Guillaume Soro

L’ancien Premier ministre ivoirien, en exil depuis 2019, a affirmé le 8 mai 2023 sur sa chaîne YouTube qu’il n’y avait aucune « raison » pour qu’il ne puisse briguer la magistrature suprême en 2025. Absent de Côte d’Ivoire depuis quatre ans, l’ex-président de l’Assemblée nationale a pressé les cadres de son parti, Générations et peuples solidaires (GPS), de « travailler sur le terrain pour asseoir » leur « organisation », qui est « capable de relever le défi présidentiel ». En avril 2020, condamné à vingt ans de prison pour recel de détournement de deniers publics, il avait vu sa candidature à la présidentielle invalidée. Accusé d’avoir fomenté une « insurrection civile et militaire » visant à renverser le régime d’Alassane Ouattara en 2019, celui qui avait refusé de rejoindre le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, le parti présidentiel) avait ensuite été condamné par contumace, en juin 2021, à la prison à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État ».

Henri Konan Bédié (à g.) et Guillaume Soro lors de leur rencontre à Daoukro les 23 et 24 février 2019. © Twitter officiel Guillaume Soro

Côte d’Ivoire : Soro et Bédié peaufinent leur nouvelle alliance à Daoukro

Alexandre Benalla et Guillaume Soro, lors de la convention de LRM, à Paris, en juillet 2017. © DR

Côte d’Ivoire-France : Guillaume Soro, l’ami ivoirien d’Alexandre Benalla

la suite après cette publicité
la suite après cette publicité
Guillaume Soro (fauteuil vert) écoute le chef de l’État s’exprimer devant les députés, à Abidjan, le 10 janvier 2017. © ISSOUF SANOGO/AFP

Côte d’Ivoire : Ouattara-Soro, le point de non-retour

 © Jeune Afrique

[Analyse] Présidentielle en Côte d’Ivoire : un suspense finement orchestré ?