Guère structurés, ils parviennent néanmoins à se faire entendre. Qui sont ces « franckistes », déterminés à voir le fils du chef de l’État accéder un jour au pouvoir ?
Ce 20 septembre, le groupe CFAO était une nouvelle fois représenté au tribunal, dans une procédure qui l’oppose à des propriétaires terriens de Yaoundé. Ceux-ci espèrent obtenir la suspension des activités du nouveau centre commercial Carrefour.
Sans cesse « menacé », jamais écarté, le ministre secrétaire général de la présidence tient les rênes du palais d’Etoudi au côté de Paul Biya. Une influence qu’il doit à ses connexions au plus haut sommet de l’État.
Le dossier fiscal de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga est à nouveau au cœur des joutes politiques à Yaoundé. En toile de fond : la discrète lutte d’influence que se livrent le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, et le ministre des Finances, Louis-Paul Motaze.
Le secrétaire général de la présidence a-t-il réellement été auditionné par le Tribunal criminel spécial, qui enquête sur la gestion des fonds de la lutte anti-Covid ? La polémique oppose soutiens et adversaires politiques de l’une des personnalités les plus puissantes de l’entourage de Paul Biya. JA a mené l’enquête.
La cérémonie, organisée le 5 juillet à Warda, dans le centre-ville de Yaoundé, a une nouvelle fois été l’occasion d’observer la guéguerre que se livrent les clans autour du président Paul Biya.
Accusée par l’homme d’affaires d’avoir tenté de lui extorquer de l’argent, la cheffe du centre régional des impôts de Yaoundé a été écrouée. Elle apparaît comme une nouvelle victime de la guerre des clans qui fait rage au sommet de l’État.
Ciblé par un redressement fiscal monumental que n’est pour l’instant pas parvenu à lui éviter le ministre des Finances, Louis-Paul Motaze, l’influent patron de la chaîne Vision 4 jure être une victime collatérale de la guerre des clans qui agite Yaoundé dans la perspective de l’après-Biya.
Le président Paul Biya espérait une victoire des Lions indomptables pour profiter d’une liesse populaire et alléger les nombreux dossiers sensibles en cours.
Maintenant que la parenthèse de la CAN est refermée, tous les regards sont tournés vers le chef de l’État. Sur son bureau, les conclusions de plusieurs enquêtes ouvertes à la suite d’accusations de malversation et de corruption. Fidèle à lui-même, Biya prend son temps. Rien ne se fera sans son accord.
Le groupe italien de construction, qui accuse l’État camerounais de lui avoir retiré illégalement le chantier du stade d’Olembé, relance les discussions pour tenter de trouver une solution à l’amiable. Tout en se préparant à une éventuelle procédure d’arbitrage à Paris.
Alors qu’un remaniement gouvernemental pourrait avoir lieu à l’issue de la compétition, début février, les deux collaborateurs de Paul Biya se livrent une guerre larvée. Objectif : obtenir la confiance du président.
La Coupe d’Afrique des nations influera-t-elle sur l’avenir de certains ministres ? Plusieurs d’entre eux s’activent en tout cas pour conserver leur poste, un remaniement étant à craindre sitôt la compétition achevée.
Durant dix jours, une délégation emmenée par le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, visite les sites qui accueilleront la CAN en janvier. Une façon pour Paul Biya de tenter de faire taire les critiques. « Jeune Afrique » détaille les plans du chef de l’État.
À l’origine des ennuis judiciaires du patron du port de Douala, le fondateur du cabinet Atou est aussi au centre des luttes d’influence entre le ministre de la Justice et le secrétaire général de la présidence. Explications.
Le scandale lié à la gestion des fonds alloués à la lutte anti-Covid a considérablement dégradé les relations entre le secrétaire général de la présidence et le Premier ministre. Retour sur leurs différentes passes d’armes.
Alors qu’un vaste remaniement ministériel après les régionales du 6 décembre se profile, le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, proche de Chantal Biya, cristallise les critiques.
À l’ombre d’un Paul Biya plus sphinx que jamais, et alors que les relations entre Yaoundé et Paris se sont brusquement tendues, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, et le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, s’affrontent pour des positions de rente et d’influence.
Secrétaire général de la présidence depuis 2011, il est l’homme de confiance de Paul Biya. Insaisissable mais omniprésent, il bénéficie du soutien de la première dame, mais prend soin de n’afficher aucune ambition.
La dernière fois qu’il a fait parler de lui, c’était en 2013. Le Camerounais Antoine Ntsimi tentait alors de se lancer dans l’exploitation d’une carrière de gravier dans son village de Nkom Ndamba, non loin de Yaoundé.
Dans l’ombre de son époux, Chantal Biya, la première dame du Cameroun a développé avec méthode ses réseaux d’influence. Nominations, promotions, disgrâces… Enquête sur une quadra redoutée et trop longtemps sous-estimée.