Le directeur général de la télévision Vision 4 est de nouveau présenté au juge d’instruction ce 23 février. Le journaliste se défend d’avoir incité à l’insurrection. Mais son sort dépend davantage de la clémence ou non du président Paul Biya.
Emmanuel Sako Eseye a été discrètement nommé directeur des opérations de la DGRE, en remplacement de James Elong Lobe. Une façon pour Jean-Pierre Ghoumo, patron du service de renseignement, d’asseoir son autorité… et de tourner la page Martinez Zogo.
Alors que les chefs d’État de la Cemac viennent d’élire le nouveau gouverneur de la Banque centrale des États d’Afrique centrale (BEAC), ils peinent à s’entendre sur le remplaçant de Maurice Christian Ouanzin, secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique centrale.
Le président camerounais, qui aura 91 ans ce 13 février, n’a pas encore déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. Sans pour autant montrer la moindre velléité de prendre sa retraite. Son parti, lui, est déjà en campagne pour sa réélection.
Le directeur général du groupe L’Anecdote a été arrêté dans la nuit du mardi 6 février à Bafoussam et conduit au secrétariat d’État à la Défense (SED), à Yaoundé. Le journaliste comparaît ce jeudi 8 février au tribunal militaire de Yaoundé.
Pour la première fois, les renseignements camerounais seront dirigés par un civil. En mettant fin à l’ère des hommes en uniformes, le chef de l’État renforce le contrôle d’Etoudi sur ce service spécial.
Un décret du président camerounais ordonne la nomination de Jean-Pierre Ghoumo à la tête de la Direction générale de la recherche extérieure, en lieu et place de Léopold Maxime Eko Eko, inculpé dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo.
Consécutive à la pénurie que subit le Cameroun depuis des semaines, la décision de libéraliser les importations de carburant fait un grand perdant : le ministère de l’Eau et de l’Énergie.
Un quiproquo administratif aurait poussé le palais d’Etoudi à s’opposer à une cession totale ou partielle de l’opérateur historique à des acteurs privés. La polémique fait rage à Yaoundé.
Reportée à plusieurs reprises, l’assemblée générale élective du conseil de l’Ordre national des médecins du Cameroun se tiendra finalement le 9 décembre, à Yaoundé. En attendant la fumée blanche, la guerre des clans se poursuit.
Alors que l’imbroglio autour de la libération avortée de Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko n’est pas oublié, l’affaire pourrait prendre un nouveau tournant avec la convocation de Stéphane Martin Savom, proche de l’influent Ferdinand Ngoh Ngoh.
Malgré un accord trouvé entre cette filiale du français Fayolle et le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, un cabinet doit être recruté pour restituer la réalité des factures non payées présentées par l’entreprise.
Le Cameroun devra battre le Burundi, le 12 septembre à Garoua, s’il veut participer à la prochaine CAN en Côte d’Ivoire. Les Lions indomptables pourront compter sur leur gardien André Onana, dont le retour doit beaucoup à quelques interventions politiques.
Si les enfants du chef de l’État attirent souvent tous les regards, ses beaux-fils, Patrick et Franck Hertz, nés du premier mariage de son épouse, sont plus discrets. Mais ils ont su capitaliser sur le pouvoir de leur mère.
Le secrétaire général de la présidence et le patron de la SNH s’opposent sur la manière de gérer le pipeline Tchad-Cameroun. Une querelle au sommet de l’État dans un microcosme qui préfère habituellement régler ses comptes à l’abri des regards.
Au Cameroun, la directrice des affaires juridiques de la SNH, et épouse de son patron Adolphe Moudiki, a su consolider son influence au sein du sérail au point de devenir une incontournable du système de Paul Biya.
L’icône du makossa a récemment été la cible d’activistes de la diaspora camerounaise, qui lui reprochent son soutien présumé au chef de l’État et sa proximité avec Ferdinand Ngoh Ngoh. La chanteuse affirme pourtant se tenir éloignée de la politique.
La première session annuelle du conseil d’administration de la Société nationale des hydrocarbures s’est tenue ce 13 juin. Le rachat des actifs de Savannah Energy dans le pipeline Tchad-Cameroun a été gelé. Explications.
Le bras de fer entre N’Djamena et la SNH s’est déporté dans la capitale française. Un conseil d’administration de la Cotco s’y est tenu le 24 mai, et il a connu son lot de rebondissements… Coulisses.
Le secrétaire général de la présidence et le patron de la Société nationale des hydrocarbures sont à couteaux tirés, depuis les débuts de l’affaire Savannah Energy et les négociations autour du pipeline devant relier le Tchad au Cameroun.
Bien introduit dans les cercles du pouvoir, l’Israélien a effectué une visite – courte mais remarquée – ce 13 mai à l’hôpital militaire de Yaoundé, où se déroulait une campagne de santé à laquelle participait sa fondation.
Depuis que l’affaire Savannah Energy a éclaté entre le Cameroun et le Tchad, les tensions ne sont pas redescendues à Yaoundé. Le couple Moudiki est fragilisé à la tête de la SNH, tandis que le secrétaire général de la présidence Ferdinand Ngoh Ngoh avance ses pions.
Le tout-puissant ministre de la Justice a pris le risque de se lier d’amitié avec l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, soupçonné d’avoir commandité l’enlèvement de Martinez Zogo. Paul Biya va-t-il lâcher ce fidèle qui l’a aidé à consolider son pouvoir ?
Le président camerounais Paul Biya a envoyé ce 27 avril son bras droit, Ferdinand Ngoh Ngoh, à N’Djamena afin de rencontrer le chef de l’État tchadien et de tenter de mettre fin au différend pétrolier qui oppose les deux pays. Jeune Afrique dévoile les coulisses de cet entretien dont rien n’a filtré.
Si la société Savannah Energy cristallise la brouille diplomatico-pétrolière entre Mahamat Idriss Déby Itno et Paul Biya, une autre entreprise joue un rôle dans ce dossier : la franco-britannique Perenco. Révélations.
Le principal actionnaire de l’énergéticien Eneo réclame 186 milliards de F CFA d’arriéré à l’État camerounais. Dans une lettre au Premier ministre, le fonds britannique exige un règlement le 28 avril au plus tard.
Alors que le président camerounais vient de célébrer ses 90 ans, dont quarante années passées à la tête du pays, ses proches ont resserré leurs liens. Mais, derrière la solidarité familiale affichée, les clans se préparent secrètement à sa succession.