Félix Tshisekedi

Fils de l’ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi commence sa carrière politique au sein du parti de son père, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). En décembre 2018, à 54 ans, il est élu président de la République démocratique du Congo (RDC), succédant ainsi à Joseph Kabila lors d’une élection controversée qui marque cependant la première transition démocratique du pays. À partir de 2020, il rompt progressivement avec son prédécesseur en ralliant plusieurs députés de son parti, et fonde une large coalition présidentielle, l’Union sacrée. En 2021, il doit déclarer l’état de siège dans les provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu en raison de l’aggravation des violences commises par les groupes armés, au premier rang desquels le M23, ancienne rébellion tutsi accusée par Kinshasa d’être téléguidée par Kigali. La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a accepté de déployer dans l’est de la RDC une force régionale conjointe pour aider à pacifier la région. Mais en parallèle, Tshisekedi souhaite aussi que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’implique davantage.

Antipas Mbusa Nyamwisi, ancien ministre de RDC. © DR / Mbusa Nyamwisi

RDC : quand Mbusa Nyamwisi agite le spectre de la lutte armée

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Paul Kagame, président rwandais et président en exercice de l’Union africaine et Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, le 17 janvier à Addis-Abeba. © DR / présidence rwandaise.

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Joseph Kabila, président sortant de la RDC, © Themba Hadebe/AP/SIPA

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Des électeurs congolais à un bureau de vote de Kinshasa, lors de l’élection de 2006 (archives). © EUTERS/Finbarr O` Reilly

[Tribune] Non, les Congolais ne votent pas qu’en fonction de leur langue 

Félix Tshisekedi accueilli par des milliers de partisans à son arrivée à Kinshasa,le 27 novembre. © JOHN WESSELS/AFP

Présidentielle en RDC : Félix, l’autre Tshisekedi