Sitôt ouvert ce 21 août devant la Cour constitutionnelle, le nouveau procès de l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila a été renvoyé au 4 septembre. Le principal accusé, qui dénonce un complot politique et pointe la responsabilité du chef de l’État, Félix Tshisekedi, était absent.
Près de trois mois après son arrestation, le conseiller spécial du leader d’Ensemble pour la République se retrouve pour la première fois devant les juges de la Cour militaire de Kinshasa-Gombe ce jeudi 17 août.
La Haute Cour militaire congolaise a autorisé, ce 16 août, la remise en liberté de quatre co-accusés de l’ancien conseiller sécurité de Félix Tshisekedi. Lui-même n’est toujours pas rentré en RDC.
Un an après avoir bénéficié d’une liberté provisoire assortie d’une autorisation d’aller se faire soigner à l’étranger, l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président congolais Félix Tshisekedi n’est toujours pas rentré. Et son procès a repris le 9 août à la Haute Cour militaire.
Candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre, l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila sera l’une des têtes d’affiche de l’opposition à ce scrutin. Il s’appuie sur des collaborateurs de longue date, issus du milieu politique, économique ou judiciaire.
« Fortunat Biselele : les secrets d’une disgrâce » (2/2). L’ancien puissant conseiller privé de Félix Tshisekedi fut, au début du mandat du président, un intermédiaire incontournable entre Kigali et Kinshasa. L’ANR l’a questionné sur ses relations avec certains des principaux sécurocrates rwandais.
Fils d’un haut dignitaire de Mobutu, Kahumbu Mandungu Bula a aussi été l’un des hommes au cœur du rapprochement entre le chef de l’État et les Émirats arabes unis.
Longtemps l’un des hommes les plus puissants de RDC, l’ancien conseiller privé de Félix Tshisekedi a bénéficié d’une mise en liberté provisoire le 22 juillet, après sept mois de détention à la prison de Makala. Retour sur le parcours d’un incontournable du pouvoir tombé en disgrâce.
Ce mardi 10 janvier, il a annoncé qu’il quittait ses fonctions de gouverneur du Lualaba, en RDC. La fin de deux années de bras-de-fer pour l’ancien ministre de Joseph Kabila.
Le président congolais reste sur une ligne dure face au Rwanda, qu’il accuse de soutenir le M23. Pour gérer ce dossier hautement sensible, il compose depuis des mois avec un entourage où se côtoient des partisans d’une position ferme et d’autres, favorables à une posture plus ouverte vis-à-vis de Kigali.
Accusé de complot, l’ex-conseiller sécurité du président Félix Tshisekedi compte rester en France, où il reçoit des soins, alors que son procès reprend ce vendredi 30 septembre.
En liberté provisoire, l’ex-conseiller de Félix Tshisekedi a été transporté en France le 19 août pour y recevoir des soins. Un chef d’État de la région a favorisé son départ, préparé par ailleurs en coulisses avec l’appui de précieux soutiens. Explications.
« Affaire Beya : les dessous de la chute d’un puissant » (2/2). Incontournable à Kinshasa, disposant d’entrées dans tous les palais de la région, l’ex-conseiller de Félix Tshisekedi lui a-t-il dissimulé des informations capitales ? Pendant trois mois, il a été confronté aux inspecteurs. Second volet de notre enquête.
« Affaire Beya : les dessous de la chute d’un puissant » (1/2). Jeune Afrique s’est procuré le dossier de l’instruction menée contre l’ex-« monsieur sécurité » : une quarantaine de PV d’auditions, d’extraits de conversations WhatsApp ou encore de comptes-rendus de perquisitions… Tshisekedi ou Kabila, à qui l’ancien conseiller était-il loyal ? Premier volet de notre enquête.
L’ancien « Monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi, dont le procès s’est ouvert le 3 juin devant la Haute cour militaire, étoffe son équipe de défense. Il a fait appel à l’ancien associé du ministre français Éric Dupont-Moretti.
Le procès de l’ancien conseiller sécurité de Félix Tshisekedi s’est ouvert ce vendredi 3 juin devant la Haute cour militaire. François Beya est apparu « serein », vêtu de la veste de prisonnier.
Liens avec John Numbi, injures contre Félix Tshisekedi…. Jeune Afrique a eu accès, en exclusivité, au détail des charges retenues contre l’ancien conseiller sécurité du chef de l’État, dont le procès s’ouvre le 3 juin.
Le sort de l’ancien « Monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi préoccupe plusieurs présidents de la région, chez qui il avait ses entrées. Discrètement, ils dépêchent des émissaires à Kinshasa.
Pilier de la stratégie américaine à Kinshasa, le diplomate, qui entretenait par ailleurs des relations conflictuelles avec Joseph Kabila et François Beya, s’apprête à quitter le pays.
Transféré à la prison de Makala le 4 avril, l’ancien conseiller du chef de l’État a reçu plusieurs membres de sa famille et leur a livré le récit de ces deux derniers mois. Il est désormais entendu par les magistrats de l’auditorat militaire.
Deux mois après son arrestation, l’ancien « monsieur sécurité » du chef de l’État est désormais incarcéré à la célèbre prison kinoise. Ultime audition, courrier au cardinal Fridolin Ambongo… Voici les coulisses de ce nouveau rebondissement de « l’affaire Beya ».
Le chef de l’État s’est défait de certaines des personnalités les plus influentes de son entourage, à commencer par celles qui jouaient les intermédiaires entre lui et son prédécesseur, Joseph Kabila. Désormais seul aux commandes, Tshisekedi saura-t-il convaincre les Congolais en 2023 ?
Plus d’un mois après son arrestation, l’ancien conseiller sécurité de Félix Tshisekedi est toujours aux mains de l’ANR. Le chef de l’État cherche une issue à cette encombrante affaire.
Propulsé à la tête des renseignements congolais au début du mois de décembre, le patron de l’ANR a joué un rôle central dans la disgrâce de François Beya, ce conseiller sécurité de Tshisekedi que l’on pensait intouchable.
Interpellé le 5 février, le conseiller sécurité du président est soupçonné d’atteinte à la sureté de l’État. Une accusation gravissime pour un homme réputé intouchable qui, depuis Mobutu, avait su naviguer au cœur du pouvoir.
Près de 5 000 militaires de la garde républicaine ont défilé le 12 février dans les rues de Kinshasa. Simple « exercice de routine », comme le dit la présidence, ou démonstration de force ?
Une semaine après l’arrestation du conseiller sécurité du président Félix Tshisekedi, les spéculations vont bon train autour des raisons de sa « chute ». Et certains pourraient s’en frotter les mains.