Dans le drame syrien, le chef de la droite française préconise d’œuvrer de concert avec la Russie et – pourquoi pas ? – l’Iran. Objectif : détruire l’État islamique et sauver les chrétiens d’Orient.
Par un bout quelque peu désuet de la lorgnette, l’Afrique s’invite dans la campagne pour la présidentielle française. Angle d’attaque : qui dit quoi de la colonisation ?
Au lendemain du XVIe sommet de la Francophonie, qui se tenait à Madagascar, le président Hery Rajaonarimampianina a reçu Jeune Afrique dans son palais d’Iavoloha, vaste bâtisse bâtie du temps de la république socialiste avec l’aide de la Corée du Nord.
Vainqueur ce dimanche de la primaire de la droite et du centre face à Alain Juppé, François Fillon fait désormais partie des favoris à l’élection présidentielle française de 2017. S’il venait à l’emporter, quelles seraient les grandes lignes de sa politique africaine ? Éléments de réponse.
Pour les candidats à la présidentielle française, aspirants ou déclarés, la prise de position sur la colonisation semble un passage obligé. Dernier en date, Emmanuel Macron a parlé mercredi d’ « éléments de civilisation et […] de barbarie ».
Exaspéré par les affaires qui se succèdent (immobilisation d’un avion à Lyon et auditions à La Haye en octobre, ouverture d’une information judiciaire et saisie de véhicules à Genève en novembre…), Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le président équato-guinéen, hésite à se rendre au sommet de l’OIF (à Madagascar, les 26 et 27 novembre) et au sommet Afrique-France (à Bamako, en janvier).
L’élimination au premier tour de la candidature de Nicolas Sarkozy aux primaires de la droite, dimanche 20 novembre, sonne comme une humiliation pour celui qui reste sur le continent comme l’homme du discours de Dakar, en 2007.
Le premier tour de la primaire de la droite a livré son verdict ce dimanche : l’ancien Premier ministre François Fillon est arrivé largement en tête, devant Alain Juppé, son adversaire au second tour dimanche prochain. Nicolas Sarkozy est éliminé et a annoncé son retrait de la vie politique.
Qu’ils participent ou non aux primaires en vue de la présidentielle, Emmanuel Macron, Arnaud Montebourg, Bruno Le Maire, NKM et les autres rêvent de prendre la relève d’une classe politique discréditée. Ce sont…
Il aura fallu attendre trente-sept ans après le cessez-le-feu du 19 mars 1962 pour que « les événements », puis « les opérations de maintien de l’ordre » soient officiellement qualifiés en France de « guerre d’Algérie », et cinquante-quatre ans pour qu’un président français reconnaisse enfin la responsabilité des gouvernements de l’époque dans « l’abandon des harkis ».
Si les socialistes et les écologistes français n’ont pas manqué de s’exprimer après la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba, les ténors de la droite française commencent seulement à prendre position.
Dans un communiqué, le Conseil représentatif des associations noires (Cran) a fait savoir qu’il réclamait l’exclusion de François Fillon des Républicains après ses propos sur la colonisation.
À l’occasion d’un discours prononcé dimanche dans son fief de Sablé-sur-Sarthe, le candidat à la primaire Les Républicains pour l’élection présidentielle a affirmé au sujet de l’enseignement de l’histoire de la colonisation à l’école que la France n’était « pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique ». Une déclaration qui a déclenché la polémique.
Nicolas Sarkozy a reconquis son parti, lui a donné un nouveau nom – Les Républicains -et tente de le mettre en ordre de bataille pour la présidentielle de 2017. Mais il a bien du mal à asseoir son autorité. Du coup, ses ex-vassaux se sentent pousser des ailes.
À peine élu président de l’UMP, Nicolas Sarkozy s’attelle à renouveler le parti de fond en comble. Dans sa ligne de mire : l’organisation de la primaire et… l’Élysée. Mais Alain Juppé et François Fillon n’ont pas l’intention de lui laisser prendre le large.
On ne saura sans doute jamais si l’ancien Premier ministre a vraiment demandé au secrétaire général de l’Élysée de faire « taper » Nicolas Sarkozy par les magistrats. Mais l’histoire des relations entre les deux hommes ne rend pas l’accusation invraisemblable.
Avis de tempête sur le navire amiral de l’opposition ! Ses cales sont vides, ses capitaines ne cessent d’échanger des coups bas et sa figure de proue, Nicolas Sarkozy, a maille à partir avec la justice. Pis, les Français n’y croient plus…
L’ancien Premier ministre français François Fillon et l’ex-secrétaire d’État au Commerce extérieur Pierre Lellouche sont au Sénégal du 28 au 30 novembre avant de poursuivre leur périple en Côte d’Ivoire. Le genre de mini-tournée africaine dont les membres de la classe politique française sont coutumiers.
Ancienne directrice du développement culturel du Louvre et ex-conseillère du Premier ministre français François Fillon, cette Franco-Sénégalaise a pris la direction générale de Christie’s France il y a un an.
À 10 ans, il claironnait son ambition d’accéder un jour à l’Élysée. Quatre décennies plus tard, il n’y a pas renoncé. Gare à ceux – François Fillon en tête – qui s’aviseraient de se mettre en travers de son chemin ! Portrait de Jean-François Copé, président de l’UMP.
À quelques jours du second tour de la présidentielle française, le Premier ministre François Fillon est revenu sur les accusations du site Mediapart selon lesquelles Mouammar Kadhafi aurait financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Difficile néanmoins de dissimuler un personnage encombrant : Béchir Salah Béchir, l’ancien chef de cabinet du « Guide » libyen, réfugié à Paris sous protection française et recheché par Interpol.
En déplacement en France pour le Forum mondial de l’eau, le président nigérien a reçu un accueil très contrasté. Plus que distant de la part du Premier ministre français François Fillon mais très chaleureux du côté du candidat socialiste à l’Élysée, François Hollande.
Entré tôt en campagne, François Hollande caracole en tête dans les sondages pour la présidentielle française. Mais Nicolas Sarkozy grignote peu à peu son retard. Ira-t-il jusqu’à faire mentir La Fontaine et sa fable ?
Lors de son séjour en Côte d’Ivoire, le Premier ministre français François Fillon a confirmé l’engagement de Paris au côté du nouveau pouvoir d’Abidjan, tant sur les plans économique et politique que militaire et sécuritaire. Les détails sur les coulisses d’une visite de la plus haute importance pour le régime Ouattara.
Deux contrats, pour un montant total de 71 millions d’euros, ont été signés entre l’État gabonais et les entreprises françaises ETDE (Bouygues) et Lignafrica (Rougier, Cassagne…) pendant la visite de François Fillon à Libreville ce week-end.
François Fillon a rendu visite dimanche aux forces françaises basées au Gabon qui vont constituer le nouveau dispositif « avancé et projetable » en Afrique de l’Ouest dans le cadre des accords de défense que Paris est en train de négocier avec ses ex-colonies.