François Bozizé est un homme politique centrafricain né en 1946 à Mouila, au Gabon. Président de la République depuis le coup d’État en mars 2003, il est renversé dix ans plus tard en mars 2013 et s’enfuit au Cameroun. Il est candidat à la présidentielle du 18 octobre 2015.
Officiellement, il est un militant comme les autres, « à la disposition de son parti ». Mais l’ancien Premier ministre prépare déjà la présidentielle prévue dans un an.
François Bozizé, en exil depuis sa chute en 2013, est rentré à Bangui, a-t-on appris ce lundi. L’ancien président centrafricain, toujours sous sanction des Nations unies, prépare sa candidature à la présidentielle de décembre 2020.
Bientôt la fin de l’exil forcé ? Avec 2020 en point de mire, l’ex-chef de l’État, fort de son assise électorale, est déterminé à faire lever les sanctions de l’ONU à son encontre.
Le mandat d’arrêt international émis par la Centrafrique en 2013 donne peu de sueurs froides à François Bozizé, et pour cause : aucune autorité n’a cherché à l’appliquer ces six dernières années.
Fort des conclusions d’un rapport de la Cour des comptes, l’ancien président de l’Assemblée nationale centrafricaine, destitué en octobre 2018 sur fond d’accusations de détournements de fonds et de lutte d’influence entre Russes et Occidentaux, a l’intention de saisir la Cour constitutionnelle pour dénoncer ce qu’il qualifie de « putsch ».
Anicet-Georges Dologuélé, le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 en RCA, est très remonté contre son ancien adversaire, Faustin-Archange Touadéra, et dénonce la main tendue à des leaders de groupes rebelles, dont plusieurs ont été nommés à la primature.
Mahamat Tahir, alias « Apo », un chef de milice du quartier à majorité musulmane de Bangui, le PK5, a été tué dimanche 25 novembre par un commerçant du secteur théâtre d’un regain de violence ces derniers jours, a-t-on appris auprès d’un imam et de plusieurs habitants.
L’ancien chef de milice centrafricain Alfred Yekatom, surnommé « Rambo », comparaît vendredi 23 novembre pour la première fois devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Centrafrique.
L’ex-maire de Cotonou, Léhady Soglo, est visé par un mandat d’arrêt international, l’Unita veut faire front commun avec le FNLA et la Casa-Ce, Marie-Reine Hassen est à la manœuvre de la coalition Siriri en Centrafrique… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Au nom d’accords de défense liant Bangui et Paris, le 6 mars 2007, des parachutistes français sont envoyés à Birao. Une fois de plus, ils viennent en aide à François Bozizé qui fait face à une rébellion qui préfigure la Séléka.
Depuis son élection en février 2016, à la tête du pays, le président Centrafricain peine à résoudre la situation de crise sécuritaire, économique et sociale qui frappe le pays. Pour faire face, cet ancien Premier ministre du président déchu François Bozizé entend resserrer les rangs. Six hommes composent son premier cercle, vieux compagnons ou membres de sa famille.
Une nouvelle fois, des ex-Séléka puissants sont placés à des postes stratégiques à Bangui. Le décret publié ce mercredi 11 octobre par la présidence annonce l’arrivée de deux cadres de l’ancienne rébellion au sein du cabinet du Faustin-Archange Touadéra.
Dans son essai intitulé « Oubangui-Chari, le pays qui n’existait pas », le journaliste français Jean-Pierre Tuquoi revient sur l’histoire tourmentée de la nation centrafricaine, ballotté depuis des années d’un coup d’État à un autre.
Au lendemain de sa rentrée politique à Bangui, le 15 septembre, le parti politique de l’ancien président François Bozizé, le Kwa Na Kwa, a réclamé un dialogue politique et le retour de son président fondateur, en exil depuis sa chute en 2013. Le secrétaire général du parti, Bertin Béa, qui a reçu « Jeune Afrique » chez lui, envisage également de voir l’actuel chef de l’État, Faustin-Archange Touadéra, représenter le KNK à la prochaine présidentielle. Interview.
Le Kwa Na Kwa (KNK), parti de l’ancien président François Bozizé, compte dorénavant un ministre au gouvernement : Jean-Louis Opalegna, à la Fonction publique.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des check-up réguliers. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les chefs d’État africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Et s’ils sont vraiment malades, ils ne l’avouent qu’en dernier recours. Jeune Afrique a passé en revue l’état de santé de dix-huit dirigeants du continent.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent, ou gouvernaient, dans le cas de François Bozizé.
Le gel de fonds prononcé en 2015 par la Conseil de l’Union européenne à l’encontre du Bureau d’achat de diamants en Centrafrique (Badica) et sa filiale belge Kardiam, dont elles contestaient le bien fondé, a été confirmé jeudi par le Tribunal de l’Union européenne.
Le président de l’Assemblée nationale centrafricaine revient pour Jeune Afrique sur les récentes violences survenues dans le pays, notamment à Bangassou, et met les choses au clair concernant les rumeurs qui circulent à Bangui sur l’ancien président de la République.
La résurgence des violences en Centrafrique a fait fuir 88 000 personnes depuis le début du mois, a annoncé mardi le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés.
De la RD Congo à la Centrafrique, Saifee Durbar, l’un des hommes d’affaires les plus influents du continent, a engrangé des milliards et se prévaut de détenir de lourds secrets. JA l’a rencontré.
Deux miliciens bien connus, Abdoulaye Hissène, ex-Séléka et Maxime Mokom, anti-balaka, sont considérés comme à l’origine des violences qui ont frappé Bangui en 2015 et 2016 par le Trésor américain. Celui-ci a décidé de les sanctionner en gelant notamment leurs avoirs.
À peine plus de quinze ans après la création d’Areva, en 2001, alors appelé à devenir, sous la houlette d’Anne Lauvergeon, le « grand acteur intégré du nucléaire », l’aventure atomique française est un fiasco.
Renversé il y a tout juste quatre ans, le 24 mars 2013, et confiné dans une villa de Kampala (Ouganda), où il vit en exil sans pouvoir voyager (sur décision du Conseil de sécurité de l’ONU), l’ancien président centrafricain François Bozizé, 70 ans, se sent délaissé par ses ex-pairs d’Afrique centrale et dénonce un « acharnement » contre lui et sa famille.
Faustin-Archange Touadéra a-t-il rencontré François Bozizé le 27 août à Nairobi en marge de la sixième Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique (Ticad VI), comme l’affirment des sources diplomatiques ?
Les vainqueurs du premier tour lui doivent leur succès. Si Anicet-Georges Dologuélé a reçu le soutien du parti de l’ex-président, Faustin Archange Touadéra a bénéficié de l’aide de ses anciens cadres.
De source policière, le secrétaire général du Kwa Na Kwa (KNK), le parti du président déchu François Bozizé, a été interdit lundi de quitter le territoire centrafricain à la frontière camerounaise.
Alors que la sécurité des chefs d’État africains vire à l’obsession, les agents chargés de la garantir sont moins nombreux mais mieux formés et mieux équipés. Enquête sur ces hommes qui suivent nos chefs d’État comme leur ombre.