À son décès prématuré, le 10 septembre 1979, le président angolais laissait un pays instable et divisé. Le camp soviétique et le camp occidental s’y livraient une guerre par procuration. « Et maintenant ? », se demandait, à l’époque, François Soudan dans Jeune Afrique.
Il a été assassiné il y a tout juste soixante ans. « JFK », premier président des États-Unis à saisir l’importance de l’Afrique, a séduit Nyerere, Nkrumah, Houphouët, Sékou Touré, Ben Bella, Hassan II, Bourguiba… Et été impuissant à retirer Lumumba des griffes de la CIA.
Avec la reformation de Las Maravillas de Mali, groupe mythique des sixties, Boncana Maïga ranime la fièvre cubaine qui s’était emparée des musiciens africains il y a plus de cinquante ans.
Deux ans après la mort du leader charismatique de la révolution cubaine, l’auteur revient sur son influence en Afrique, que ce soit à travers ses interventions militaires ou son message d’unité face à l’impérialisme et aux défis communs du continent.
À la fin du second mandat d’Obama, la levée de l’embargo commercial contre le régime castriste semblait imminente. Un an plus tard, il n’en est manifestement plus question. Merci qui ?
Avec le départ annoncé de Raúl Castro, en avril prochain, il n’y aura plus un Castro à la tête du pays. De quoi changer la donne, selon Christophe Ventura, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), à Paris.
Ils s’appellent Castro. Certains se contentent d’être des fils à papa, d’autres convoitent le pouvoir, d’autres enfin sont passés à l’ennemi. Radioscopie d’une famille pas comme les autres.