La majorité des membres fondateurs de Nidaa Tounes s’active pour relancer le parti, afin qu’il puisse peser de nouveau sur la scène politique tunisienne.
Le représentant légal de Nidaa Tounes, fils du défunt président Béji Caïd Essebsi, se trouve depuis quelques semaines entre l’Allemagne et la France et refuse de rentrer en Tunisie, où il craint d’être arrêté.
L’entourage du fils de l’ex-président tunisien Béji Caïd Essebsi estime que celui-ci est victime d’une instrumentalisation de la justice orchestrée par l’ex-Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle, Youssef Chahed.
Depuis sa spectaculaire arrestation, Nabil Karoui, l’homme d’affaires controversé et candidat à la présidentielle du 15 septembre, a vu sa cote de popularité grimper, tandis que la polémique fait rage autour du timing de son interpellation.
À six mois des élections, le parti présidentiel Nidaa Tounes, miné par des conflits internes, a présenté deux listes concurrentes pour des élections municipales partielles, a indiqué vendredi la commission électorale tunisienne.
Selma Elloumi Rekik a démissionné le 15 mai de son poste de directrice du cabinet présidentiel. Cette fidèle du président Béji Caïd Essebsi aurait rejoint la branche de Nidaa Tounes menée par Sofiene Toubel, en guerre ouverte avec le fils du chef de l’État, et serait même susceptible de la diriger, selon des sources au parti.
Nidaa Tounes a depuis le 13 avril deux présidents, le directeur exécutif sortant Hafedh Caïd Essebsi et le chef du groupe parlementaire Sofiane Toubel. Entre les deux hommes, le divorce est consommé.
Après avoir régulièrement renvoyé son congrès électif depuis 2014, Nidaa Tounes a depuis samedi deux présidents, le directeur exécutif sortant Hafedh Caïd Essebsi et le chef du groupe parlementaire Sofiane Toubel. Une situation aussi inédite qu’embarrassante, à quelques mois d’échéances électorales décisives.
Le parti du président tunisien Beji Caïd Essebsi, secoué par des conflits internes, est de nouveau dans la tourmente après l’élection de deux directions rivales, à quelques mois d’échéances électorales majeures.
Rongé par de graves dissensions internes, frappé de discrédit pour ses promesses non tenues, menacé par l’émergence de formations concurrentes, le parti présidentiel tente désespérément de rebondir.
Dans un communiqué laconique, le comité d’organisation du congrès de Nidaa Tounes a annoncé jeudi 14 mars qu’il rendait son tablier. Les jeux d’alliance et les guerres de clans qui déchirent le parti semblent avoir eu raison de sa mission.
Nommé en 2016, Youssef Chahed, le chef du gouvernement tunisien, se maintient à son poste contre vents et marées. Et se prépare à briguer la magistrature suprême en novembre.
Censé renouveler les instances dirigeantes de Nidaa Tounes, son congrès, prévu début avril, a du plomb dans l’aile. Enjeu de luttes de pouvoir, sa préparation cristallise les tensions. Par-delà les clans, différentes visions de la gestion à venir du parti s’affrontent. Des comptes qui se règlent en interne, mais aussi au tribunal.
Entre islamistes et « modernistes », le petit jeu des alliances a repris de plus belle en Tunisie. Avec en point de mire les législatives d’octobre et la présidentielle de novembre.
À un an des élections générales en Tunisie, les alliances se font et se défont. Un nouveau bloc parlementaire soutient désormais le chef du gouvernement… contre le parti présidentiel, mis en minorité. Mais les grands équilibres politiques ont-ils changé pour autant ?
La révolution tunisienne a eu pour effet de libérer la parole, pour le meilleur mais aussi pour le pire. Une brèche dans laquelle se sont engouffrés les provocateurs de tout poil. Tour d’horizon.
Passé par la case prison sous Ben Ali, Mustapha Ben Ahmed, ancien syndicaliste a pris la tête, début septembre, du deuxième groupe parlementaire de l’Assemblée nationale tunisienne. Portrait en dix points.
Le chef de cabinet du président de la République tunisienne, Slim Azzabi, a annoncé sa démission mardi 9 octobre. Nouveau signe d’affaiblissement de Béji Caid Essebsi et de Nidaa Tounes, son parti, ce départ pourrait annoncer une nouvelle entrée dans la course aux élections, aux cotés de Youssef Chahed.
Tous les deux affirment être la voix légitime de Nidaa Tounes. La cacophonie entre Mongi Harbaoui, député de la formation, et Ons Hattab, porte-parole du mouvement, est un signe de plus de la crise qui déchire ce parti.
Au cœur de la crise qui frappe le pays, le fils du président est un personnage taiseux, secret et encore méconnu. Portrait d’un homme de l’ombre à qui on prête de grandes ambitions.
Le fils du président tunisien, qui nourrit de grandes ambitions, peut s’appuyer sur un cercle de proche dédiés à sa cause. Portraits des hommes d’Hafedh Caïd Essebsi.
Cible de son propre parti et de la toute-puissante UGTT, qui réclamaient sa tête, le chef du gouvernement tunisien a réussi, pour la seconde fois en moins d’un an, à retourner la situation en sa faveur.
Engluée dans d’interminables errements, la formation tunisienne au pouvoir, Nidaa Tounes a été durement sanctionnée lors des municipales du 6 mai. Et ne sait plus sur quel pied danser…
N’ayant pas obtenu de majorité lors des municipales du 6 mai, Hafedh Caïd Essebsi, directeur exécutif de Nidaa Tounes, a été tenté de s’allier avec Ennahdha, avant de faire machine arrière.
Pas toujours aux postes les plus puissants au sein du pouvoir, ils sont nombreux à exercer une influence non négligeable sur la vie politique tunisienne de part leur position, leur caractère leur réseau ou leur héritage.
Bourguiba n’avait confié à son fils, Habib Bourguiba junior, dit Bibi, que des fonctions essentiellement diplomatiques. Béji Caïd Essebsi (BCE), lui, a laissé son fils Hafedh Caïd Essebsi (HCE), 56 ans, prendre les commandes de Nidaa Tounes – qu’il a fondé en 2012 et qui l’a conduit à la victoire électorale de 2014 – et y imposer sa mainmise.
L’accord scellé entre Nidaa Tounes, Ennahdha et l’UPL de Slim Riahi a réactivé les craintes concernant une alliance contre-nature sur la scène politique tunisienne. Les vieux démons du parti unique refont surface.
Membre fondateur de Nidaa Tounes, la députée a annoncé qu’elle en briguait la présidence. Quitte à faire de l’ombre à Hafedh Caïd Essebsi, qui a imposé sa mainmise sur le mouvement.