L’ancien Premier ministre ivoirien, en exil depuis 2019, a affirmé le 8 mai 2023 sur sa chaîne YouTube qu’il n’y avait aucune « raison » pour qu’il ne puisse briguer la magistrature suprême en 2025. Absent de Côte d’Ivoire depuis quatre ans, l’ex-président de l’Assemblée nationale a pressé les cadres de son parti, Générations et peuples solidaires (GPS), de « travailler sur le terrain pour asseoir » leur « organisation », qui est « capable de relever le défi présidentiel ». En avril 2020, condamné à vingt ans de prison pour recel de détournement de deniers publics, il avait vu sa candidature à la présidentielle invalidée. Accusé d’avoir fomenté une « insurrection civile et militaire » visant à renverser le régime d’Alassane Ouattara en 2019, celui qui avait refusé de rejoindre le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, le parti présidentiel) avait ensuite été condamné par contumace, en juin 2021, à la prison à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
L’ex-chef de la rébellion ivoirienne et candidat à la présidentielle de 2020, Guillaume Soro, a promis dimanche « d’organiser la résistance » au président Alassane Ouattara depuis Paris après son retour avorté en Côte d’Ivoire.
La justice ivoirienne a précisé jeudi ses accusations contre Guillaume Soro : l’ex-chef de la rébellion et candidat à la présidentielle de 2020 préparait selon elle « une insurrection civile et militaire » pour s’emparer « incessamment » du pouvoir. Des accusations balayées par sa défense.
Visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice ivoirienne, Guillaume Soro a annulé in extremis, ce lundi, son retour à Abidjan. Il est accusé de tentative d’atteinte à l’autorité de l’État et de détournement de deniers publics. Jeune Afrique décrypte l’origine de ces accusations.
Les autorités ivoiriennes ont émis un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro pour tentative de déstabilisation et détournement de deniers publics. L’ancien président de l’Assemblée nationale, qui devait regagner Abidjan ce lundi après-midi, a finalement dû interrompre son voyage à Accra.
Six mois après son départ, l’ancien président de l’Assemblée nationale sera de retour en Côte d’Ivoire le 22 décembre. Il y officialisera sa candidature à la présidentielle de 2020 et lancera sa campagne à la tête de son mouvement Générations et peuples solidaires.
La rencontre, aux Pays-Bas, entre Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, qui ne s’étaient pas vus depuis dix ans, augure-t-elle d’une alliance à même de se concrétiser dans les urnes ? Éléments de réponse.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a entamé mercredi 27 novembre une visite d’État de quatre jours dans la région du Hambol, dans le centre-nord du pays.
Charles Blé Goudé et Guillaume Soro se sont rencontrés à La Haye, dimanche. Les deux hommes, jadis liés par leur engagement syndical, ne s’étaient plus revus depuis 2010. Leur rencontre, qui sonne leur réconciliation, a été minutieusement préparée.
Ils sont quadragénaires, ont déjà exercé de hautes responsabilités, mais aspirent à poursuivre leur ascension. La présidentielle de 2020 devait sonner l’heure du renouvellement. Problème : leurs aînés, aux commandes depuis trois décennies, ne semblent guère pressés de transmettre le témoin.
Charles Blé Goudé, Guillaume Soro, Kouadio Konan Bertin et Mamadou Touré. Sur la scène politique ivoirienne, les quatre hommes symbolisent cette génération fatiguée de ronger son frein. Quelle est leur stratégie ? Comment voient-ils leur avenir ?
Henri Konan Bédié, 85 ans, a été porté à la tête de la dernière née des plateformes politiques en Côte d’Ivoire : la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP). Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) multiplie les initiatives, en vue de sa probable candidature à la présidentielle d’octobre 2020.
Entre accusations, contre-attaques et insinuations, Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, multiplie les offensives, à moins d’un an de la présidentielle ivoirienne. Au risque, parfois, de flirter avec les dérapages.
Si Laurent Gbagbo se plaint de ne pas avoir reçu les rentes auxquelles il avait droit, Henri Konan Bédié ne connaît pas ce problème. Guillaume Soro, lui aussi, perçoit bien des indemnités mensuelles en sa qualité d’ancien Premier ministre.
Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir), a qualifié de « non-événement », ce lundi 28 octobre, la candidature à l’élection présidentielle de 2020 de l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro.
C’est depuis l’Espagne que Guillaume Soro a annoncé, le 12 octobre, qu’il briguerait la magistrature suprême en 2020. Il est le premier poids lourd à sortir du bois, mais peut-il vraiment l’emporter ?
Le nom de Guillaume Soro reste associé à plusieurs affaires dont pourraient se servir ses adversaires pour tenter de lui barrer la route lors de la prochaine présidentielle.
Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne et désormais candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020, attend toujours son nouveau passeport, près de deux mois après en avoir fait la demande.
L’annonce n’est, sur le fond, pas surprenante. Mais c’est son timing qui surprend. Si Guillaume Soro a décidé de mettre fin au flou qui entourait sa candidature à la présidentielle de 2020, c’est pour tenter d’imposer son rythme à la campagne, d’acter sa rupture avec le RHDP, mais aussi de se démarquer des autres candidats potentiels au sein de l’opposition.
Affoussiata Bamba-Lamine, bras droit de l’ex-chef de la rébellion ivoirienne Guillaume Soro, a récemment rencontré à Bruxelles l’ancien président Laurent Gbagbo.
Le président français Jacques Chirac est décédé jeudi 26 septembre à l’âge de 86 ans. En Afrique, l’annonce de sa mort a provoqué une pluie d’hommages pour celui qui a entretenu pendant plus de soixante ans une relation aussi riche que contradictoire avec le continent et ses chefs d’État.
Une rencontre avec Laurent Gbagbo en juillet, une autre avec Guillaume Soro en septembre… À un an de l’élection, le Sphinx assume les jeux d’alliances et sa rupture consommée avec le RHDP.
L’ex-patron des Forces nouvelles, la rébellion qui a occupé la moitié nord de la Côte d’Ivoire durant près d’une décennie, a profité du 17e anniversaire de l’éclatement du pays pour faire une déclaration dans laquelle transparaît la frustration de l’ancien président de l’Assemblée nationale, en rupture de ban avec le président Alassane Ouattara, son ancien allié.
Début août, des proches de l’ancien président de l’Assemblée nationale ont essayé de mener une médiation auprès du chef de l’État pour rabibocher les deux hommes. Sans succès.
Après la rencontre entre Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo fin juillet à Bruxelles, les deux partis de ces nouveaux alliés ont tenus leur premier rassemblement commun à Abidjan ce samedi, à un an de la présidentielle.
La popularité de l’artiste, mort brutalement le 12 août 2019, dépassait les clivages politiques et le « roi du coupé-décalé » entretenait de bons rapports avec toute la classe politique ivoirienne. Son amitié avec le ministre Hamed Bakayoko, elle, fut d’un autre ordre.
Derrière les cérémonies d’hommage à Alassane Ouattara qui se multiplient dans le septentrion ivoirien se dévoile un enjeu que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly n’a pas caché : effacer les traces de Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale qui a pris ses distances avec la mouvance présidentielle.
Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) a organisé son deuxième conseil politique en deux mois. La mouvance présidentielle au grand complet affiche son unité autour d’Alassane Ouattara, à quinze mois de la présidentielle de 2020.