Le patron de la Fecafoot s’est engagé dans un dangereux bras de fer avec certains des hommes politiques les plus puissants du Cameroun. Histoire de ces journées folles, où le ballon rond n’a jamais eu autant d’impact en politique.
La présidence de la République camerounaise planche sur une loi modifiant les conditions d’éligibilité à la magistrature suprême. Si celle-ci était proposée puis adoptée par l’Assemblée, plusieurs opposants pourraient se voir écartés de la course.
Menacée de limogeage par Ferdinand Ngoh Ngoh après la publication d’un dossier sur le conflit entre la Fecafoot et le ministère des Sports, la directrice de la Sopecam a fait appel au chef de l’État. Ses soutiens ont réussi à empêcher son éviction.
LA GARDE RAPPROCHÉE – Engagé dans un bras de fer inédit avec Samuel Eto’o au sujet de la désignation du staff des Lions indomptables du Cameroun, Narcisse Mouelle Kombi bénéficie du soutien d’alliés de circonstance, tous détracteurs du patron de la Fecafoot.
Pour avoir fait écrire dans Cameroon Tribune que Paul Biya avait « signé la fin » du conflit opposant la Fédération camerounaise de football au ministère des Sports, la directrice de publication du quotidien a été sommée d’expliquer ce choix et se retrouve dans le collimateur de Ferdinand Ngoh Ngoh. Elle risque un licenciement pour faute lourde.
L’arrivée des Lions indomptables à Yaoundé dans le cadre de la préparation des éliminatoires du mondial 2026 a ravivé les tensions entre la Fecafoot et le ministère des Sports. Un bras de fer qui a aussi des conséquences dans les principaux médias du pays.
Alors que ses directives peinaient à être suivies, dans le conflit entre la Fédération et le ministère des Sports, à propos de l’encadrement des Lions indomptables, le président a joué les arbitres et sifflé la fin du match.
En critiquant ouvertement le système des « hautes instructions » transmises par le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre de la Justice, Laurent Esso, a ravivé la guerre des clans qui sévit à Yaoundé dans l’optique d’une succession du chef de l’État. Autour de ce dernier, les tensions ont rarement semblé aussi vives.
Des accusations de corruption visant un procureur de la République ont remis en lumière les insuffisances du Conseil supérieur de la magistrature. Fragilisé par une lutte de clans autour de Paul Biya, celui-ci ne s’est pas réuni depuis quatre ans.
Une lutte sourde oppose le patron du foot camerounais au secrétaire général de la présidence, avec Paul Biya en arbitre. Dernier épisode en date : le débat sur la nomination du sélectionneur des Lions indomptables. Décryptage en vidéo.
Alors que le procès de l’affaire Martinez Zogo s’est ouvert en mars devant le tribunal militaire de Yaoundé, les témoins devraient se succéder à la barre durant les audiences à venir. Parmi les plus attendus figurent des personnalités politiques de premier plan.
La désignation par le gouvernement du Belge Marc Brys comme nouvel entraîneur du Cameroun a déclenché l’ire de la Fédération camerounaise de football. Son président, Samuel Eto’o, pourrait contre-attaquer.
Plus le chef de l’État se maintient au pouvoir, plus le secrétaire général de la présidence gagne en influence. Au point d’être accusé d’usurper la fonction et l’autorité suprêmes. Mais qu’en est-il vraiment ?
Dans une correspondance qui a récemment filtré, le secrétaire général de la présidence de la République demande avec insistance au ministre de la Justice de débloquer des comptes de l’ex-ministre Basile Atangana Kouna. Mais Laurent Esso continue de traîner le pas.
En initiant un forum sur une supposée famine dans le Grand-Nord, Cavayé Yéguié Djibril, président de l’Assemblée nationale, semblait déterminé à décrédibiliser le ministre de l’Agriculture Gabriel Mbaïrobe. Mais Paul Biya et Ferdinand Ngoh Ngoh ont interdit l’événement.
Le directeur général de la télévision Vision 4 est de nouveau présenté au juge d’instruction ce 23 février. Le journaliste se défend d’avoir incité à l’insurrection. Mais son sort dépend davantage de la clémence ou non du président Paul Biya.
Emmanuel Sako Eseye a été discrètement nommé directeur des opérations de la DGRE, en remplacement de James Elong Lobe. Une façon pour Jean-Pierre Ghoumo, patron du service de renseignement, d’asseoir son autorité… et de tourner la page Martinez Zogo.
Alors que les chefs d’État de la Cemac viennent d’élire le nouveau gouverneur de la Banque centrale des États d’Afrique centrale (BEAC), ils peinent à s’entendre sur le remplaçant de Maurice Christian Ouanzin, secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique centrale.
Le président camerounais, qui aura 91 ans ce 13 février, n’a pas encore déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. Sans pour autant montrer la moindre velléité de prendre sa retraite. Son parti, lui, est déjà en campagne pour sa réélection.
Le directeur général du groupe L’Anecdote a été arrêté dans la nuit du mardi 6 février à Bafoussam et conduit au secrétariat d’État à la Défense (SED), à Yaoundé. Le journaliste comparaît ce jeudi 8 février au tribunal militaire de Yaoundé.
Pour la première fois, les renseignements camerounais seront dirigés par un civil. En mettant fin à l’ère des hommes en uniformes, le chef de l’État renforce le contrôle d’Etoudi sur ce service spécial.
Un décret du président camerounais ordonne la nomination de Jean-Pierre Ghoumo à la tête de la Direction générale de la recherche extérieure, en lieu et place de Léopold Maxime Eko Eko, inculpé dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo.
Consécutive à la pénurie que subit le Cameroun depuis des semaines, la décision de libéraliser les importations de carburant fait un grand perdant : le ministère de l’Eau et de l’Énergie.
Un quiproquo administratif aurait poussé le palais d’Etoudi à s’opposer à une cession totale ou partielle de l’opérateur historique à des acteurs privés. La polémique fait rage à Yaoundé.
Reportée à plusieurs reprises, l’assemblée générale élective du conseil de l’Ordre national des médecins du Cameroun se tiendra finalement le 9 décembre, à Yaoundé. En attendant la fumée blanche, la guerre des clans se poursuit.
Alors que l’imbroglio autour de la libération avortée de Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko n’est pas oublié, l’affaire pourrait prendre un nouveau tournant avec la convocation de Stéphane Martin Savom, proche de l’influent Ferdinand Ngoh Ngoh.
Malgré un accord trouvé entre cette filiale du français Fayolle et le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, un cabinet doit être recruté pour restituer la réalité des factures non payées présentées par l’entreprise.