Fils de l’ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi commence sa carrière politique au sein du parti de son père, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). En décembre 2018, à 54 ans, il est élu président de la République démocratique du Congo (RDC), succédant ainsi à Joseph Kabila lors d’une élection controversée qui marque cependant la première transition démocratique du pays. À partir de 2020, il rompt progressivement avec son prédécesseur en ralliant plusieurs députés de son parti, et fonde une large coalition présidentielle, l’Union sacrée.
En 2021, il doit déclarer l’état de siège dans les provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu en raison de l’aggravation des violences commises par les groupes armés, au premier rang desquels le M23, ancienne rébellion tutsi accusée par Kinshasa d’être téléguidée par Kigali. La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a accepté de déployer dans l’est de la RDC une force régionale conjointe pour aider à pacifier la région. Mais en parallèle, Tshisekedi souhaite aussi que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’implique davantage.
Le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a annoncé l’interdiction de la « marche pacifique » prévue le 30 juin à l’appel de la plateforme d’opposition Lamuka, pour le 59ème anniversaire de l’indépendance du pays.
La candidature de Joseph Stéphane Mukumadi au poste de gouverneur de la province du Sankuru, face à Lambert Mende, a finalement été réhabilitée par la Ceni. Félix Tshisekedi a largement contribué à cette remise en selle du candidat indépendant. L’ancien porte-parole du gouvernement sous Joseph Kabila, qui pensait être seul en lice, ne décolère pas.
Longtemps, le prélat a été déchiré entre sa famille biologique, celle des Tshisekedi, et l’Église, à laquelle il a consacré sa vie. Fin mai, son neveu de président l’a nommé à la tête de la Maison civile.
En seulement cinq mois, la présidence congolaise à consommé la quasi-totalité de son budget pour 2019, selon un document du ministère du Budget dont Jeune Afrique s’est procuré la copie.
Il n y aura pas de défilé militaire le 30 juin pour la commémoration du 59e anniversaire de l’accession de la RDC à l’indépendance. Le vice-Premier ministre intérimaire en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, Basile Olongo, l’a confirmé à Jeune Afrique, tout en assurant que la décision n’avait pas été prise pour des raisons budgétaires.
Ce 23 juin, à l’occasion de la journée d’action de grâce organisée au stade des Martyrs de Kinshasa, Félix Tshisekedi, le président de la RDC laïque, avait des accents plus que christiques…
Lors de son premier meeting à Kinshasa depuis sa remise en liberté par la CPI, Jean-Pierre Bemba a affiché une volonté de s’inscrire dans une « opposition républicaine » à Félix Tshisekedi. Une stratégie similaire à celle de Moïse Katumbi, mais aux antipodes de celle de ses alliés les plus « durs » au sein de la coalition Lamuka.
L’ancien chef de guerre Antipas Mbusa Nyamwisi a quitté Lamuka. Cette défection intervient alors que les dirigeants de la principale coalition de l’opposition congolaise semblent divisés sur la position à adopter face au pouvoir de Félix Tshisekedi.
Une nouvelle crise secoue l’attelage formé par les coalitions politiques de Félix Tshisekedi et de Joseph Kabila. Les nominations d’Albert Yuma à la tête de la Gécamines et de Gabriel Kyungu Wa Kumwanza à la tête de la SNCC, annoncées il y a quinze jours, ne sont toujours pas effectives. Les coulisses de ce nouvel imbroglio.
Félix Tshisekedi a fait savoir à Pékin sa volonté de réintégrer la coopération sino-congolaise, actuellement pilotée par une structure paratétatique dirigée par un hommes d’affaires proche de Joseph Kabila, dans un cadre plus formel.
Chargé de la sécurité au sein du cabinet présidentiel, cet homme aussi discret qu’influent a réussi en quelques semaines à se tailler une place de choix au cœur du système Tshisekedi.
Le président congolais a officiellement demandé à son homologue rwandais Paul Kagame l’adhésion de la RDC à l’East African Community, dans un contexte tendu entre les membres du bloc régional. La demande sera examinée lors du prochain sommet, en novembre prochain.
L’invalidation par la Cour constitutionnelle de l’élection de 23 députés de l’opposition provoque un véritable tollé au sein de la coalition Lamuka, privée ainsi quasiment du quart de ses élus à l’Assemblée nationale. Raphaël Kibuka (MLC), dont l’élection dans une circonscription de Kinshasa a été invalidée, dénonce « une décision inique ».
Lorsque Félix Tshisekedi est devenu président de la RDC, il a lâché la direction de l’UDPS, qu’avait créé son père. Depuis, c’est une véritable guerre pour le leadership qui se joue entre Jean-Marc Kabund, président par interim, et Jacquemain Shabani, qui mène la fronde et réclame un congrès du parti.
La coalition qui lie le président de la RDC, Félix Tshisekedi, et son prédécesseur, Joseph Kabila, a connu ces derniers jours un nouvel accès de fièvre en marge de leurs tractations pour constituer un gouvernement.
Face à la baisse anticipée des recettes minières qui risque de ralentir la croissance du PIB congolais, une mission du FMI recommande à Kinshasa de consolider ses recettes, notamment fiscales, tout en encourageant la diversification de l’économie.
Félix Tshisekedi est populaire en RDC et la cote d’opinion de Joseph Kabila, si elle est relativement basse, remonte. Mais l’alliance formée par leurs coalitions politiques respectives est rejetée par plus de la moitié des Congolais. Ce sont les conclusions de deux enquêtes d’opinion réalisées aux mois de mars et mai.
Le président congolais, Félix Tshisekedi, a annoncé la reconduction d’Albert Yuma Mulimbi – un proche de Joseph Kabila – à son poste de président du conseil d’administration de la Gécamines. Mais c’est un proche de Moïse Katumbi, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, qui présidera désormais la Société nationale des chemins de fer du Congo.
Témoin clé et coaccusé dans l’affaire Floribert Chebeya, l’ex-policier Paul Mwilambwe est en attente d’un procès au Sénégal. Condamné à mort par contumace en RDC, il continue d’incriminer Joseph Kabila dans le meurtre du défenseur des droits de l’homme, à Kinshasa, le 1er juin 2010. Jeune Afrique l’a rencontré à Dakar.
L’opposant historique Étienne Tshisekedi a été inhumé samedi 1er juin, près de Kinshasa. La cérémonie s’est déroulée au stade des Martyrs, dans la capitale congolaise, en l’absence de l’ex-président Joseph Kabila et des principales figures d’opposition. La plupart des chefs d’État des pays voisins ont, en revanche, fait le déplacement.
Le retour de la dépouille d’Étienne Tshisekedi, jeudi soir à Kinshasa, a marqué le début de trois jours de célébrations qui se sont achevés samedi par l’inhumation de l’opposant historique congolais, en présence de plusieurs chefs d’État africains. Retour en images sur ce moment historique pour la RDC.
La plupart des figures de l’opposition seront absentes aux obsèques d’Etienne Tshisekedi. Cinq chefs d’État étrangers, parmi lesquels le président rwandais Paul Kagame, devraient en revanche faire le déplacement.
Plusieurs milliers de personnes ont fait un accueil triomphal au corps d’Étienne Tshisekedi, jeudi 30 mai. Le « Sphinx de Limete », opposant historique à Mobutu et aux Kabila, sera inhumé samedi dans un pays présidé par son fils, lors d’une cérémonie à laquelle plusieurs chefs d’État africains doivent participer.
L’avion transportant la dépouille d’Étienne Tshisekedi a atterri ce jeudi soir à 19h20 (heure locale) à l’aéroport international de N’Djili, à Kinshasa. Plusieurs cérémonies d’hommage devraient se tenir jusqu’à samedi.
L’Airbus qui doit ramener à Kinshasa la dépouille d’Étienne Tshisekedi a décollé de l’aéroport de Zaventem, en Belgique. Le vol, qui devait initialement transporter le corps de l’opposant historique congolais dans la nuit de mercredi à jeudi, avait été « reporté » en raison de « problèmes logistiques ».
Le corps de l’opposant historique Étienne Tshisekedi devait arriver jeudi à Kinshasa, où les cérémonies de funérailles doivent s’étaler jusqu’à samedi.
Félix Tshisekedi multiplie les accords avec des partenaires étrangers afin de les impliquer davantage dans la formation de l’armée congolaise. Une manière de tenter de réduire l’emprise de Joseph Kabila sur la hiérarchie militaire.
Économiste de renom mais peu connu du grand public, Sylvestre Ilunga Ilunkamba vient de se voir confier, après quatre mois de tractations, la lourde charge de Premier ministre de la RDC.
Au moins 30 personnes ont été tuées et plusieurs dizaines d’autres sont portées disparues dans le naufrage, samedi, d’une embarcation sur le lac Mai-Ndombe, dans l’ouest de la République démocratique du Congo.