Floribert Chebeya était un militant des Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo (RDC). Il a créé à la fin des années 1980 l’ONG la « Voix des Sans Voix » (VSV). L’association défend les prisonniers politiques, et touchent à des sujets sensibles, comme la suppression de la Cour d’ordre militaire, instituée par Laurent-Désiré Kabila. Il est assassiné le 2 juin 2010. À sa mort, plusieurs organisations et Haut-fonctionnaires des Nations Unies ont appelé à une enquête, à l’image d’ Amnesty International ou de Ban Ki-Moon. Cinq policiers ont été condamnés en 2011 à l’issue de celle-ci, considérée comme bâclée par les parties civiles.
Incarcéré depuis 2021, ce général de brigade est poursuivi, comme John Numbi, pour son rôle présumé dans l’assassinat de Floribert Chebeya et de son collaborateur Fidèle Bazana, en 2010. Tout comme les familles et proches de ces derniers, il attend l’ouverture d’un nouveau procès.
Cinq mois après l’ouverture du procès en appel de l’assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana, le Parquet a demandé la peine de mort contre Christian Ngoy Kenga Kenga, dix ans contre Jacques Mugabo et l’acquittement de Paul Mwilambwe.
Condamné lors du procès de l’assassinat du militant Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana en 2010, Christian Ngoy Kenga Kenga, officier de la police, était en fuite depuis neuf ans. Voici comment sa « cavale » a pris fin.
Témoin clé et coaccusé dans l’affaire Floribert Chebeya, l’ex-policier Paul Mwilambwe est en attente d’un procès au Sénégal. Condamné à mort par contumace en RDC, il continue d’incriminer Joseph Kabila dans le meurtre du défenseur des droits de l’homme, à Kinshasa, le 1er juin 2010. Jeune Afrique l’a rencontré à Dakar.
Washington a pris mercredi de nouvelles sanctions ciblées contre le général Gabriel Amisi, alias Tango four, et l’ancien chef de la police John Numbi. Les États-Unis estiment qu’ils « menacent la stabilité et nuisent au processus démocratique en RD Congo ».
C’est le plus grand pénitencier de Kinshasa. Un endroit insalubre et surpeuplé sur lequel règne une poignée de détenus. Ici, pas de barreaux aux portes des cellules, pas de matons, mais quelques-uns des prisonniers les plus célèbres du pays.
La justice congolaise a rendu jeudi sa décision en appel dans le cadre de l’affaire Chebeya et a allégé le verdict rendu en première instance, des deux policiers qui comparaissaient pour les meurtres de Floribert Chebeya, défenseur des droits de l’homme, et de son chauffeur Fidèle Bazana en juin 2010 à Kinshasa.
Les cinq policiers poursuivis en appel pour l’assassinat du défenseur des droits de l’homme Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana connaîtront leur sort le 17 septembre, a annoncé lundi la Haute Cour militaire de RDC.
Les parties civiles au procès en appel pour le meurtre du militant Floribert Chebeya déplorent que celui qu’elles considèrent comme le commanditaire du crime, John Numbi, l’ancien chef de police, n’ait pas été inquiété par la justice.
Et s’il y avait un troisième mort dans l’affaire Chebeya ? C’est en tout cas ce que prétend l’ancien chauffeur du principal accusé. Une « manipulation », dénonce la défense alors que les parties civiles demandent à la justice de diligenter une enquête pour faire la lumière sur ces nouvelles révélations. Décryptage.
Cinq années après la découverte du corps sans vie de Floribert Chebeya, le 2 juin 2010 à Kinshasa, de nombreuses zones d’ombre subsistent sur les circonstances et les commanditaires de l’assassinat du militant congolais des droits humains. Rétrospective d’une affaire qui dérange les sphères du pouvoir en RDC.
Le procès en appel des assassins présumés du président de l’ONG congolaise la Voix des sans voix (VSV), Floribert Chebeya, et de son chauffeur, Fidèle Bazana, a repris mardi. La Haute Cour de Kinshasa décidera le 30 avril si elle décide de juger uniquement les accusés présents en opérant « une disjonction des poursuites » entre eux et ceux qui sont en fuite.
La famille du défenseur des droits de l’Homme congolais Floribert Chebeya, assassiné en juin 2010 à Kinshasa, a lancé vendredi une procédure judiciaire destinée à obtenir un complément d’enquête afin de faire toute la lumière sur sa mort, a-t-on appris auprès de son avocat.
À la suite de la plainte déposée par la FIDH et les familles des victimes dans l’affaire Chebeya début juin, la justice sénégalaise a ouvert mardi une information judicaire à l’encontre Paul Mwilambwe, l’un des responsables présumés du double assassinat des défenseurs des droits humains congolais à Kinshasa, en 2010.
Ce mardi 12 août, Honoré Kapuku a été libéré. Membre de la Voix des sans-voix (VSV), l’ONG de Floribert Chebeya assassiné en 2010, il raconte à « Jeune Afrique » son arrestation la nuit du 2 au 3 août et ses conditions de détention dans les cellules de l’Agence nationale de renseignements.
L’épouse du major Mwilambwe, dont le témoignage sur la mort de Floribert Chebeya en 2010 met en cause l’ancien chef de la police John Numbi, a été victime d’une tentative d’enlèvement, mardi à Lubumbashi. L’ONG La Voix des sans-voix demande aux autorités congolaises de la protéger.
Au quatrième anniversaire de l’assassinat de Floribert Chebeya et de la disparition de Fidèle Bazana en RDC, leurs deux familles, épaulées par les avocats de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), viennent de déposer à Dakar une plainte avec constitution de partie civile contre l’un des policiers congolais présumément impliqués dans ce double assassinat, Paul Mwilanbwe.
Le chef de la police congolaise, le général John Numbi, suspendu depuis sa mise en cause dans le meurtre du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya en 2010, a été officiellement remplacé, selon une ordonnance du président Joseph Kabila lue dimanche à la télévision publique.
Le dossier de l’affaire Floribert Chebeya a été volé chez l’un des avocats des parties civiles, a annoncé dans un communiqué l’ONG congolaise la Voix des sans-voix (VSV), fondée par le militant des droits de l’Homme assassiné en 2010.
Prévue le 9 avril, la reprise du procès en appel de l’affaire Chebeya a une nouvelle fois été reportée au bout de quelques minutes. La Voix des sans-voix, l’ONG que dirigeait le défenseur des droits de l’Homme assassiné en 2010, a pour sa part refusé d’assister à une « parodie de justice » destinée à soustraire le « principal accusé », John Numbi, à la justice.
Le documentaire de Thierry Michel « L’affaire Chebeya, un crime d’État ? » n’en finit pas d’indisposer en RDC. Alors que le général John Numbi, suspect numéro un dans l’assassinat de Floribert Chebeya, a saisi la justice belge pour faire interdire la diffusion de l’affiche du film, les autorités congolaises ont quant à elles refusé de délivrer un visa au réalisateur belge.
Refoulé dimanche à son arrivée à l’aéroport de Kinshasa par les autorités congolaises, le réalisateur belge Thierry Michel, auteur du film « L’Affaire Chebeya », a rendu public, mardi 10 juillet, le témoignage d’un policier affirmant avoir assisté à l’assassinat du directeur de l’ONG La voix des sans voix. Un témoignage qui pourrait relancer le procès en appel qui doit rependre le 17 juillet.
Le procès en appel de l’affaire Chebeya a commencé le 19 juin, à Kinshasa. La famille du militant des droits de l’homme tué en 2010 veut que l’ancien chef de la police congolaise soit jugé.
Malgré la douleur, Annie Chebeya, la veuve du militant des droits de l’homme congolais assassiné, est bien décidée à poursuivre le combat. Pour elle, la justice n’a pas été rendue malgré le procès filmé par Thierry Michel. Un documentaire-témoignage qui sort le 4 avril en France, en partenariat avec Jeune Afrique.
La cour militaire de Kinshasa a prononcé son verdict. Quatre officiers de police congolais ont été condamnés à mort pour l’assassinat de Floribert Chebeya, dont l’ex-adjoint de l’ancien chef de la police John Numbi. Un autre soldat a écopé d’une peine de perpetuité et trois autres ont été acquittés.
Le chef des services spéciaux de la police de Kinshasa, Unyon Vakpa, a été entendu dans le cadre du procès pour assassinat de Floribert Chebeya, militant de l’ONG la Voix des sans Voix. L’officier dévoile les liens existant entre l’un de ses subalternes, Daniel Mukalay, et son supérieur le général Numbi.