François Bozizé est un homme politique centrafricain né en 1946 à Mouila, au Gabon. Président de la République depuis le coup d’État en mars 2003, il est renversé dix ans plus tard en mars 2013 et s’enfuit au Cameroun. Il est candidat à la présidentielle du 18 octobre 2015.
Si l’armée, épaulée par les Russes, continue de lancer des assauts contre les poches de résistance de la coalition menée par François Bozizé, le chef de l’État a élaboré une stratégie afin d’en pousser les membres à se rendre. Explications.
« Sauve qui peut ! » 4/6. En mars 1982, en Centrafrique, la tentative de coup d’État d’Ange-Félix Patassé tourne au fiasco. Il s’enfuit déguisé pour se réfugier à l’ambassade de France, tandis que son complice, François Bozizé, se terre pour échapper à ses poursuivants. Récit de ces folles journées.
Bozizé et Patassé, Mobutu, Bédié, Amadou Toumani Touré, Mnangagwa, Atangana Kouna… Tous ces hommes qui ont un jour été puissants, et qui parfois le sont redevenus, ont un point commun : ils ont été contraints de quitter leur pays. Toute la semaine, « Jeune Afrique » vous fait le récit de ces fuites inattendues, et parfois rocambolesques.
Alors que les négociations de paix se poursuivent en Centrafrique, les services de renseignements angolais et soudanais ont proposé au gouvernement et aux groupes armés de signer de nouveaux engagements.
En 2020, l’ancien Premier ministre centrafricain pensait pouvoir compter sur le soutien du chef de l’État déchu. Mais, à peine scellé, leur pacte volait en éclats, comme le raconte celui qui s’est senti floué.
La communauté Sant’Egidio a réuni en Italie des personnalités de l’opposition et du gouvernement pour préparer le dialogue national centrafricain. Des échanges mouvementés, dont Jeune Afrique dévoile les coulisses.
Régulièrement engagée dans les médiations en Afrique, la communauté catholique s’implique dans le futur dialogue national centrafricain. Rendez-vous est donné à Rome à la fin du mois de septembre.
Réélu fin 2020 dans un contexte sécuritaire difficile, le président centrafricain clame ne souhaiter qu’une chose : la paix et la justice. Relation avec la Russie, présence de Wagner, dialogue avec l’opposition, poursuites contre François Bozizé… Il a répondu en exclusivité aux questions de « Jeune Afrique ».
« Wanted » (2/4) – L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro, le candidat malheureux à la présidentielle togolaise Agbéyomé Kodjo ou encore le Centrafricain François Bozizé, président devenu maquisard… Ils sont accusés de complot, de tentative de coup d’État ou de déstabilisation et vivent désormais en exil.
Lors du sommet de la Conférence internationale pour l’Afrique des Grands Lacs le 13 septembre en Angola, la crise centrafricaine sera au centre des débats. En attendant, Luanda s’active pour régler au plus vite le casse-tête que représente François Bozizé.
« La symphonie africaine de Poutine » (1/2). Incontournable au Soudan et en Centrafrique, présente en sous-main au Sahel, cette société de sécurité privée officieuse liée au maître du Kremlin est de plus en plus active sur le continent. De Khartoum à Bamako, en passant par Bangui et Saint-Pétersbourg, plongée dans le monde interlope des vrais-faux mercenaires.
Le gouvernement centrafricain souhaite obtenir la coopération tchadienne pour contrôler et ratisser la zone frontalière entre les deux pays, où l’ancien président a trouvé refuge.
Les Centrafricains votent dimanche pour élire les 49 députés des circonscriptions où le scrutin n’avait pas pu avoir lieu au premier tour il y a cinq mois en raison d’une offensive rebelle.
L’arrestation d’un ressortissant français détenteur d’un important stock d’armes et soupçonné « d’activités subversives » par les autorités centrafricaines met Bangui en émoi.
Mi-mars, François Bozizé a pris la tête de la coalition rebelle en Centrafrique avec un objectif : renverser Faustin-Archange Touadéra. De retour dans le maquis, l’ancien président paraît en mauvaise posture mais il a toujours su se tirer des mauvais pas.
Une information judiciaire est en cours afin de faire la lumière sur la création de la rébellion de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). D’abord centrée sur François Bozizé, cette enquête tente de faire le lien entre l’ancien président et les opposants Anicet-Georges Dologuélé, Martin Ziguélé et Karim Meckassoua. JA a eu accès au dossier.
Le président centrafricain veut entamer un dialogue, dont les rebelles de la CPC et François Bozizé seront a priori exclus. Au grand dam de l’opposition, qui demande plus d’inclusion.
L’ancien président va quitter la direction de son parti, le Kwa Na Kwa. Il a en effet annoncé à ses troupes qu’il prenait la tête de la Coalition des patriotes pour le changement et qu’il souhaitait se consacrer à la coordination des groupes armés.
Libéré en septembre au Tchad, Baba Laddé s’est depuis exilé au Cameroun, au Nigeria et maintenant au Sénégal. Depuis Dakar, il affirme vouloir rentrer à N’Djamena et tourner la page des années Déby.
Le 27 février, un sommet sur la crise centrafricaine doit se tenir en Angola. Autour des chefs d’État de la région, plusieurs personnalités sont attendues, dont François Bozizé et Noureddine Adam. Mais les négociations ne sont pas achevées.
Sous l’impulsion du président angolais, la CEEAC s’active sur le terrain pour convaincre les groupes de la Coalition des patriotes pour la Centrafrique (CPC) et François Bozizé de participer à un dialogue le 2 mars à Luanda.
Les rebelles de la CPC, dont François Bozizé est accusé d’être le principal chef, bloquent la route reliant Bangui au Cameroun. Un axe vital pour les populations, mais aussi pour Faustin-Archange Touadéra, qui cherche à éviter l’asphyxie de la capitale.
Alors que la crise s’enlise en Centrafrique, où les groupes armés font face au président réélu Faustin-Archange Touadéra, l’Angola tente une médiation.
Arrivé deuxième à l’issue de la présidentielle du 27 décembre, Anicet-Georges Dologuélé conteste la régularité de la réélection de Faustin-Archange Touadéra et affirme avoir été « pénalisé » dans les urnes par l’appel au boycott lancé par l’ancien président, François Bozizé.
Ancien numéro deux de la Séléka, le leader du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique est un des chefs de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), dont les troupes ont attaqué Bangui le 13 janvier.
Neuf opposants, dont Anicet-Georges Dologuélé et Martin Ziguélé, ont déposé ce 6 janvier auprès de la Cour constitutionnelle un recours collectif en annulation de la présidentielle. Ils dénoncent des « fraudes massives » de la part des partisans du président Touadéra.
Réfugié dans sa région natale de Bossangoa, François Bozizé affirme que sa tête a été mise à prix par Faustin-Archange Touadéra. Voici comment, entouré d’une poignée de militaires, il élabore sa stratégie pour vaincre son ancien Premier ministre.
Réélu au premier tour de la présidentielle, Faustin-Archange Touadéra a gagné son pari. Mais que fera-t-il de son second mandat ? Mis sous pression par les groupes armés, contesté par une opposition qui ne reconnaît pas une élection tronquée, le président ne bénéficie que d’une faible légitimité.
Quatre jours après un premier tour perturbé par les groupes rebelles, la coalition de l’opposition a demandé mercredi « l’annulation pure et simple » de la présidentielle et des législatives.
Si la si redoutée attaque de Bangui par les groupes armés coalisés – et soutenus par François Bozizé – n’a finalement pas eu lieu lors du scrutin du 27 décembre, la capitale centrafricaine peine à retrouver la sérénité, alors que les résultats de la présidentielle ne sont toujours pas connus.