François Bozizé est un homme politique centrafricain né en 1946 à Mouila, au Gabon. Président de la République depuis le coup d’État en mars 2003, il est renversé dix ans plus tard en mars 2013 et s’enfuit au Cameroun. Il est candidat à la présidentielle du 18 octobre 2015.
Renversé le 24 mars par la coalition rebelle de la Séléka, le président déchu de Centrafrique, François Bozizé, s’est exilé à Yaoundé au Cameroun. C’est dans son hôtel, qu’il a accepté de répondre aux questions de « Jeune Afrique », le 3 avril.
Réfugié au Cameroun et alors que le Bénin s’apprêtait à l’accueillir, l’ex-président centrafricain ne désespérait pas malgré tout de rentrer au pays. J.A. l’a rencontré dans sa suite de l’hôtel Hilton, à Yaoundé.
Les autorités de Porto-Novo ont accordé, mercredi 3 avril, l’asile politique à l’ancien chef d’État centrafricain, Francois Bozizé. Le Bénin confirme ainsi son rôle de refuge pour les futurs ou ex-présidents centrafricains.
L’ex-président François Bozizé s’était confié à « Jeune Afrique » le 13 mars, une dizaine de jours avant sa chute. Pour lui, cela ne faisait alors aucun doute : les rebelles de la Séléka étaient financés et activés de l’extérieur. Une interview parue dans J.A. n° 2724.
Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont pris dimanche le contrôle de la capitale, Bangui, au terme d’une offensive éclair lancée pour renverser le président au pouvoir depuis dix ans, François Bozizé, resté introuvable.
Le président centrafricain, François Bozizé, tente de reprendre la main dans la crise qui secoue le pays. Il s’est rendu, lundi 7 janvier, à Brazzaville afin de rencontrer son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso, médiateur entre Bangui et la rébellion du Séléka.
Le chef de l’État centrafricain, François Bozizé, a limogé, mercredi 2 janvier, le ministre délégué chargé de la Défense, son propre fils Jean-Francis, ainsi que le chef d’État major, Guillaume Lapo.
Le président Bozizé « est prêt à se rendre à Libreville » si ses pairs le lui demandent, et accepte un dialogue avec la rébellion « qui doit conduire à un gouvernement d’union nationale », a annoncé le président de l’Union africaine, Boni Yayi, après un entretien avec le chef de l’État centrafricain.
Le président de la Centrafrique François Bozizé a promis un gouvernement d’union nationale après le dialogue avec la rébellion du Séléka à Libreville, et affirmé qu’il ne se présenterait pas à sa propre succession en 2016, a affirmé le président de l’Union africaine à l’issue de sa rencontre avec le chef de l’État centrafricain. Le président centrafricain a également demandé à rencontrer son homologue français François Hollande.
Environ deux semaines après avoir lancé leur offensive, les rebelles de la coalition Séléka menacent plus que jamais le régime centrafricain. Aux abois, le président François Bozizé a demandé le soutien du Tchad, son fidèle allié, et de la France.
Le gouvernement centrafricain exige, comme préalable à l’ouverture des négociations de Libreville avec la rébellion Séléka, que cette dernière quitte immédiatement les villes qu’elle occupe. Celle-ci vient pourtant de prendre Kaga Bandoro, au centre nord. Comment François Bozizé, le chef de l’État et, en face, le chef de la rébellion Michel Am Nondokro Djotodia, vivent-ils cette nouvelle crise qui secoue la Centrafrique depuis le 10 décembre ?
Après les attaques sur Ndélé (nord) la semaine dernière et la prise de Bria (centre) mardi, les rebelles de la coalition Séléka (« alliance », en songo), regroupant plusieurs factions (CPSK-CPJP-UFDR), se sont emparés de la ville de Kabo (nord), mercredi 19 décembre. Une avancée qui a conduit le président centrafricain, François Bozizé, à faire appel à son fidèle allié, le Tchad du président Idriss Deby Itno.
Le chef de l’État centrafricain François Bozizé a prononcé un réquisitoire contre le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire (Cemac) Antoine Ntsimi. Et mène campagne pour qu’il ne soit pas reconduit.
À la tête de la Centrafrique, pays pauvre et fragile auquel les bailleurs de fonds ont coupé le robinet de l’aide depuis un an, le chef de l’État François Bozizé veut avant tout compter sur ses propres forces. Sa solution : « le travail, rien que le travail ». Encore faut-il que ses compatriotes, épuisés par deux décennies de sacrifices, le suivent…
Le chef de l’État sortant, François Bozizé, est réélu dès le premier tour, selon les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle. Le recours en annulation déposé par trois de ses adversaires est rejeté. Mais certains semblent prêts à composer avec lui. Le vainqueur va-t-il leur tendre la main ?
Plusieurs fois reportées, les élections générales devraient enfin avoir lieu, le 23 janvier. Candidat à sa propre succession, le chef de l’État sortant fait face à une opposition qui ne le ménage guère et en qui il voit la source de tous les maux.
Le président sortant François Bozizé vient de réclamer à la Commission électorale indépendante de Centrafrique un délai supplémentaire pour le dépôt des dossiers de candidatures à l’élection présidentielle de 2011. Martin Ziguélé, qui avait rejeté le délai initialement imparti, devrait donc pouvoir concourir.
Contraint, sous la pression de la communauté internationale et de son opposition, de reporter les élections présidentielle et législatives au-delà du terme fixé par la loi, le chef de l’État centrafricain ne décolère pas. « La balle n’est plus dans mon camp », dit-il.