Jeune Afrique dresse un bilan, non exhaustif et subjectif, des flops qui auront marqué l’année 2015. Beaucoup de perles politiques et quelques ratés économiques et culturels.
Déjà inculpé pour son pustch manqué contre le régime de transition, le général Diendéré est désormais poursuivi par la justice militaire dans le dossier de la mort de Sankara. Quel rôle a-t-il joué dans cette affaire d’État ? Éléments de réponses.
Djibrill Bassolé, l’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères, et Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, ont assuré mercredi, via leurs porte-paroles et conseils, qu’ils n’étaient pas impliqués dans un enregistrement sonore sulfureux et non authentifié, rendu public par des personnalités pro-Gbagbo.
La Commission d’enquête sur le putsch manqué du 17 septembre au Burkina Faso assure en avoir identifié les commanditaires, complices et exécutants, a annoncé jeudi son président.
Plusieurs protagonistes du putsch contre le régime de transition, fin septembre, ont été arrêtés, d’autres sont en fuite, mais le scénario du « coup d’État le plus bête du monde » commence à se préciser.
Il y a un an, Blaise Compaoré quittait le pouvoir et le Burkina Faso sous la pression de la rue. Depuis, sa famille et son ancienne garde rapprochée connaissent des fortunes diverses.
Même après la chute de Compaoré, leur mentor, ils continuaient à faire la pluie et le beau temps au Burkina. Mais, depuis le putsch manqué, « la colombe » s’est envolée et le général est aux arrêts.
C’est une histoire en quatre actes – ou plutôt quatre coups de téléphone – qui résume l’épilogue du coup d’État manqué au Burkina et la chute du couple Diendéré
L’influente épouse du général Gilbert Diendéré, Fatou Diendéré, est désormais visée par un mandat d’arrêt international lancé par la justice militaire, a-t-on appris mardi 20 octobre de source judiciaire à Ouagadougou.
Selon des sources sécuritaires, deux sous-officiers de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) considérés comme des « durs » du coup d’État manqué contre le régime de transition ont fui ces derniers jours en Côte d’Ivoire en franchissant clandestinement la frontière terrestre.
Lors d’une conférence de presse ce vendredi, le colonel Sita Sangaré, le directeur de la justice militaire, a annoncé que le général putschiste Gilbert Diendéré était inculpé de onze chef d’inculpations, dont celui de « crime contre l’humanité ».
Le Premier ministre burkinabè, Isaac Zida, a annoncé lundi l’installation de la commission d’enquête sur le putsch du 16 septembre au Burkina Faso. L’équipe composée de huit membres dispose d’un mois pour rendre son rapport.
Le général Gilbert Diendéré et l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré Djibrill Bassolé ont été inculpés mardi soir d' »attentat à la sûreté de l’État ».
Les autorités de transition burkinabè ne se contentent pas d’avoir arrêté le général Gilbert Diendéré. Plusieurs officiers du RSP suspectés d’avoir participé au putsch ont aussi été interpellés.
Le général Gilbert Diendéré a été remis aux autorités de la transition jeudi. Il était réfugié depuis la veille dans une « enclave diplomatique » et tentait de négocier les termes de sa reddition.
Après l’échec du coup d’État contre la transition burkinabè, le général Gilbert Diendéré s’est réfugié dans une enceinte diplomatique de Ouagadougou. Si l’ex-chef des putschistes accepte de répondre de ses actes devant la justice, il négocie âprement les conditions de sa reddition.
Le gouvernement burkinabè a annoncé mercredi que le général Gilbert Diendéré se trouve actuellement dans une ambassade. Des négociations sont en cours afin qu’il soit remis aux autorités. « Le nouveau Burkina est en marche », a quant à lui déclaré Michel Kafando.
L’armée burkinabè a repris mardi dans la soirée le palais présidentiel de Kosyam et le camp Naaba-Koom II, dans lequel étaient retranchés des anciens putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Le général Gilbert Diendéré se serait quant à lui réfugié à l’ambassade du Vatican.
Des tirs ont résonné mardi soir aux alentours du camp du régiment de sécurité présidentielle (RSP), où plusieurs dizaines de soldats putschistes et le général Gilbert Diendéré, encerclés par des unités de l’armée, refusaient de se plier au processus de désarmement.
Alors que le désarmement du RSP a été suspendu et que la tension reste vive à Ouagadougou, le gouvernement de transition et les anciens putschistes se renvoient la responsabilité du blocage. Gilbert Diendéré est une nouvelle fois au centre des accusations.
Ils ont pour nom Michel Kafando, Yacouba Isaac Zida, Gilbert Diendéré, Chérif Sy et Pingrenoma Zagré. Ce sont les principaux protagonistes du coup d’État qui a pris fin mercredi. Les connaissez-vous vraiment ?
Michel Kafando a été officiellement rétabli mercredi à la tête du Burkina, une semaine après avoir été renversé par un putsch du Régiment de sécurité présidentiel (RSP). Il a aussitôt réintégré Yacouba Isaac Zida dans ses fonctions de Premier ministre, tandis que le général Diendéré a affirmé regretter le coup d’État.
L’ancien patron du régiment de la sécurité présidentielle avait participé au coup d’État de Sankara en 1983, puis à la chute de ce dernier en 1987. Il a voulu, cette fois, prendre le pouvoir pour lui seul. À ses risques et périls. Et quel qu’en soit le prix pour le pays.
Plusieurs unités de l’armée et de la gendarmerie burkinabè sont postées depuis lundi après-midi autour de la capitale. Face à elle, le général Gilbert Diendéré et les putschistes du RSP ne semblaient pas vouloir quitter le pouvoir.
Selon un communiqué transmis à la presse lundi, le général Gilbert Diendéré s’est engagé à « remettre le pouvoir aux autorités civiles de la transition à l’issue de l’accord définitif » avec la Cedeao et, en « signe d’apaisement », il annonce également vouloir libérer le Premier ministre Isaac Zida.
Les médiateurs ouest-africains sont toujours à l’hôtel Laïco avec les protagonistes du coup d’État et les responsables de l’ancien régime de transition. Des échauffourées ont eu lieu dans l’après-midi.
Au soir du jeudi 17 septembre, le général Gilbert Diendéré a repris les rênes du Burkina Faso. Nommé président du Conseil national de la démocratie (CND), qui avait pris en otage Michel Kafando et Isaac Zida la veille, l’ancien bras-droit de Blaise Compaoré fait face à l’opposition de la population, de la société civile et de la communauté internationale.
Fidèle bras droit de Blaise Compaoré, le général Diendéré a été proclamé ce jeudi président du Conseil national pour la démocratie, organisme créé par les putschistes. Portrait.
« Jeune Afrique » a réussi à joindre par téléphone le général Gilbert Diendéré, ancien chef d’État-major particulier de Blaise Compaoré qui a pris jeudi matin la tête du coup d’État contre le régime de transition au Burkina Faso.