L’ancien Premier ministre ivoirien, en exil depuis 2019, a affirmé le 8 mai 2023 sur sa chaîne YouTube qu’il n’y avait aucune « raison » pour qu’il ne puisse briguer la magistrature suprême en 2025. Absent de Côte d’Ivoire depuis quatre ans, l’ex-président de l’Assemblée nationale a pressé les cadres de son parti, Générations et peuples solidaires (GPS), de « travailler sur le terrain pour asseoir » leur « organisation », qui est « capable de relever le défi présidentiel ». En avril 2020, condamné à vingt ans de prison pour recel de détournement de deniers publics, il avait vu sa candidature à la présidentielle invalidée. Accusé d’avoir fomenté une « insurrection civile et militaire » visant à renverser le régime d’Alassane Ouattara en 2019, celui qui avait refusé de rejoindre le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, le parti présidentiel) avait ensuite été condamné par contumace, en juin 2021, à la prison à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
Une enquête a été ouverte à Paris à la suite de la plainte de la fille d’Ibrahim Coulibaly, décédé en 2011. Sa famille suspecte Guillaume Soro d’être responsable de la mort de l’ancien chef rebelle ivoirien.
Un juge d’instruction parisien a été désigné pour enquêter sur l’assassinat, le 27 avril 2011, d’Ibrahim Coulibaly, un ex-chef rebelle ivoirien, dans lequel seraient impliqués l’ex-Premier ministre Guillaume Soro et son entourage.
À quelques mois des élections municipales et régionales, les partis politiques – celui de Laurent Gbagbo en tête – remettent en question la fiabilité du fichier électoral et l’impartialité de la CEI.
Accusé de « non-respect du devoir de réserve » pour ses critiques à l’égard de « la politique africaine de la France », le professeur de philosophie dénonce une « persécution politique ». Le ministre français de l’Éducation nationale, lui, évoque des « propos d’une très grande violence ».
L’ancien Premier ministre, en exil depuis 2019, a affirmé ce 8 mai sur sa chaîne YouTube qu’il n’y avait aucune « raison » pour qu’il ne puisse briguer la magistrature suprême en 2025.
L’ancienne première dame célébrait ce 30 avril la première « fête des libertés » de son nouveau parti, le Mouvement des générations capables (MGC). Un premier grand rassemblement qui a aussi permis de jauger sa nouvelle force de mobilisation sur la scène politique ivoirienne.
Depuis plus de deux ans, la localisation et les mouvements de l’ancien président de l’Assemblée nationale sont l’objet de toutes les attentions au sein des services de renseignement ivoiriens. Mais Soro demeure introuvable.
Plus les mois passent, plus l’étau se resserre autour de Guillaume Soro, lequel bénéficie néanmoins du soutien des autorités maliennes. Et cherche, selon les informations de JA, à obtenir celui de la Russie.
Condamné à la perpétuité, visé par un mandat d’arrêt, l’ancien président de l’Assemblée nationale continue d’échapper à la justice de son pays. En contact avec un dernier carré de fidèles, il multiplie les points de chute. De Paris à Chypre en passant par Genève, Bamako et Dubaï, récit exclusif d’une folle cavale.
Ce 11 avril 2011, le chef de l’État ivoirien est arrêté dans la résidence présidentielle, à Abidjan. Ses dernières heures au pouvoir avaient été racontées dans JA, à l’époque, par Christophe Boisbouvier.
Le ministre des Transports est une figure montante du camp présidentiel en Côte d’Ivoire. Cousin de feu Amadou Gon Coulibaly, ancien directeur de cabinet de Guillaume Soro sous la rébellion, ce quinquagénaire brigue cette année la mairie de sa ville natale, Bouaké.
Les avocats de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne tentent de faire annuler la saisie de son assurance-vie par la justice française. Déboutés par la Cour de cassation, ils ont saisi la Cour européenne des droits de l’homme.
Alors que la justice ivoirienne a confirmé la dissolution de Génération et peuples solidaires, le mouvement politique de l’ancien Premier ministre, certains militants tentent de maintenir la flamme. Et l’ex-rebelle n’a pas renoncé à ses ambitions.
La justice ivoirienne a confirmé ce lundi la condamnation en appel de certains fidèles de l’ex-président de l’Assemblée nationale pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » lors de son retour avorté en Côte d’Ivoire, en 2019. Leurs avocats ont annoncé un pourvoi en cassation.
Le procès en appel des soutiens de l’ancien président de l’Assemblée nationale s’est ouvert jeudi à Abidjan. Ils avaient été condamnés en première instance à de lourdes peines pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » lors du retour avorté de leur mentor en Côte d’Ivoire, en 2019.
Cette militante radicale suisso-camerounaise, qui a fait de la dénonciation de l’ancienne puissance coloniale son cheval de bataille, est accusée d’être un pion de la Russie dans son offensive sur le continent.
Fin août 2022, une rencontre est discrètement organisée à Rabat entre le patron des services de renseignement ivoiriens, Vassiriki Traoré, et son homologue malien, le colonel Modibo Koné. Elle aboutira à la libération de 3 femmes sur les 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako. Deuxième volet de notre enquête.
Après une parenthèse de deux ans dans l’opposition, l’UDPCI fait son grand retour dans la majorité. Un revirement qui fait grincer des dents dans la région du Tonkpi, berceau du parti fondé par le général Gueï, à l’approche des locales.
Il y a ceux qui partent, et ceux qui restent. Si l’ancien candidat à la présidentielle ivoirienne est plus que jamais isolé, il peut compter sur ses compagnons d’exil, qui lui témoignent une loyauté indéfectible.
En exil depuis 2019, l’opposant vient d’être réélu à la tête de son mouvement. L’ancien président de l’Assemblée nationale espère ainsi toujours peser dans le jeu politique, malgré une perspective de retour sur le sol ivoirien qui parait aujourd’hui nulle.
Premier test grandeur nature pour la formation de l’ancien président. Six mois après sa création, le PPA-CI tente de convaincre en sillonnant le pays. En ligne de mire : les locales de 2023.
Sess Soukou Mohamed, dit Ben Souk, avait été arrêté au Mali en août dernier après l’émission d’un mandat d’arrêt international par Abidjan. Au lendemain des sanctions de la Cedeao contre Bamako, il a été remis en liberté.
Isolé et exilé en Europe depuis fin 2019, l’ancien président de l’Assemblée nationale veut encore croire en son avenir. Mais ses déboires judiciaires et ses relations conflictuelles avec le président ivoirien paraissent autant d’obstacles difficiles à surmonter.
« Wanted » (2/4) – L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro, le candidat malheureux à la présidentielle togolaise Agbéyomé Kodjo ou encore le Centrafricain François Bozizé, président devenu maquisard… Ils sont accusés de complot, de tentative de coup d’État ou de déstabilisation et vivent désormais en exil.
Les conseils de ce proche de Guillaume Soro ont demandé sa mise en liberté et l’annulation de tous les actes initiés depuis son arrestation, le 10 août à Bamako.
Des équilibres entre majorité et opposition au sein de l’Assemblée nationale qu’il préside au retour de l’ancien président en passant par les relations entre les caciques de la majorité présidentielle, Amadou Soumahoro se pose en premier partisan du chef de l’État, Alassane Ouattara.
Condamné par contumace pour « atteinte à la sûreté de l’État », l’ancien Premier ministre ivoirien conteste le verdict et se tourne vers la justice internationale.
L’ancien président de l’Assemblée nationale a été reconnu coupable d’« atteinte à la sûreté de l’État » et condamné par contumace à la prison à perpétuité.