Devant une commission d’enquête parlementaire, l’ancien Premier ministre français s’est défendu de toute ingérence russe et a évoqué d’autres interventions présumées, notamment du Maroc ou de l’Algérie.
« J’avais déjà conçu le projet, que j’ai réalisé, de “niquer” François Fillon, bien avant que n’éclate l’affaire impliquant l’épouse de l’ancien Premier ministre au mois de janvier 2017. » Décidément, plus rien n’étouffe, pas même la bienséance la plus élémentaire, le truculent Robert Bourgi.
Les Français qui résident en Afrique se sont exprimés au premier tour de la présidentielle française, le 23 avril. Nous avons passé au crible les résultats de ce scrutin, pays par pays.
Les expatriés français en Afrique ont plébiscité Emmanuel Macron lors du premier tour de l’élection présidentielle, dimanche dernier. Le candidat d’en Marche ! a su profiter du déclin des partis traditionnels qui raflaient tout jusque-là sur le continent. Une autre première est à noter : Marine Le Pen (Front national) et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) s’imposent tous deux dans un État.
Près de 17 000 électeurs français, expatriés ou binationaux, installés en Algérie, sont appelés aux urnes le 23 avril prochain. Pour l’heure, aucun candidat ne semble faire l’unanimité au sein de la communauté française d’Alger, mais des tendances fortes émergent.
On était habitués aux duels télévisés entre finalistes. On a cette fois eu droit à un quintette, où chaque candidat a tenté de tirer son épingle du jeu. Et de la planter dans le dos du voisin.
Accaparé jusqu’à la fin de 2016 par son soutien à Jean Ping et à ses alliés de l’opposition gabonaise, Robert Bourgi s’est fait beaucoup plus discret depuis le début de 2017.
Affirmant être proche d’Alain Juppé malgré les démentis de l’ancien Premier ministre français et de son entourage, Alain Dupouy, le patron bordelais de la société d’export de volaille du même nom, ne renonce pas à ses activités continentales, et ce même si son champion n’est plus dans la course à la présidentielle.
Entre coups fourrés et coups de théâtre, effondrements et résurrections improbables, la campagne présidentielle ressemble de plus en plus à un délirant jeu de massacre. Du jamais-vu depuis la création de la Ve République !
Le candidat de la droite à la présidentielle a été mis en examen mardi matin, notamment pour détournement de fonds publics, après s’être rendu à une convocation du juge d’instruction Serge Tournaire, où il était entendu dans le cadre de l’affaire Penelope Gate.
Alors qu’il devra faire face mercredi aux juges d’instruction dans le cadre de l’enquête sur des soupçons d’emplois fictifs concernant son épouse, le candidat de la droite à l’élection présidentielle a été la cible dimanche de nouvelles révélations. Selon le Journal du dimanche (JDD), François Fillon se serait fait offrir pour 48 500 euros de costumes sur-mesure depuis 2012.
« Surtout ne vous méconnaissez pas vous-même en croyant que votre être a quelque chose de plus élevé que celui des autres […]. Car tous les emportements, toute la violence, et toute la vanité des grands vient de ce qu’ils ne connaissent point ce qu’ils sont. »
François Fillon a décidé de maintenir sa candidature à l’élection présidentielle, malgré l’annonce dans la matinée de sa convocation par les juges d’instruction à la suite des révélations sur le présumé emploi fictif de son épouse.
Passé colonial et avenir commercial, opérations militaires et diplomatie parallèle… Les prises de position du candidat des Républicains, par la voix de son conseiller aux affaires africaines.
L’histoire ressemble à un conte de fées. Illustre inconnu au début du quinquennat de François Hollande, Emmanuel Macron est en passe de dynamiter la vie politique française.
Nous sommes en train d’assister à une séquence fascinante. Le monde change encore plus vite qu’on ne le pense. Les grilles de lecture jusqu’ici en vigueur ne suffisent plus à en décrypter les mutations.
Consolidé militairement par ses alliés russe et iranien, le maître de Damas a du même coup rompu son isolement diplomatique. Du pire des possibles, il est devenu le moindre mal.
François Fillon l’assure : il sera le candidat de la droite et du centre à la présidentielle française de mai 2017. L’ancien Premier ministre est pourtant empêtré depuis deux semaines dans une affaire qui mêle soupçons d’emplois fictifs, de détournements de fonds publics ou d’abus de biens sociaux.
Accusé de fraude « à la française » par les tenants de la gestion « à l’allemande », François Fillon s’est défendu « à l’américaine »… pour un résultat très incertain.
«Ceux qui lancent des boules puantes finissent par sentir plus mauvais que ceux qui les reçoivent », s’emportait naguère le général de Gaulle, volant au secours de Claude Pompidou, l’épouse de son Premier ministre indûment mise en cause dans une affaire sexuelle. Cette « affaire Markovic » fut le premier grand scandale de la Ve République.
Ce n’est peut-être pas une mission impossible, mais celle-ci est assurément difficile. Erwan Davoux, 45 ans, est candidat pour Les Républicains (LR) dans la 9e circonscription des Français de l’étranger (Afrique du Nord et de l’Ouest). Il s’agit de sa première campagne législative.
En politique, l’emploi douteux d’un conjoint ou d’un proche est une pratique bien répandue… En France, comme le montre le « FillonGate », mais aussi dans plusieurs pays du continent ?
Renonciation de Hollande et phénomène Macron, lutte antiterroriste, menace russe… Sur tous ces sujets, l’ancien coordonnateur du renseignement parle désormais librement. Candidat du PS aux législatives, il brigue la 9e circonscription des Français de l’étranger.
Les avocats des victimes de la catastrophe ferroviaire d’Eseka continuent de mettre la pression sur le groupe Bolloré, actionnaire principal de la société Camrail.
Dans une Europe en pleine crise identitaire, l’enseignement du passé colonial dans les écoles fait débat. Que disent vraiment les manuels scolaires sur cette période ? De Berlin à Londres, en passant par Bruxelles, Paris, Rome et Lisbonne, Jeune Afrique a mené l’enquête.
Valls, Montebourg, Hamon et une kyrielle d’autres… Alors que les socialistes ne sont même pas assurés de figurer au second tour de la présidentielle, ils se présentent tous à la primaire de janvier ! Le choc des ego l’emporte sur le sens des réalités.