Félix Tshisekedi

Fils de l’ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi commence sa carrière politique au sein du parti de son père, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). En décembre 2018, à 54 ans, il est élu président de la République démocratique du Congo (RDC), succédant ainsi à Joseph Kabila lors d’une élection controversée qui marque cependant la première transition démocratique du pays. À partir de 2020, il rompt progressivement avec son prédécesseur en ralliant plusieurs députés de son parti, et fonde une large coalition présidentielle, l’Union sacrée. En 2021, il doit déclarer l’état de siège dans les provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu en raison de l’aggravation des violences commises par les groupes armés, au premier rang desquels le M23, ancienne rébellion tutsi accusée par Kinshasa d’être téléguidée par Kigali. La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a accepté de déployer dans l’est de la RDC une force régionale conjointe pour aider à pacifier la région. Mais en parallèle, Tshisekedi souhaite aussi que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’implique davantage.

Gouverneure intérimaire du Lualaba, Fifi Masuka Saini a été confirmée dans ses fonctions lors des élections du 29 avril 2024. © MariamMb21/CreativeCommons

RDC : Fifi Masuka, reine du Lualaba et du cumul des mandats

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Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, s’est rendu en France le 29 avril pour une visite officielle de deux jours. © LUDOVIC MARIN/AFP

RDC : pour Félix Tshisekedi, un second mandat en terrain miné

Le bataillon pakistanais de la Monusco, en novembre 2019, à Mikenge. La force onusienne a entamé en février dernier son retrait du Sud-Kivu. © MONUSCO/Force.

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Jean-Pierre Bemba dans un bureau de vote à Kinshasa, le 20 décembre 2023. © EPA/CHRIS MILOSI/MAXPPP

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 © Damien Glez

RDC : encore des jeeps polémiques pour des élus