François Bozizé est un homme politique centrafricain né en 1946 à Mouila, au Gabon. Président de la République depuis le coup d’État en mars 2003, il est renversé dix ans plus tard en mars 2013 et s’enfuit au Cameroun. Il est candidat à la présidentielle du 18 octobre 2015.
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche en Centrafrique pour des élections présidentielle et législatives sous extrême tension dans un pays sous la menace d’une nouvelle offensive rebelle contre le régime du sortant et favori, Faustin-Archange Touadéra.
Les Casques bleus et les forces centrafricaines ont repris mercredi Bambari, la quatrième ville du pays, aux rebelles qui s’en étaient emparés la veille, à cinq jours des élections présidentielle et législatives.
À quelques jours de la présidentielle et des législatives, la tension est montée d’un cran entre le président sortant, Faustin-Archange Touadéra, et ses adversaires. Les observateurs redoutent que les groupes armés ne parviennent à faire dérailler le processus.
Le Rwanda a envoyé des troupes en Centrafrique, a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi le ministère rwandais de la Défense. Bangui a également annoncé le déploiement de « plusieurs centaines » de soldats russes.
Le parti de l’ancien président centrafricain François Bozizé a démenti dimanche toute tentative de coup d’État, alors que le gouvernement l’accuse de vouloir mener un putsch, à une semaine des élections présidentielle et législatives.
Sa candidature rejetée par la Cour constitutionnelle, François Bozizé a vu ses rêves de reconquête du fauteuil présidentiel s’évanouir. Il compte bien cependant peser sur les débats et a annoncé soutenir un autre opposant : Anicet-Georges Dologuélé.
L’invalidation de la candidature de l’ex-chef d’État centrafricain à la présidentielle a provoqué la colère dans les rangs du Kwa Na Kwa, son parti. Elle pourrait cependant ressusciter des alliances politiques au sein de l’opposition.
La Cour constitutionnelle a invalidé la candidature de François Bozizé à la présidentielle prévue le 27 décembre prochain. Quatre autres candidats ont été recalés.
À l’approche des législatives du 27 décembre et alors que les deux-tiers du territoire sont encore occupés par des milices, la Cour constitutionnelle centrafricaine envoie un signal fort en écartant les candidatures des membres de groupes armés. Parmi eux, des ex-Séléka, des antibalaka mais également des membres du parti au pouvoir.
L’ancien président centrafricain, qui avait fui Bangui devant l’avancée des rebelles en 2013, a déposé son dossier de candidature à la présidentielle escorté par plusieurs centaines de militants.
Anicet-Georges Dologuélé est de nouveau candidat à la présidentielle centrafricaine, dont le premier tour est fixé au 27 décembre. Voici ceux sur qui l’ex-Premier ministre s’appuie pour conquérir le pouvoir.
Candidat à la présidentielle centrafricaine du 27 décembre, Mahamat Kamoun estime pourtant que les conditions ne sont pas réunies pour organiser le scrutin. Délais intenables, risques de fraude, insécurité… L’ex-Premier ministre s’explique face à Jeune Afrique.
Candidat à l’élection présidentielle de décembre prochain, l’ancien chef de l’État espère mettre définitivement derrière lui ses sept longues années d’exil et reconquérir, enfin, « son » palais présidentiel.
Rien ne va plus entre l’ancien leader anti-Balaka Maxime Mokom, devenu ministre du Désarmement, et le Premier ministre Firmin Ngrebada. D’un côté, on crie à la trahison. De l’autre, à l’acharnement. Et la tension monte d’autant plus autour du « cas » de ce neveu de François Bozizé que l’échéance de la présidentielle approche.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a voté à l’unanimité la reconduction de l’embargo sur les armes à destination de la Centrafrique. Le gouvernement et la présidence ne cachent pas leur colère.
Le parti Kwa na Kwa s’apprête à désigner François Bozizé comme son candidat à la présidentielle de décembre prochain. L’occasion pour l’ancien chef de l’État centrafricain de muscler sa communication à Bangui, au grand dam des partisans de Faustin-Archange Touadéra, qui y voient une « provocation ».
Le président congolais Denis Sassou Nguesso a discrètement reçu à Oyo les opposants centrafricains François Bozizé et Karim Meckassoua. Voici les détails exclusifs d’une médiation visant à apaiser leurs relations avec le chef de l’État Faustin-Archange Touadéra.
Fief historique de François Bozizé, la région de l’Ouham est devenue une terre de conquête pour Faustin Archange Touadera qui compte bien être reconduit pour un second mandat lors de la présidentielle de décembre 2020.
Face aux sorties de François Bozizé et de son parti, le Kwa na Kwa, Faustin Archange Touadéra mobilise les troupes de son Mouvement cœurs unis (MCU) pour ne pas se laisser déborder, notamment dans l’Ouham. Dans l’ombre, six hommes sont à la manœuvre.
L’ex-chef de l’État, de retour à Bangui depuis décembre 2019, s’appuie sur une poignée de fidèles pour conserver ses chances de reconquérir la magistrature suprême.
Les tensions sont montées ces derniers jours entre le président Faustin-Archange Touadéra et son prédécesseur, François Bozizé, potentiels adversaires pour la présidentielle de décembre prochain. Pourtant, le chef de l’État s’appuie toujours sur plusieurs anciens proches de Bozizé, hommes d’affaires comme militaires.
Le procureur général de Bangui accuse les six militaires interpellés par les forces de l’ordre, vendredi, d’avoir voulu attaquer la prison de Ngargaba. Des accusations réfutées par le Kwa na Kwa (KNK), qui dénonce une tentative d’arrestation de l’ancien président François Bozizé.
Le conseiller sécurité de Félix Tshisekedi s’est récemment rendu à Bangui. Il tenterait discrètement de convaincre François Bozizé de renoncer à une candidature à la présidentielle.
Le retour à Bangui de Michel Djotodia et, surtout, celui de François Bozizé ont changé la donne. Au grand dam de Faustin-Archange Touadéra, qui voit la présidentielle approcher à grands pas.
L’ancien président centrafricain François Bozizé a déclaré lundi que rien ne l’empêchait d’être candidat à la présidentielle de 2020, lors de sa première rencontre avec la presse depuis son retour à Bangui à la mi-décembre.
Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, qui a rencontré son prédécesseur François Bozizé, a également mis la pression à l’ex-chef de l’État Michel Djotodia pour qu’il annule certaines rencontres.
L’ancien président François Bozizé a été reçu par l’actuel chef de l’État Faustin-Archange Touadéra après plusieurs semaines d’attente. Une rencontre courte et discrète qui marque une reprise de dialogue entre les deux hommes.
L’ancien chef de l’État centrafricain, François Bozizé, n’a toujours pas rencontré son successeur Faustin-Archange Touadéra. Ce dernier rechignerait à céder à plusieurs exigences de Bozizé.
L’ancien président centrafricain Michel Djotodia a atterri vendredi 10 janvier au matin à l’aéroport de Bangui, en provenance de Cotonou, au Bénin. Il y vivait en exil depuis sa chute, en 2014.