Quinze ans après son décès, le 6 avril 2000, un hommage solennel a été rendu à l’ancien président tunisien Habib Bourguiba, à Monastir, sa ville natale.
Ex-collaborateur de Bourguiba, Rafik Chelly, le nouveau secrétaire d’État à la Sûreté nationale, fait le ménage à la tête de l’appareil sécuritaire tunisien. Objectif : placer des hommes fiables aux postes clés.
À l’occasion des funérailles d’Ahmed Bergaoui, le fils de l’ancien maire de Monastir, Rached Ghannouchi, le leader d’Ennahdha, parti au pouvoir en Tunisie, a démontré qu’il était décidément rancunier contre Habib Bourguiba, dont la mosquée portait le nom.
Les manifestations sont désormais interdites sur l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, symbole de la contestation depuis la chute de Ben Ali. Les autorités évoquent « des plaintes de commerçants et de citoyens ».
À Paris, l’esplanade Habib-Bourguiba n’a toujours pas reçu le buste du père de l’indépendance tunisienne. Un retard d’abord dû aux pressions de la famille Ben Ali, qui s’expliquerait désormais par l’attente d’une simple décison administrative.
Taboue et méconnue à Alger et à Tunis, la franc-maçonnerie n’en est pas moins présente en Afrique du Nord depuis des décennies. À Rabat, les « frères » sont plus visibles.
Le 6 avril 2000 s’éteignait Habib Bourguiba, père de l’indépendance tunisienne. Onze ans après, alors que le pays connaît une révolution sans précédent, jeuneafrique.com commémore à sa manière l’anniversaire du décès du « Combattant suprême » à travers la republication d’un reportage de Ridha Kéfi (J.A. n° 2048, du 11 au 17 avril 2000), qui était envoyé spécial à Monastir où le grand homme est inhumé.
Réputé pour son art du compromis et son indépendance d’esprit, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Habib Bourguiba hérite de la délicate mission de conduire la transition.
La révolution tunisienne a eu raison d’un régime en place depuis vingt-trois ans et que l’on croyait inamovible. Une chute devenue inéluctable devant l’ampleur de la colère populaire. Récit de journées historiques.
A-t-il regretté de s’être accroché trop longtemps au pouvoir et de n’avoir pas suivi l’exemple du président sénégalais, Léopold Sédar Senghor, qui s’est retiré en 1980 pour ouvrir la voie à son Premier ministre, Abdou Diouf ? C’est ce que suggère une confidence que Bourguiba aurait faite à son petit-fils Mahdi, quelques années après sa destitution, en 1987. Nous l’avons rencontré.
Les habitants débattent de l’héritage qu’a laissé l’ex-président, tandis que les touristes se pressent pour profiter des douceurs de sa ville natale. Promenade sur les traces du plus célèbre des Monastiriens.
Voici dix ans que Habib Bourguiba s’est éteint. Pourtant, l’ancien président tunisien (1957-1987) demeure très présent sur le web, où de nombreux sites et pages lui sont consacrés. Revue de détail d’une deuxième vie virtuelle.
Disparu le 28 décembre dernier, dix ans après son illustre père, il servit son pays avec panache sans jamais se comporter en « fils de » et laisse le souvenir d’un homme d’une intégrité morale peu commune.
Habib Bourguiba junior, fils unique de l’ancien président tunisien Habib Bourguiba est mort lundi à Tunis à l’âge de 82 ans, a annoncé l’agence tunisienne TAP.
Dans ses Mémoires, Béji Caïd Essebsi, figure du régime bourguibien, raconte comment les relations tumultueuses entre la Libye et la Tunisie ont failli, au lendemain de l’Union avortée entre les deux pays, tourner au pire.
Décédé à l’âge de 82 ans, le photographe et éditeur tunisien Abdelhamid Kahia laisse une uvre immense derrière lui. Ancien collaborateur de Jeune Afrique, il avait notamment réalisé des reportages uniques sur les premières années de la Tunisie indépendan
Il y a 59 ans, en pleine guerre de libération de l’Algérie, l’aviation française bombardait le village frontalier tunisien de Sakiet Sidi Youssef, faisant plus de 70 morts et une centaine de blessés.
En promulguant le code du statut personnel (CSP) le 13 août 1956, le père de l’indépendance va s’appuyer sur l’émancipation féminine pour revitaliser la société tout entière. Une démarche sans équivalent dans le monde arabe.
L’ex-président tunisien a longtemps été fustigé par les théologiens pour son action modernisatrice. Cinq ans après sa mort, le 5 avril 2000, il apparaît comme un grand réformateur de l’islam.