François Bozizé est un homme politique centrafricain né en 1946 à Mouila, au Gabon. Président de la République depuis le coup d’État en mars 2003, il est renversé dix ans plus tard en mars 2013 et s’enfuit au Cameroun. Il est candidat à la présidentielle du 18 octobre 2015.
Limogé de la coordination de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), dont il avait pris la tête en 2020, l’ancien président centrafricain est de plus en plus isolé. Courtisés par Faustin-Archange Touadéra, ses proches pourraient l’abandonner un à un.
Fin juillet, Ali Darassa a fait part de son intention de rendre les armes et de négocier avec le pouvoir de Faustin-Archange Touadéra. Mais à quoi joue vraiment le leader rebelle, ouvertement désavoué par l’ancien président François Bozizé ? Coulisses.
Il fut président de la jeunesse du parti de François Bozizé, il fait aujourd’hui partie des proches de l’actuel président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra. Sa mission : limiter l’influence de son ancien mentor. Portrait.
Soupçonné par Bangui de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, l’ancien président centrafricain bénéficie toujours de la protection d’Umaro Sissoco Embaló, qui l’a accueilli à la demande de l’UA et de la CEEAC.
La Cour pénale spéciale (CPS) enquête notamment sur des crimes qui auraient été commis par sa Garde présidentielle entre 2009 et 2013. Des faits assimilables à des crimes contre l’humanité, selon cette juridiction.
Rompu aux polémiques, le conseiller spécial du chef de l’État est devenu incontournable. Membre de la famille présidentielle, il ne manque pas de s’en vanter sur les réseaux sociaux. Non sans créer des tensions.
Depuis plusieurs années, Kigali s’est imposé comme l’un des principaux soutiens du président centrafricain. Son premier argument : assurer, aux côtés des Russes de Wagner, la sécurité de Faustin-Archange Touadéra. Premier volet de notre reportage « Bangui, made in Kigali ».
Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a annoncé que son bureau abandonnait les charges pesant contre le Centrafricain Maxime Mokom. Ce dernier était notamment accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Depuis quelques années, le débat sur le nombre de mandats effectués par les chefs d’État agite l’opinion publique africaine. Et nombreux sont ceux qui établissent une corrélation entre la limitation de la durée au pouvoir et la gouvernance idéale. À tort, selon Rachid Ndiaye.
Transitions après les coups d’État en Afrique de l’Ouest, progression du terrorisme, sentiment anti-français… De passage à Paris, le président de la Guinée-Bissau, qui achève son mandat à la tête de la Cedeao, a accordé un entretien exclusif à JA.
L’ancien président centrafricain, en Guinée-Bissau depuis mars, prend soin de ne pas attirer l’attention. Mais il n’en garde pas moins quelques précieux contacts à Bangui.
De la récolte à l’exportation vers Dubaï, le groupe Wagner a pris le contrôle du secteur diamantaire centrafricain. Intimidation des exploitants locaux, soutien du gouvernement, alliance avec les réseaux libanais… Plongée dans les arcanes d’un business aussi opaque qu’inquiétant.
Lieutenant de Faustin-Archange Touadéra en Centrafrique, l’ancien prêtre vient de prendre la tête du parlement de la Cemac. L’homme, que l’on dit pro-russe, proche de Wagner et plein d’ambition, est de plus en plus incontournable.
En Centrafrique mais surtout au Soudan, où il joue la carte Burhane quand les Russes soutiennent Hemetti, William Burns, le patron de la CIA, accentue ses efforts pour limiter l’influence du groupe Wagner et de son financier.
Dix ans jour pour jour après la chute de François Bozizé, le 24 mars 2013, Jeune Afrique vous propose le récit de l’offensive éclair de la rébellion sur Bangui et la fuite éperdue du président centrafricain jusqu’au Cameroun.
En exil à Bissau depuis le 3 mars, François Bozizé réaffirme publiquement son engagement dans la rébellion de la Coalition des patriotes pour le changement. L’ex-chef de l’État centrafricain dit aussi vouloir poursuivre son combat pour renverser Faustin-Archange Touadéra.
Selon les informations de Jeune Afrique, l’ancien président centrafricain a rejoint la Guinée-Bissau ce 3 mars. Le début d’un nouvel exil favorisé par les diplomaties américaine et angolaise.
Le lieutenant-colonel Damiba, Nabil Karoui, Denis Sassou Nguesso, Laurent Gbagbo, le général « Hemetti »… Tels sont quelques-uns des clients de cet obscur lobbyiste israélo-canadien aux méthodes discutables.
François Bozizé pourrait prochainement quitter le Tchad pour la Guinée-Bissau. Sollicité par les Américains, le président Umaro Sissoco Embaló a en effet donné son accord de principe pour accueillir l’ancien chef d’État dans son pays.
Formé au Tchad, engagé dans la rébellion en Centrafrique, le ministre de l’Élevage de Faustin-Archange Touadéra est aujourd’hui l’un des partenaires privilégiés du groupe Wagner à Bangui. Une histoire digne d’un roman d’espionnage.
L’ancien président centrafricain François Bozizé va-t-il devoir quitter N’Djamena ? Faustin-Archange Touadéra semble en tout cas décidé à l’éloigner définitivement de son pays, et même de la région.
Quatre jours après l’attaque de Bossangoa, le déroulé des événements se précise. Et le regard des autorités centrafricaines se tourne de plus en plus vers l’ancien président François Bozizé, exilé au Tchad, et ses fils, très actifs dans la sous-région.
Deux jours après l’attaque du camp de l’armée centrafricaine et de ses alliés russes, l’entourage de Faustin-Archange Touadéra et celui de Mahamat Idriss Déby Itno ont pour principal suspect François Bozizé. Explications.
Depuis que les positions de l’armée centrafricaine et de ses alliés russes de Wagner ont été frappées à Bossangoa le 28 novembre, la tension monte à Bangui. Le gouvernement affirme en coulisses détenir les preuves d’une offensive préparée par la CPC, qui utiliserait des bases arrière au Tchad.
Attendue au tournant, la présidente de la Cour constitutionnelle centrafricaine s’est opposée à toute procédure visant à modifier la loi fondamentale, s’attirant autant de critiques que d’éloges.
Lancé dans une réforme constitutionnelle, le président centrafricain parie sur une opposition divisée, une communauté internationale désabusée et des alliées rwandais et russes solides.
C’est le Tchad qui a confié Maxime Mokom à la Cour pénale internationale, lundi 14 mars. Il est soupçonné de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
En exil, l’ancien homme fort de Bangui se fait discret. Entre conversations téléphoniques avec des chefs d’État et médiations souterraines au sein de son parti politique, il reste toutefois actif. Jeune Afrique lève le voile sur la « retraite » de François Bozizé à N’Djamena.