Floribert Chebeya était un militant des Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo (RDC). Il a créé à la fin des années 1980 l’ONG la « Voix des Sans Voix » (VSV). L’association défend les prisonniers politiques, et touchent à des sujets sensibles, comme la suppression de la Cour d’ordre militaire, instituée par Laurent-Désiré Kabila. Il est assassiné le 2 juin 2010. À sa mort, plusieurs organisations et Haut-fonctionnaires des Nations Unies ont appelé à une enquête, à l’image d’ Amnesty International ou de Ban Ki-Moon. Cinq policiers ont été condamnés en 2011 à l’issue de celle-ci, considérée comme bâclée par les parties civiles.
La première audience des prévenus a eu lieu à Kinshasa. Huit policiers sont jugés pour le meurtre du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya. Le procès reprendra le 3 décembre.
La justice militaire de République démocratique du Congo va juger huit policiers dans l’affaire du meurtre de Floribert Chebeya, un militant des droits de l’homme retrouvé mort en juin dernier.
Le dossier relatif au meurtre du défenseur des droits de l’homme Floribert Chebeya a été confié à une cour militaire. Pour l’ONG la Voix des sans voix, il s’agit d’une manœuvre calculée pour ne pas traduire en justice le « suspect numéro un » : le général Numbi, ex-chef de la police de RDC.
Trois mois après la mort de Floribert Chebeya, l’ONG dont il était président dénonce les lenteurs de la justice et demande l’ouverture d’une commission d’enquête internationale indépendante.
Le militant des droits de l’homme Floribert Chebeya a subi des mauvais traitements avant de succomber, probablement à un arrêt cardiaque, conclut le rapport d’autopsie des experts néerlandais.
Près d’un millier de personnes, dont des diplomates et des ministres, ont participé, samedi à Kinshasa, aux obsèques de Floribert Chebeya. Le militant congolais des droits de l’homme a été retrouvé mort début juin dans des circonstances encore mystérieuses.
L’enquête sur la mort du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya a été transférée à la justice militaire. D’après une déclaration du procureur jusqu’alors en charge du dossier, ses assassins présumés seraient en effet issus de l’armée.
Floribert Chebeya était une figure de la société civile, consultée par les Nations unies, et luttant sur les terrains les plus sensibles depuis la fin des années 1980.
Une dizaine de policiers, en majorité des officiers, ont été arrêtés depuis le début de l’enquête sur le meurtre du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya, d’après une source du ministère de l’Intérieur. Parmi eux, le colonel Daniel Mukalay, « exécutant » présumé de l’assassinat, qui aurait mis en cause le patron de la police, le général John Numbi, placé en résidence surveillée.
Le chef des services spéciaux de la police en RD Congo, arrêté avec d’autres policiers dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Floribert Chebeya, « est passé aux aveux et a mis en cause » son chef, a-t-on appris dimanche de source proche de la présidence.
Le corps du président de l’ONG « La Voix des sans voix » (VSV), retrouvé mercredi, présente des traces de sang et un gonflement au niveau du cou et du front d’après un militant de l’organisation qui a pu le voir à la morgue de Kinshasa. Les Etats-Unis ont réclamé une enquête « indépendante » « sous la supervision de l’ONU » sur les causes de son décès.
Le président de l’ONG La Voix des sans-voix a été retrouvé mort dans sa voiture, près de Kinshasa. Son chauffeur, également membre de l’organisation, a disparu, selon la police. Mais plusieurs ONG de défense des droits de l’homme remettent la version officielle en cause et dénoncent un « assassinat ignoble ».