Félix Tshisekedi

Fils de l’ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi commence sa carrière politique au sein du parti de son père, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). En décembre 2018, à 54 ans, il est élu président de la République démocratique du Congo (RDC), succédant ainsi à Joseph Kabila lors d’une élection controversée qui marque cependant la première transition démocratique du pays. À partir de 2020, il rompt progressivement avec son prédécesseur en ralliant plusieurs députés de son parti, et fonde une large coalition présidentielle, l’Union sacrée. En 2021, il doit déclarer l’état de siège dans les provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu en raison de l’aggravation des violences commises par les groupes armés, au premier rang desquels le M23, ancienne rébellion tutsi accusée par Kinshasa d’être téléguidée par Kigali. La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a accepté de déployer dans l’est de la RDC une force régionale conjointe pour aider à pacifier la région. Mais en parallèle, Tshisekedi souhaite aussi que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’implique davantage.

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Un soldat des FARDC près de Beni, dans l’est de la RDC. © REUTERS/Goran Tomasevic

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Joseph Kabila, lors de l’investiture deFélix Tshisekedi, le 24 janvier 2019. © Jerome Delay/AP/SIPA

Joseph Kabila sous pression de l’UA et des États-Unis

Les présidents des pays membres de l’East African Community, Yoweri Museveni, Uhuru Kenyatta, Jakaya Kikwete et Pierre Nkurunziza, lors du sommet États-Unis-Afrique d’août 2014. © Molly Riley/AP/SIPA

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