Épinglé par la Cour des comptes, critiqué pour son action en tant que ministre des Transports, le beau-frère de Macky Sall ne dispose que d’une étroite marge de manœuvre. Sa proximité avec le président en fait en tout cas une cible facile pour l’opposition.
Les activistes Guy Marius Sagna et Ndeye Fatou Blondin Diop, à la tête de cette plateforme citoyenne, veulent relancer la mobilisation autour de l’affaire Petro-tim et interpeller sur des questions sociales. Quitte à prendre une direction plus politique.
Secouée par l’affaire Petro-Tim, relancée au début du mois de juin par la BBC, la présidence sénégalaise se cherche une stratégie de communication de crise, entre promesses de transparence et verrouillages.
Plusieurs responsables politiques sénégalais sont accusés d’avoir permis à des entreprises étrangères de s’enrichir indûment lors de l’attribution de concessions en matière d’hydrocarbures, au détriment de l’intérêt du pays. Jeune Afrique démêle le vrai du faux sur les contrats conclus par l’État.
Mis en cause dans l’Affaire Petro-Tim, relancée début juin par une enquête de la BBC, qui le soupçonne d’avoir touché un pot-de-vin dans l’attribution de deux blocs gaziers, Aliou Sall a démissionné ce lundi de son poste de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
Lors d’une interview à TV5, mercredi 19 juin, le conseiller en charge de la Communication, El Hadj Hamidou Kassé, a confirmé l’existence d’un virement de 250 000 dollars à Agritrans, une société qui appartient à Aliou Sall. Cette déclaration vient contredire la version du frère du président Macky Sall, qui avait démenti les révélation de la BBC sur ce scandale de corruption.
Depuis la diffusion d’un documentaire de la BBC consacré aux découvertes pétrolières et gazières récentes, le Sénégal est en émoi. Soupçonné de corruption, Aliou Sall, le frère du président Macky Sall, est au cœur d’une affaire complexe décrite comme un scandale. Décryptage en images.
Le tribunal arbitral de la Chambre internationale de commerce de Paris a débouté le milliardaire australo-roumain de ses prétentions à des dommages et intérêts suite à la suspension de son permis d’exportation du manganèse par le Burkina Faso. L’homme d’affaires se voit en outre condamné à régler les frais de procédure engagés par Ouagadougou.
En attendant l’arbitrage du 28 février sur la plainte du groupe du milliardaire australo-roumain, l’État est déterminé à réattribuer le permis minier à un nouvel investisseur.
Débouté de sa requête le 11 mai par la Chambre de commerce internationale (CCI) de Paris, Frank Timis a perdu toutes ses chances de développer le projet minier intégré de Tambao au Burkina.
La cession des parts que Timis Corp. détenait dans un important gisement de gaz au large du Sénégal au britannique BP ? « Business as usual », pour Frank Timis. L’homme d’affaires australo-roumain maintient néanmoins sa plainte contre certaines personnalités de la société civile et de l’opposition qui lui reprochent d’avoir bénéficié de passe-droits dans l’obtention de deux contrats d’exploration.
Une société détenue par l’homme d’affaires australo-roumain accuse le gouvernement burkinabè de freiner le projet minier de Tambao et a adressé selon Reuters une demande d’arbitrage à la Chambre de commerce internationale à Paris.