passeport congolais, qui passera de 185 à 99 dollars, suscite aussi de nombreuses interrogations. Le marché, passé de gré à gré avec Locosem, filiale de Semlex, court sur une période de douze mois.
Icône de la musique congolaise, Tshala Muana a été placée en garde à vue dans l’Agence nationale de renseignement. En cause, le titre « Ingratitude », qui semble avoir agacé le camp du président. Prudente, la chanteuse a fait amende honorable à sa sortie de détention.
Plusieurs milliers de militants du parti présidentiel UDPS ont marché samedi à Kinshasa pour soutenir les consultations initiées par le président Félix Tshisekedi en vue de constituer « une union de la nation » en pleine crise avec le camp de son prédécesseur Joseph Kabila.
La Conférence épiscopale nationale du Congo tente de jouer les médiateurs entre Tshisekedi et Kabila. Son secrétaire général, l’abbé Donatien N’shole, insiste : les consultations en cours doivent permettre de « changer les choses » en profondeur.