Un squelette a été découvert vendredi dans un village de l’ouest de la Côte d’Ivoire qui pourrait être celui du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, disparu en avril 2004 à Abidjan, a-t-on appris de source proche du dossier.
De nouveau en mission à Abidjan depuis lundi, le juge français Patrick Ramaël espère bien obtenir des réponses à ses questions concernant les affaires Guy André Kieffer et Xavier Ghelbert.
L’ex-garde du corps de Simone Gbagbo, Anselme Séka Yapo dit « Séka Séka », refuse de reconnaître toute implication dans la disparition de Guy-André Kieffer. Mais au cours de son séjour à Abidjan, le juge Ramaël en charge du dossier a réalisé des progrès sur une autre affaire, très proche : celle du bref enlèvement de l’avocat français Xavier Ghelbert, en 2004.
Le juge français Patrick Ramaël est de nouveau en Côte d’Ivoire pour son enquête sur les affaires Guy-André Kieffer et Xavier Ghelbert. Il a recueilli de nombreuses confidences d’anciens proches du pouvoir de Laurent Gbagbo mais bute sur la non-coopération de Séka Séka, l’ancien aide de camp de Simone Gbagbo.
Lors de son séjour en Côte d’Ivoire du 3 au 13 octobre, le juge français Patrick Ramaël espérait faire avancer de front deux affaires datant de 2004 : celle de la disparition du journaliste Guy-André Kieffer et celle de l’enlèvement de l’avocat Xavier Ghelber. Mais il s’est heurté à la non-coopération de la justice ivoirienne.
La spéculation record de l’anglais Anthony Ward tient en haleine les acteurs de la filière. Comment le premier pays producteur de fèves va-t-il faire face à ce nouveau défi ? Enquête.
La cour d’appel de Paris a annoncé, jeudi 15 avril, la remise en liberté de Jean-Tony Oulaï, principal suspect dans la disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, à Abidjan en 2004.
Les juges parisiens chargés de l’enquête sur la disparition de Guy-André Kieffer en Côte d’Ivoire en 2004, ont déposé une demande d’entraide auprès de la Cour pénale internationale (CPI). Ils sont à la recherche d’éléments sur l’éventuelle implication d’une dizaine d’Ivoiriens, dont Simone Gbabo, l’épouse du président ivoirien.
Un militaire ivoirien a affirmé devant un juge chargé de l’enquête sur la disparition de Guy-André Kieffer à Abidjan, en avril 2004, que le journaliste avait été détenu dans les locaux de la présidence, et fait état d’un témoignage selon lequel le journaliste aurait été tué par erreur.
Les juges chargés de l’affaire Kieffer enquêtent également sur un autre cas d’enlèvement en Côte d’Ivoire, qu’ils n’ont pas tardé à rapprocher de celui du journaliste franco-canadien.
Simone Gbagbo accepte d’être entendue par la justice française au sujet de la disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, en 2004, à Abidjan. La première dame ivoirienne a cependant posé ses conditions : elle ne s’exprimera que dans son pays.
La famille du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, disparu en 2004 à Abidjan, a lancé un nouvel appel à témoin en Côte d’Ivoire en vue de déterminer « les circonstances et les suites » de cette affaire, selon un communiqué transmis à l’AFP.