L’ancien tout-puissant ministre de la Défense, autrefois pilier du régime de Paul Biya, a été condamné à trente ans de détention pour détournement de deniers publics. Son épouse, Bernadette Minla Nkoulou, et leurs trois coaccusés écopent eux aussi de lourdes peines de prison.
Après avoir levé les subventions sur les produits pétroliers, comme l’avait préconisé le Fonds, Yaoundé pourra bénéficier d’un décaissement de 55,2 millions en droits de tirages spéciaux (DTS) de la part de l’institution. Une aide qui tombe à pic pour le pays, impacté par la crise économique.
Fils spirituel du chef de l’État, le ministre camerounais des Finances serait l’un des mieux placés dans la course à la magistrature suprême si le président, qui fêtera ses 90 ans le 13 février, devait passer la main.
Le président camerounais a autorisé le détachement de Modeste Mopa Fatoing auprès du FMI. L’ex-patron des Impôts avait croisé le fer avec plusieurs personnalités influentes, se retrouvant plongé au cœur de la guerre des clans qui déchire le pays.
Proche à la fois du peuple et des cercles du pouvoir, le directeur d’Amplitude FM a été retrouvé mort le 22 janvier. Portrait d’un animateur radio autodidacte et atypique qui n’avait pas froid aux yeux.
L’entreprise canadienne a obtenu, de la part du secrétaire général de la présidence, le paiement de sept millions d’euros. En contrepartie, elle a repris les travaux le 16 janvier pour achever le complexe sportif.
Au Cameroun, la proximité avec les puissants est à double tranchant. En ce début d’année, des documents diffusés sur les réseaux sociaux révèlent comment ce surdoué de la commande publique a décroché pour 21 milliards de F CFA de marchés spéciaux entre 2017 et 2021.
Le septentrion, réservoir de voix, jouera un rôle décisif dans la succession du président Biya. Alamine Ousmane Mey, Ibrahim Talba Malla, Aboubakary Abdoulaye… Deux ministres et un chef traditionnel semblent en détenir les clés. Mais la lutte est âpre.
Qu’ils tiennent les rênes du pays ou s’opposent au président, ils ont en commun d’être devenus de redoutables agro-entrepreneurs. Entre politique et plants de maïs, Jeune Afrique vous fait découvrir le visage des hommes de pouvoir à Yaoundé.
Des chantiers de la CAN aux avions de la Camair-Co, celui qui s’est imposé depuis deux décennies comme un incontournable au sein de la présidence pilote aujourd’hui les dossiers les plus sensibles en tant que conseiller technique du chef de l’État. Portrait d’un intouchable.
Un an après la révélation de malversations d’un montant de 180 milliards de francs CFA, aucun des responsables soupçonnés n’est poursuivi. Les puissants sont-ils immunisés ? Perturbée par des interférences politiques, la justice tarde en tout cas à passer.
Le mandat d’amener émis contre le secrétaire général de la présidence par le parquet du Tribunal criminel spécial a été suspendu… sur ordre du chef de l’État. Explications.
Fidèles à l’ancienne épouse du chef de l’État, les plus anciens l’apprécient peu. Mais cela n’a pas empêché l’actuelle première dame, arrivée au palais au début des années 1990, d’y placer ses proches.
Arrivé au pouvoir il y a tout juste quarante ans, le président a fait de son palais une tour de contrôle. Il y jongle avec les collaborateurs et les ambitions, et veille à ce que nul ne puisse se croire tout-puissant.
Selon les informations de Jeune Afrique, le parquet du Tribunal criminel spécial a émis un mandat d’amener contre le tout-puissant secrétaire général de la présidence camerounaise. Le ministre d’État, qui a refusé de se présenter devant les juges le 18 octobre, peut-il être arrêté ? Explications.
Guère structurés, ils parviennent néanmoins à se faire entendre. Qui sont ces « franckistes », déterminés à voir le fils du chef de l’État accéder un jour au pouvoir ?
Ce 20 septembre, le groupe CFAO était une nouvelle fois représenté au tribunal, dans une procédure qui l’oppose à des propriétaires terriens de Yaoundé. Ceux-ci espèrent obtenir la suspension des activités du nouveau centre commercial Carrefour.
Sans cesse « menacé », jamais écarté, le ministre secrétaire général de la présidence tient les rênes du palais d’Etoudi au côté de Paul Biya. Une influence qu’il doit à ses connexions au plus haut sommet de l’État.
Le dossier fiscal de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga est à nouveau au cœur des joutes politiques à Yaoundé. En toile de fond : la discrète lutte d’influence que se livrent le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, et le ministre des Finances, Louis-Paul Motaze.
Le secrétaire général de la présidence a-t-il réellement été auditionné par le Tribunal criminel spécial, qui enquête sur la gestion des fonds de la lutte anti-Covid ? La polémique oppose soutiens et adversaires politiques de l’une des personnalités les plus puissantes de l’entourage de Paul Biya. JA a mené l’enquête.
La cérémonie, organisée le 5 juillet à Warda, dans le centre-ville de Yaoundé, a une nouvelle fois été l’occasion d’observer la guéguerre que se livrent les clans autour du président Paul Biya.
Accusée par l’homme d’affaires d’avoir tenté de lui extorquer de l’argent, la cheffe du centre régional des impôts de Yaoundé a été écrouée. Elle apparaît comme une nouvelle victime de la guerre des clans qui fait rage au sommet de l’État.
Ciblé par un redressement fiscal monumental que n’est pour l’instant pas parvenu à lui éviter le ministre des Finances, Louis-Paul Motaze, l’influent patron de la chaîne Vision 4 jure être une victime collatérale de la guerre des clans qui agite Yaoundé dans la perspective de l’après-Biya.
Le président Paul Biya espérait une victoire des Lions indomptables pour profiter d’une liesse populaire et alléger les nombreux dossiers sensibles en cours.
Maintenant que la parenthèse de la CAN est refermée, tous les regards sont tournés vers le chef de l’État. Sur son bureau, les conclusions de plusieurs enquêtes ouvertes à la suite d’accusations de malversation et de corruption. Fidèle à lui-même, Biya prend son temps. Rien ne se fera sans son accord.
Le groupe italien de construction, qui accuse l’État camerounais de lui avoir retiré illégalement le chantier du stade d’Olembé, relance les discussions pour tenter de trouver une solution à l’amiable. Tout en se préparant à une éventuelle procédure d’arbitrage à Paris.
Alors qu’un remaniement gouvernemental pourrait avoir lieu à l’issue de la compétition, début février, les deux collaborateurs de Paul Biya se livrent une guerre larvée. Objectif : obtenir la confiance du président.
La Coupe d’Afrique des nations influera-t-elle sur l’avenir de certains ministres ? Plusieurs d’entre eux s’activent en tout cas pour conserver leur poste, un remaniement étant à craindre sitôt la compétition achevée.
Durant dix jours, une délégation emmenée par le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, visite les sites qui accueilleront la CAN en janvier. Une façon pour Paul Biya de tenter de faire taire les critiques. « Jeune Afrique » détaille les plans du chef de l’État.
À l’origine des ennuis judiciaires du patron du port de Douala, le fondateur du cabinet Atou est aussi au centre des luttes d’influence entre le ministre de la Justice et le secrétaire général de la présidence. Explications.