Fils de l’ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi commence sa carrière politique au sein du parti de son père, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). En décembre 2018, à 54 ans, il est élu président de la République démocratique du Congo (RDC), succédant ainsi à Joseph Kabila lors d’une élection controversée qui marque cependant la première transition démocratique du pays. À partir de 2020, il rompt progressivement avec son prédécesseur en ralliant plusieurs députés de son parti, et fonde une large coalition présidentielle, l’Union sacrée.
En 2021, il doit déclarer l’état de siège dans les provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu en raison de l’aggravation des violences commises par les groupes armés, au premier rang desquels le M23, ancienne rébellion tutsi accusée par Kinshasa d’être téléguidée par Kigali. La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a accepté de déployer dans l’est de la RDC une force régionale conjointe pour aider à pacifier la région. Mais en parallèle, Tshisekedi souhaite aussi que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’implique davantage.
Fraîchement désigné président de l’UDPS, Félix Tshisekedi a tenu mardi un meeting à Kinshasa. Une première depuis septembre 2016 pour un leader de l’opposition congolaise. Qu’a-t-il dit ?
Retour des « exilés » politiques, poste de Premier ministre, obsèques d’Étienne Tshisekedi… pour la première réunion publique autorisée par les autorités depuis septembre 2016 en République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, le leader du parti d’opposition UDPS, s’est montré offensif mardi.
Pour couper court aux « rumeurs persistantes » autour de sa nomination imminente au poste de Premier ministre, Félix Tshisekedi, fraîchement désigné président de l’UDPS, a indiqué mardi qu’il n’était pas intéressé par « une quelconque offre politique de ce genre ».
Jadis proches, le Premier ministre et le fils d’Étienne Tshisekedi se livre une bataille afin d’obtenir la tête de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), qui se décidera lors du congrès de février. Si l’un est accusé de trahison pour avoir rallié le président Kabila, l’autre est jugé illégitime car moins expérimenté.
Ce jeudi, l’opposition politique congolaise ainsi que l’Église catholique rendent hommage à Kinshasa à l’opposant historique Étienne Tshisekedi, mort il y a tout juste un an. Le rapatriement de son corps depuis Bruxelles et ses futures obsèques sont encore un sujet de discorde entre la famille du défunt et les autorités.
Des coups de feu ont retenti vendredi aux abords de la cathédrale Notre-Dame du Congo à Kinshasa, où venait de s’achever une messe en hommage aux victimes de la répression policière du 31 décembre.
Dans Kinshasa et les autres grandes villes du pays, l’appel à manifester du Rassemblement – la grande plateforme de l’opposition congolaise – a été très peu suivi ce mardi. Cette mobilisation contre le nouveau calendrier électoral intervenait un an jour pour jour après la fin théorique du second mandat du président Joseph Kabila.
Le Premier ministre congolais Bruno Tshibala a été plébiscité dimanche président de l’aile de l’UDPS qui s’est rapprochée du pouvoir de Joseph Kabila. Une désignation que ne cautionne pas Joseph Olenghankoy, président du Conseil national de suivi de l’accord de la Saint-Sylvestre.
En République démocratique du Congo (RDC), la Commission électorale (Céni) a annoncé ce 5 novembre un calendrier qui permet au président Joseph Kabila de rester au pouvoir jusqu’au début de 2019, fixant la date de la présidentielle au 23 décembre 2018. De son côté, l’opposition redouble d’ardeur pour demander son départ fin 2017.
Lors d’une conférence de presse organisée ce mardi au siège du Rassemblement à Kinshasa, Félix Tshisekedi, le président de cette principale plateforme de l’opposition en RDC, a indiqué que les élections doivent se tenir « au plus tard en juin 2018 » à l’issue d’une « transition sans Kabila ».
Alors que le chef de file de l’opposition, Félix Tshisekedi, est arrivé ce lundi à Lubumbashi, la police locale a annoncé l’arrestation d’au moins 28 militants de son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) dimanche 23 octobre. Des opposants venus l’accueillir ont également été molestés par les forces de l’ordre.
De l’audace, Bruno Tshibala en a à revendre. Devenu Premier ministre, cet ancien compagnon de route de Tshisekedi rêve de reprendre les rênes du premier parti d’opposition. Peu lui importe qu’il en ait été exclu.
La Commission électorale indépendant (Ceni) a créé la surprise au travers d’un communiqué, publié mardi, induisant un report de l’élection présidentielle à 2019. Félix Tshisekedi, le président du Rassemblement de l’opposition, a accusé jeudi le président Kabila et Corneille Nangaa, le président de la Ceni, de « forfaiture ».
Dans sa dépêche du mardi 10 octobre, la Commission électorale indépendante (Ceni) indique qu’il lui faudra plus de 500 jours après la fin du recensement des électeurs pour organiser le scrutin présidentiel, renvoyant de facto à 2019 l’élection à l’issue de laquelle Joseph Kabila doit être remplacé.
Pendant que se poursuivent d’interminables tractations entre sa famille et le régime de Kinshasa, la dépouille de l’opposant historique attend à Bruxelles, depuis sept mois, son rapatriement sur la terre de ses ancêtres.
De retour à Kinshasa, le leader du Rassemblement a appelé mardi à « l’unité » de toutes les forces anti-Kabila afin de pousser l’actuel président à abandonner le pouvoir d’ici à la fin 2017.
Le retour en République démocratique du Congo du leader de l’opposition Félix Tshisekedi a suscité des tensions dimanche matin dans la capitale Kinshasa où les autorités avaient interdit un meeting de cette même opposition, a-t-on appris de sources concordantes.
Depuis la mort d’Étienne Tshisekedi, son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social ( UDPS) est plus que jamais divisé, certains membres en ont été évincés, pendant que d’autres s’affairent à organiser le prochain congrès du parti. Dans tout cela, que deviennent les plus proches collaborateurs du Sphinx de Limete ?
L’opposant Joseph Olenghankoy a été désigné samedi pour prendre la tête du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) de la Saint-Sylvestre, censé mettre un terme à la crise politique en République démocratique du Congo. Une nomination qui a fait bondir les membres du Rassemblement, la plateforme de l’opposition.
L’opposition congolaise a dévoilé samedi son calendrier d’actions « pour obtenir le départ » du président Joseph Kabila avec deux journées villes mortes les 8 et 9 août, des meetings le 20 août et un appel à la désobéissance civile à partir du 1er octobre, a constaté l’AFP.
L’ouverture vendredi 21 juillet du conclave du Rassemblement de l’opposition en RD Congo s’est déroulée dans une ambiance très particulière : les portes de la salle réservée par l’opposition sont restées fermées jusqu’à la fin de la journée.
Les discussions entre le gouvernement congolais, la famille biologique d’Étienne Tshisekedi et l’UDPS sur l’organisation des obsèques de l’opposant congolais sont de nouveau à l’arrêt. Mais pour l’instant, seul le parti de l’opposant historique a claqué la porte. Explications.
C’est un lourd héritage que le fils de l’opposant historique tente d’assumer. Désormais président du Rassemblement de l’opposition, Félix Tshisekedi a dû subir l’épreuve du feu. Non sans quelques accrocs.
L’un est radicalement opposé à tout accord avec le pouvoir, l’autre est prêt à négocier. Le dialogue est donc rompu entre Moïse Katumbi et son frère et ex-mentor, Raphaël Katebe Katoto. Dernier épisode en date d’une saga politico-familiale tumultueuse en République démocratique du Congo.
La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux de la poignée de main succincte entre l’opposant congolais Félix Tshisekedi et le nouveau président français, Emmanuel Macron, au soir de la victoire de ce dernier, le 7 mai, a beaucoup fait jaser à Kinshasa.
Plus de quatre mois après la fin de son second mandat constitutionnel, Joseph Kabila paraît, plus que jamais, le maître du jeu politique congolais. Sa force : une opposition divisée qu’il n’a pas eu trop de peine à fragiliser davantage.
L’entrepreneur belge chargé de construire le mausolée de l’ancien leader de l’opposition dans le quartier de Limete, à Kinshasa, a été arrêté jeudi 4 mai, avant d’être relâché le lendemain, a appris Jeune Afrique en exclusivité. Le fils de l’opposant, Félix Tshisekedi, dénonce « l’hypocrisie » du gouvernement et assure que le retour du corps est maintenu pour le 12 mai.
Près de quatre mois après la signature de l’accord de la Saint-Sylvestre, les parties prenantes ont paraphé ce jeudi à Kinshasa l’ « arrangement particulier », document additif de mise en oeuvre du compromis politique trouvé en décembre. Une « forfaiture », selon le Rassemblement de l’opposition, qui a boycotté la séance.
Félix Tshisekedi, président du Rassemblement de l’opposition congolaise, a appelé ce lundi les chefs d’État africains, notamment ceux qui sont à la tête d’organisations continentales et régionales, à s’impliquer dans la recherche d’un « dénouement rapidement à la crise » politique en cours en RDC.
Le départ de Félix Tshisekedi de Kinshasa, le dimanche 9 avril, juste après avoir appelé ses compatriotes à participer le lendemain à la marche contre le pouvoir, lui a valu de nombreuses critiques. Qu’avait-il de si urgent à faire ?