Tout-puissant du temps où son frère était au pouvoir, celui que Ouaga avait surnommé « petit président » a pris la route de l’exil en octobre 2014. Pour la première fois, il se confie sur ses relations avec son aîné, sur les événements qui ont précipité sa chute et sur les dossiers sensibles dans lesquels est cité le nom des Compaoré.
Dans son ordonnance de règlement rendue le 24 juillet dans l’enquête sur le coup d’État raté du général Gilbert Diendéré de mi-septembre 2015, le juge d’instruction a estimé que l’actuel président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), Eddie Komboïgo, qui avait été inculpé puis écroué pour son implication présumée, était « exempt de tout reproche », a appris Jeune Afrique. Une décision sans surprise, a fait savoir l’ancien parti présidentiel qui nie toute responsabilité dans le coup de force.
Le Comité international pour le mémorial Thomas Sankara a découvert de nouvelles tombes au Conseil de l’entente, où Thomas Sankara et ses compagnons ont été assassinés le 15 octobre 1987. Le juge en charge de l’enquête devrait être saisi prochainement.
Selon nos informations, 107 personnes ont été inculpées par le juge d’instruction en charge de l’enquête sur le putsch raté de mi-septembre 2015 du général Gilbert Diendéré. Le procès concernant ce dossier n’est toutefois pas attendu avant la fin de l’année.
Le tribunal militaire de Ouagadougou a prononcé, ce jeudi, des peines allant de 3 mois à 17 ans contre des soldats, reconnus coupables de l’attaque d’un dépôt d’armes en janvier 2016. Ces armes devaient leur permettre de libérer plusieurs détenus de la Maison d’arrêt et de correction des armées.
Ibrahim Malam Dicko, un prédicateur radical de Djibo, donne du fil à retordre aux services de sécurité burkinabè. Aux dernière nouvelles, il se cache juste derrière la frontière avec le Mali.
Incarcéré depuis septembre 2015, l’ancien ministre burkinabè souffre de sérieux problèmes cardiaques. Mais il peut désormais compter sur le soutien de l’opposition.
Le tribunal militaire de Ouagadougou a infligé une peine de 15 ans de prison aux trois meneurs présumés de l’opération commando visant à libérer les suspects du coup d’État manqué de septembre 2015. Quinze autres soldats se voient également condamnés à 10 ans ferme pour leur rôle dans ce dossier.
Le procès des militaires accusés d’avoir voulu monter une opération pour libérer les auteurs présumés du coup d’État manqué de septembre 2015 a été renvoyé à début janvier. Les avocats commis d’office se sont désistés face au rejet de leur requête : avoir du temps pour étudier le dossier.
Alors qu’un putsch ébranle le Burkina Faso, le 16 septembre 2015, Macky Sall, Boni Yayi et les responsables de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest vont éprouver leurs talents de médiateurs. Mais ils vont aussi soulever les foules, pas vraiment dans le sens qu’ils souhaiteraient.
Soupçonné de complicité avec les auteurs présumés du coup d’État manqué de septembre 2015, Salifou Sawadogo, député et quatrième vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a été placé jeudi en détention à la Maison d’arrêt et de correction des Armées (Maca), a appris Jeune Afrique.
Échaudée par les expériences passées, l’assemblée parlementaire mise en place après la chute de l’ex-président Blaise Compaoré avait interdit en juin 2015 aux militaires de s’impliquer en politique. Les députés ont fait machine arrière jeudi, avec le vote d’un amendement autorisant à nouveau les membres de l’armée à participer au gouvernement.
Le colonel Mamadou Bamba, l’officier qui avait annoncé le coup d’État du général Gilbert Diendéré en direct à la télévision nationale, le 17 septembre 2015, a été remis en liberté provisoire mardi à Ouagadougou.
Le 16 septembre 2015, des éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et le général Gilbert Diendéré tentaient un coup d’État contre le régime de transition. Un an après, Jeune Afrique fait le point sur l’enquête.
Déjà poursuivi dans le dossier de la tentative de coup d’État de la mi-septembre 2015, le général Gilbert Diendéré a été entendu pour la première fois sur le fond dans l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara, le 22 août dernier, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Confronté à un défi sécuritaire majeur, le président burkinabè doit renflouer les caisses et restaurer l’autorité de l’État tout en répondant aux attentes sociales de ses compatriotes. Pas évident…
Arrêté fin janvier pour son implication présumée dans la tentative de coup d’État de la mi-septembre, Eddie Komboïgo, le président du CDP, a été remis en liberté provisoire ce lundi, tout comme la belle-fille du général Gilbert Diendéré, Fatoumata Thérèse Diawara.
Près de trois ans après le dernier coup de force réussi, en Égypte, l’Afrique va-t-elle (enfin) tourner la page ? Le continent aux 87 putschs a vu défiler un nombre édifiant de « sauveurs suprêmes » en quête de reconversion.
Le général burkinabè Gilbert Diendéré est considéré comme l’auteur du coup d’État « le plus bête du monde ». Il ne sera resté que sept petits jours au pouvoir !
Accusé de complicité dans le putsch manqué de la mi-septembre 2015, Me Mamadou Traoré, ex-bâtonnier du Burkina Faso, a été inculpé le 25 avril d’atteinte à la sûreté de l’État, de complicité d’assassinat et de complicité de coups et blessures volontaires.
Ne se sentant pas en sécurité, le Premier ministre de la transition avait mis sur pied un système d’écoutes. Celui-ci l’a aidé à déjouer le putsch du général Diendéré. Et, du même coup, à piéger Djibrill Bassolé et Guillaume Soro. Révélations.
Inconnu du grand public, l’homme se targue de prodiguer ses conseils aux quatre coins du continent. Jusqu’à encourager le général Diendéré, alors en plein putsch, à résister. Et il assume !
Visé par un mandat d’arrêt international pour son implication dans le putsch manqué de la mi-septembre, l’adjudant-chef Moussa Nébié, qui avait trouvé refuge à Abidjan, a été extradé samedi vers le Burkina par les autorités ivoiriennes.
La justice militaire burkinabè a déclaré lundi, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, que ses juges n’avaient aucune intention de lever le mandat d’arrêt international émis contre Guillaume Soro dans le cadre de l’enquête sur la tentative de coup d’État, mi-septembre.
Une vingtaine de membres de l’ancien régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont été arrêtés après l’attaque d’un dépôt d’armes de l’armée à Yimdi, près de Ouagadougou, dans la nuit du 21 au 22 janvier.
Tous les deux inculpés dans le cadre de l’enquête sur la tentative de coup d’État contre le régime de transition, mi-septembre, Djibrill Bassolé et Gilbert Diendéré ont adopté des tactiques de défense différentes face aux juges. Explications.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a réagi mardi au mandat d’arrêt international émis par la justice burkinabè contre Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne.