Initiateur d’une expérience socialiste en Tunisie, l’ancien ministre s’est éteint le 16 septembre à Tunis. Itinéraire d’un bourguibiste pas comme les autres.
Ce 13 août, la Tunisie fête le 64e anniversaire du Code du statut personnel (CSP) instauré par Habib Bourguiba. Pourtant, rien n’est vraiment acquis en matière d’égalité hommes-femmes.
Bien que l’une des rares femmes au premier plan de l’échiquier politique tunisien, Abir Moussi, la chef de file du Parti Destourien Libre (PDL), n’est pas pour autant porteuse d’une révolution sociétale.
Ministre sous Bourguiba pendant près de vingt ans et ex-secrétaire général de la Ligue arabe, Chedli Klibi s’est éteint ce 13 mai à son domicile, à Carthage.
Vingt ans après la mort du premier président de la Tunisie indépendante, nombre d’ouvrages reviennent sur le parcours de celle qui a accompagné « Si El Habib » durant 43 ans.
L’ancien Premier ministre de Ben Ali et artisan du coup d’État médical du 7 novembre, Hédi Baccouche, est décédé dans sa 90e année, dans son Sahel natal.
L’Afrique au nord du Sahara. Six pays qui comptent en tout plus de 200 millions d’habitants. Pour la première fois depuis des lustres, cette partie de l’Afrique qui s’étend sur toute la rive sud de la Méditerranée inspire de l’inquiétude, car les six pays qui la composent vont mal ou assez mal et risquent de voir leur situation empirer dans les prochaines années.
Majoritairement originaires du Sahel après l’indépendance, les dirigeants tunisiens, depuis la révolution de 2011, proviennent de plus en plus de la capitale Tunis. Les candidats à l’élection présidentielle de dimanche ne dérogent pas à cette nouvelle tendance. Avec quelle conséquence sur le vote ? Analyse.
Le chef de l’État tunisien Béji Caïd Essebsi est décédé jeudi 25 juillet à l’âge de 92 ans. De son engagement pour l’indépendance à sa présidence « progressiste » au bilan contesté, en passant par ses responsabilités au début de l’ère Ben Ali, retour sur le parcours d’un homme qui illustre plus de soixante ans de vie politique tunisienne.
Le premier grand procès tenu à Tunis dans le cadre de la justice transitionnelle remet sur le devant de la scène une affaire vieille de cinquante-huit ans, celle de l’assassinat du dirigeant politique Salah Ben Youssef, ancien compagnon de route devenu rival du président Habib Bourguiba.
Dix-neuf ans après sa disparition, le 6 avril 2000, le président Habib Bourguiba (1957-1987) est un symbole récupéré par de nombreux responsables politiques tunisiens. Un paradoxe à l’heure de l’apprentissage démocratique, mais aussi l’expression d’un vide idéologique et de l’absence criante d’hommes d’État.
Turbulences en Algérie et en Libye ou stabilité relative au Maroc font de la Tunisie un pivot du sort du Maghreb. Aussi l’année 2019 sera-t-elle cruciale pour le pays et ses 12 millions d’habitants, mais également pour ses partenaires européens, qui doivent persévérer dans une confiance exigeante.
Il y a 61 ans, jour pour jour, la France bombardait Sakiet Sidi Youssef, dans une Tunisie indépendante depuis deux ans. La raison invoquée par la France ? Le village était une base arrière de l’Armée de libération nationale algérienne (ALN). Retour sur la montée des tensions diplomatiques entre la France et la Tunisie.
Sans grand apparat mais en présence d’experts internationaux, l’Instance vérité et dignité (IVD) a tenu à marquer la fin de sa mission en présentant son bilan, vendredi 14 et samedi 15 décembre à Tunis.
Après Erevan, en Arménie, en octobre prochain, ce sera au tour de Tunis d’accueillir, en 2020, le sommet de la Francophonie, laquelle fêtera alors son cinquantenaire. Au cœur des préparatifs de l’événement : Ferid Memmich.
Au-delà de l’égalité dans l’héritage, c’est toute la question des libertés individuelles et de la condition de la femme qui délient les langues en Tunisie. Un dialogue inédit, absent dans les autres pays du monde arabe. Wassyla Tamzali, ancienne directrice des droits des femmes à l’Unesco, en explique les raisons.
Le CNRS français s’apprête à publier un livre collectif sur différents aspects de la révolution et de la transition en Tunisie. Deux chercheuses se sont notamment penchées sur les questions sécuritaires et militaires. Voici quelques bonnes feuilles.
Depuis quelques années, la mobilisation citoyenne pour le droit de manger en public durant le Ramadan prend de l’ampleur. Comme toujours, les non-jeûneurs se heurtent aux pressions sociales, et cette fois-ci au ministère de l’Intérieur aussi.
Dans ses Mémoires, qui viennent de paraître, Hédi Baccouche, ancien Premier ministre et figure du Néo-Destour, revient sur le bras de fer entre le Combattant suprême et le président français, qui culminera avec la bataille de Bizerte. Extraits.
Ancien Premier ministre et figure du Néo-Destour, Hédi Baccouche a récemment sorti ses Mémoires. Un témoignage précieux, de la part de celui qui a connu tous les moments forts de la Tunisie indépendante.
Il y a tout juste cinq mois s’est déroulée dans la capitale d’un pays africain la dernière phase d’un événement à nul autre pareil. Mais était-ce bien la dernière phase ?
L’égalité hommes-femmes dans l’accès à l’héritage suscite une vive opposition, en particulier dans les rangs des religieux et des partis fondamentalistes. Le débat sur le sujet, épineux mais fondamental, risque cependant de tourner au dialogue de sourds.
Khadija Moalla, juriste spécialisée sur la question des droits humains, notamment, plaide pour un « débat serein et constructif sur la laïcité », nécessaire à « la construction d’une autre Tunisie, plurielle, plus juste, plus équitable ».
Mohamed Sayah, ancien ministre tunisien de Habib Bourguiba, est décédé ce jeudi à l’âge de 85 ans. Ancien directeur du Parti socialiste destourien (PSD), il est surtout connu pour sa loyauté à l’égard de l’ex-président.
Dans la lutte pour la libération du pays mais aussi dans celle pour les droits des femmes, une figure emblématique a marqué l’histoire tunisienne : celle de Radhia Haddad. Portrait de cette militante qui n’hésitait pas à tenir tête à Bourguiba.
Quarante ans après les faits, le 26 janvier 1978 est toujours gravé dans la mémoire des Tunisiens. Cette crise entre le gouvernement et les syndicats, appelée le « Jeudi noir », a abouti à la première grève générale et provoqué un soulèvement populaire violemment réprimé. Retour sur ce tournant de l’histoire tunisienne.
L’Instance Vérité et Dignité (IVD) a organisé début janvier une audition publique sur les émeutes de janvier 1984. Jeune Afrique revient sur les conséquences politiques de cet épisode de l’histoire tunisienne.
Pour consolider leur assise ou gagner des soutiens, les formations politiques tunisiennes actionnent des leviers régionaux, financiers, sportifs… Enquête sur des réseaux, des lobbies, aussi multiformes qu’incontournables.