Contrairement aux hommes politiques friands de déclarations et de visibilité médiatique, Hafedh Caïd Essebsi, directeur exécutif de Nidaa Tounes, première formation politique en Tunisie avec Ennahdha, s’exprime si rarement que peu de personnes identifient sa voix et ses positions. Mais grâce à un enregistrement d’une réunion du bureau politique de Nidaa Tounes qui a fuité dans les médias le 6 mars, on en sait plus sur la manière de faire du fils du président de la République.
Les tensions se sont exacerbées au sein du principal parti tunisien au pouvoir, avec la décision, aussitôt contestée, de l’exclusion de son dirigeant Hafedh Caïd Essebsi, le fils du président de la République.
Face à la profonde crise qui secoue Nidaa Tounes, une initiative pour le moins originale a vu le jour : une « instance nationale de sauvetage du mouvement ». Las, cette dernière tentative pour recoller les morceaux n’a fait que provoquer de nouvelles fissures…
Emmanuel Macron, l’ex-ministre français de l’Économie et fondateur du mouvement En Marche !, s’est rendu en Tunisie les 6 et 7 novembre. C’était la première étape de sa tournée hors d’Europe. Un voyage organisé sans le concours de l’ambassade, comme le permet pourtant le protocole pour les anciens ministres.
Directeur exécutif du parti fondé en 2012 par son père – aujourd’hui président de la République –, Hafedh Caïd Essebsi n’en finit pas d’exaspérer ses troupes par ses initiatives intempestives et unilatérales.
À vouloir être en première ligne pour négocier des portefeuilles pour Nidaa Tounes au sein du gouvernement d’union nationale, Hafedh Caïd Essebsi, directeur exécutif du parti, a encore une fois divisé la formation fondée par son père, Béji Caïd Essebsi, actuel président de la République.
Jeune, assuré et détaché des luttes de clans. Tel est le profil du successeur de Habib Essid à la tête du gouvernement. Surtout, le nouveau venu bénéficie de la confiance du président : un atout non négligeable après des mois d’hostilité larvée entre le Palais et la primature.
Scission et migration de députés vers d’autres groupes parlementaires ont fragilisé le parti Nidaa Tounes, le reléguant en deuxième position à l’Assemblée des représentants du peuple. Son directeur exécutif, Hafedh Caïd Essebsi, est de plus en plus contesté en interne.
Membre du bureau exécutif de Nidaa Tounes, l’ancien patron de Nessma TV dévoile les dessous d’une crise interne qui va bien au-delà d’un désaccord autour d’un remaniement du gouvernement.
Après son appel, le 3 juin, à la formation d’un gouvernement d’union nationale, le président tunisien, Béji Caïd Essebsi (BCE), consulte tous azimuts sans toutefois dévoiler ses plans et la configuration qu’il souhaite pour un nouvel exécutif.
Habib Essid, le chef du gouvernement tunisien, est toujours à son poste. Il n’entend pas démissionner, du moins pas pour le moment, et il continue à vaquer à ses occupations, imperturbablement. Il donne le change, mais son sort semble scellé.
Implosion du parti présidentiel, débauchages de députés… La coalition au pouvoir a du plomb dans l’aile, et Ennahdha, devenue majoritaire au Parlement, pousse ses pions. Bref, c’est la pagaille.
La Tunisie a annoncé dimanche la prolongation d’un mois de l’état d’urgence instauré dans tout le pays en novembre, dans la foulée d’un attentat-suicide contre la garde présidentielle à Tunis.
L’implosion de Nidaa Tounes et le durcissement de la contestation populaire rebattent les cartes sur la scène politique. Coup de projecteur sur les personnalités et les mouvements qui pourraient tirer leur épingle du jeu.
La nouvelle, qui était attendue, a été officialisée lundi. Ridha Belhaj a quitté son poste de directeur du cabinet présidentiel. C’est un membre de la famille de Béji Caïd Essebsi qui le remplace.
À l’issue de ses travaux, le 10 janvier, le congrès constitutif de Nidaa Tounes a nommé le fils de Béji Caïd Essebssi au poste de directeur exécutif. Exit les dissidents ! Le parti au pouvoir veut ouvrir une nouvelle page où il entend se rapprocher davantage des islamistes conservateurs d’Ennahdha.
Nidaa Tounes, parti au pouvoir en Tunisie, tient depuis hier 9 janvier son congrès constitutif sur fond de crise aiguë sur son leadership et dans laquelle le fils du chef de l’État, Hafedh Caïd Essebsi, semble avantagé.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Béji Caïd Essebsi, Président de la Tunisie, et Hafedh Caïd Essebsi, son fils.
Qui est vraiment le fils du président ? Un manœuvrier opportuniste qui veut à tout prix exister ou un homme politique aux ambitions légitimes ? Portrait.
Le 29 novembre, cinq jours après les attentats meurtriers de Tunis, le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a prononcé un discours appelant les partis politiques, y compris le sien, ainsi que les syndicats à cesser leurs luttes intestines et à se mobiliser contre l’ennemi terroriste.
Moins d’un an après sa victoire aux élections, le parti au pouvoir est le théâtre d’une impitoyable guerre de clans qui a tourné à l’avantage de Hafedh Caïd Essebsi, le fils du président, et abouti à la marginalisation de Mohsen Marzouk, secrétaire général du mouvement. Récit.
Conseillers, collaborateurs ou proches, ils bénéficient d’un accès direct au palais de Carthage. Et joueront un rôle clé dans le dispositif du nouveau chef de l’État.
Selon des résultats partiels officiels, Béji Caïd Essebsi remporte l’élection présidentielle tunisienne. Il devance le président sortant Moncef Marzouki avec 55,68 % des suffrages.
La récente et soudaine ascension de Hafedh Caïd Essebsi au sein de Nida Tounes, parti fondé par son propre père, suscite la grogne de nombreux cadres ou militants qui voient dans cette montée en puissance un risque pour les prochaines élections. Explications.
Luttes internes, démissions, doutes sur l’éligibilité de son fondateur… Le mouvement de Béji Caïd Essebsi est entré dans une zone de turbulences. Mais reste au coude à coude avec Ennahdha dans les sondages.
Béji Caïd Essebsi, l’ancien Premier ministre du gouvernement provisoire tunisien, a dressé à la fin de janvier un diagnostic alarmant de la situation du pays et appellé l’opposition à s’unir pour préparer l’alternance. Non sans provoquer un sérieux tollé au sein de la majorité…