La Cedeao a beau sembler être dans l’impasse, elle n’envisage pas d’adopter une position plus conciliante à l’égard des putschistes, affirme Abdel-Fatau Musah, son commissaire aux Affaires politiques.
Une amende record de 11 milliards de dollars prononcée par un tribunal d’arbitrage en faveur d’une sulfureuse société offshore pourrait dévaster la première économie d’Afrique.
Des habitants du nord du Cameroun affirment que la frontière a été déplacée au profit du Nigeria… Une délégation officielle s’est rendue sur place pour constater si des bornes avaient effectivement été déplacées. Et, si oui, par qui.
Nommé dimanche à la tête de l’organisation ouest-africaine, le nouveau président nigérian a fait de la défense de la démocratie une de ses priorités. Il promet notamment d’être inflexible sur le respect des calendriers électoraux au Mali, au Burkina Faso et en Guinée.
En peu de temps, il est passé des sommets de l’État au déshonneur de la démission forcée. Le désormais ancien gouverneur de la Banque centrale paie sa proximité avec l’ancienne administration. Et son entêtement à refuser la dévaluation de la monnaie nationale.
Présent sur plusieurs marchés d’Afrique de l’Ouest, du Sénégal au Niger en passant par la Guinée, Aboubacar Hima, dit « Petit Boubé », souhaite convaincre la justice du Nigeria d’abandonner les poursuites à son encontre. Mais Abuja ne le fera pas sans contrepartie.
Lors du scrutin du 25 février, qui de Bola Tinubu, d’Atiku Abubakar ou du challenger de gauche Peter Obi convaincra une population très jeune, souvent pauvre et presque toujours exaspérée par la corruption endémique ?
Face au blocage total de la situation politique à Bamako, Conakry et Ouaga, une seule solution : faire preuve de pragmatisme et tendre la main aux pouvoirs putschistes locaux. Non sans contrepartie.
Abuja accueille, ce dimanche 4 décembre, un nouveau sommet de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest. Plusieurs sujets épineux doivent y être abordés.
En visite à Bamako, le médiateur de la Cedeao a rencontré le président de la transition. Il estime que les autorités se consacrent « totalement » au processus engagé pour un retour des civils au pouvoir.
Réunis à Accra, au Ghana, ce 3 juillet, les chefs d’État de l’institution sous-régionale ont levé les sanctions économiques et financières imposées depuis janvier. Une décision saluée par la classe politique de Bamako, qui appelle à tout faire pour un retour à l’ordre constitutionnel.
Goodluck Jonathan, le médiateur de l’organisation ouest-africaine, a quitté Bamako sans accord dimanche 20 mars. Les deux parties ne parviennent pas à s’entendre sur la durée de la transition, éloignant la perspective d’une levée des sanctions de la Cedeao sur le Mali.
Après de fortes tensions, les discussions reprennent entre la Cedeao et la junte malienne. Celle-ci souhaite faire une nouvelle proposition à Goodluck Jonathan, le médiateur ouest-africain, arrivé ce 18 mars à Bamako.
L’ACTUALITÉ VUE PAR… Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. À la veille du sommet extraordinaire de la Cedeao sur le Mali, l’ex-ministre de la Justice d’IBK réagit au nouveau calendrier du gouvernement de transition et alerte sur les risques d’isolement de son pays.
À trois jours du sommet de la Cedeao sur le Mali, les autorités tentent de convaincre que la transition doit durer cinq ans de plus. Mais ni dans la sous-région ni au sein des partis politiques, on ne se dit prêt à accepter ce calendrier.
Lundi 8 novembre, les autorités maliennes ont officialisé auprès de la Cedeao leur volonté de reporter les élections prévues le 27 février 2022. Désormais, Bamako va devoir faire avec les sanctions de l’organisation et le mécontentement d’une partie de la classe politique.
La tentative du médiateur de la Cedeao, Goodluck Jonathan, de réunir le président Ibrahim Boubacar Keïta et les leaders du mouvement de contestation a échoué. La mission de l’ancien président nigérian s’achève sans grandes avancées. Explications.
En toute liberté, l’ancien ministre nigérian du Pétrole se confie en exclusivité à Jeune Afrique au sujet des soupçons de corruption pesant sur les majors pétrolières Eni et Shell, dont le procès se tient à Milan. Et livre sa version des faits sans le moindre sentiment de culpabilité.
La vie après le pouvoir (6/6). Médiateur reconnu des crises du continent, l’ancien chef de l’État nigérian, Olusegun Obasanjo, est aussi un infatigable homme d’affaires.
La récente élection de l’opposant Julius Maada Bio en Sierra Leone, ou celle de George Weah au Liberia, montre une dynamique qui anime l’Afrique de l’Ouest depuis dix ans : ces pays ont presque tous connu une alternance au sommet de l’État. Cinq grandes raisons expliquent la débâcle des « sortants ».
La famille de l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan est-elle injustement harcelée par le pouvoir actuel ? Après d’autres proches, l’ancienne « first lady » Patience Jonathan est dans le collimateur de la justice.
Le président nigérian Muhammadu Buhari a reçu vendredi les écolières de Dapchi, libérées par le groupe Boko Haram, au cours d’une réunion ternie par l’absence de l’une d’entre elles, une chrétienne, toujours retenue par le groupe pour avoir refusé de se convertir à l’islam.
Fondateur de Sahara Reporters, Omoyele Sowore a rapidement imposé ce site Web d’investigation dans le paysage médiatique très concurrentiel du Nigeria, en dévoilant chaque semaine de nouveaux scandales politico-financiers.
Cinquante ans après la déclaration d’indépendance du Biafra, la cause indépendantiste revient à la une des médias nigérians. Comment expliquer cette renaissance ?
Le montant des sommes réclamées à l’ancienne ministre du Pétrole au Nigeria, Diezani Alison-Madueke, soupçonnée de malversations, a été réévalué à la hausse par la commission des crimes financiers et économiques (EFCC).
L’ex-président nigérian Goodluck Jonathan, en visite à Abidjan a rencontré Guillaume Soro, le président du Parlement ivoirien, dont l’avenir politique fait couler de l’encre.
53 Nigérians accusés d’avoir organisé un mariage gay ont été traduits en justice ce mercredi dans l’État de Kaduna (nord). Ils risquent 14 ans de prison.
Un rapport publié ce lundi par une ONG et un réseau de journalistes d’investigation affirme que les deux compagnies Shell et Eni ont versé de l’argent pour acquérir un bloc de pétrole off-shore nigérian, tout en sachant que l’argent n’irait pas au gouvernement nigérian mais à des individus.
Au Nigeria, Diezani Alison-Madueke, ministre du Pétrole du président Goodluck Jonathan entre 2010 et 2015, a été inculpée le mardi 4 avril pour blanchiment d’argent et fraude électorale.