Alors qu’Abiy Ahmed, son successeur, poursuit un ambitieux programme de réformes politiques, Hailemariam Desalegn, l’ancien Premier ministre éthiopien, reste très actif depuis sa démission.
Il était venu « servir et non se servir ». Avec le sentiment du devoir accompli, il a démissionné après six années au pouvoir. Ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait jamais fait.
Le centre de détention de Maekelawi à Addis Abeba a été fermé vendredi, conformément à la promesse faite en janvier par le gouvernement éthiopien, a annoncé la radio-télévision Fana, proche du pouvoir.
Le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn a remis sa lettre de démission ce jeudi. Cette annonce intervient alors que la coalition au pouvoir est déchirée par une profonde crise interne, notamment provoquée par la vague de protestation de 2015-2016 et la violente répression qui a suivi.
Dans le cadre d’une amnistie en faveur de plus de 500 personnes, Merera Gudina, l’un des principaux dirigeants de l’opposition éthiopienne, emprisonné depuis fin 2016, a été libéré mercredi.
Sur instruction de Mohammed VI, le roi du Maroc, une délégation d’acteurs économiques et politiques s’est déplacée en Éthiopie, au Rwanda. Elle ira aussi en Tanzanie, à Madagascar et en Zambie. Signe que, pour le souverain marocain, l’Afrique est une priorité.
Le Parlement éthiopien a approuvé jeudi 29 mars la prolongation pour quatre mois de l’état d’urgence décrété en octobre dernier. Une mesure qui a pour but de mettre un terme à plusieurs mois de violentes manifestations antigouvernementales, notamment dans les régions à majorité oromo et amhara.
Près de 600 morts en un an, des manifestations à n’en plus finir et des médias sociaux qui s’enflamment… Jamais le pouvoir n’avait été confronté à pareille contestation. Divisé depuis la mort de Meles Zenawi, l’EPRDF a décrété l’état d’urgence et tente de reprendre le contrôle de la situation.
La chancelière allemande Angela Merkel inaugurait au siège de l’Union africaine à Addis Abeba mardi le bâtiment Julius Nyerere pour la paix et la sécurité financé à hauteur de 27 millions d’euros par l’Allemagne. Si l’économie ne figurait pas au menu de la tournée de trois jours, les intérêts économiques allemands ne sont pas minimes et veulent s’accroître dans les machines-outils, l’énergie, la consommation ou l’agriculture. Décryptage.
Face au mouvement de contestation qui secoue actuellement le pays, le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn a affirmé mardi vouloir réformer le système électoral pour que l’opposition soit mieux représentée.
Vingt-quatre heures après avoir déclaré l’état d’urgence, les autorités éthiopiennes ont accusé lundi l’Égypte d’être à l’origine du mouvement de contestation antigouvernementale qui secoue le pays, mais aussi l’Érythrée d’infiltrer des groupes terroristes.
Près d’un siècle après le lancement du chemin de fer franco-éthiopien, qui continuait péniblement d’assurer un service passager entre Djibouti et la ville éthiopienne de Dire Dawa, le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, a inauguré en grande pompe mercredi la toute nouvelle liaison ferroviaire entre Addis-Abeba et Djibouti.
Malgré des progrès économiques et sociaux impressionnants, la contestation enfle dans le pays. Mais le régime, loin de vouloir partager le pouvoir, semble préférer, pour l’instant, la riposte sécuritaire.
Le Kenya et l’Éthiopie ont signé jeudi un accord sur la construction d’un pipeline, au coût estimé à près de 1,8 milliard d’euros, devant transporter du pétrole entre la ville côtière de Lamu et Addis-Abeba. Cette annonce intervient quelques semaines après le choix de l’Ouganda de privilégier la Tanzanie au détriment du Kenya pour la construction d’une infrastructure similaire.
Mahamoudou Issoufou a achevé sa cinquième visite à l’Élysée, jeudi 16 juin. Depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir en 2012, le président nigérien est l’un des chefs d’État africains les plus vus à Paris. Et le vôtre, fait-il partie du même cercle ?
Plus de 400 morts dans les manifestations antigouvernementales qui se sont déroulées en novembre 2015 en Éthiopie : c’est le chiffre avancé par un rapport de l’organisation Human Rights Watch publié jeudi. Un bilan déjà rejeté par les autorités d’Addis-Abeba.
Réélu sans surprise et haut la main, avec plus de 86 % des suffrages obtenus dès le premier tour de l’élection présidentielle organisée le 8 avril à Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh (IOG) a été officiellement investi dans ses fonctions le dimanche 8 mai, au Palais du Peuple de la capitale.
Plus de deux cents personnes ont été tuées et 100 enfants kidnappés dans un raid menés par des sud-soudanais armés dans le sud-ouest de l’Éthiopie, a confirmé le Premier ministre éthiopien.
Après le départ samedi de Jacob Zuma, chef de la délégation de haut niveau de l’Union africaine (UA) au Burundi, pouvoir et opposition apprécient diversement les avancées ou reculs enregistrés dans le processus de paix en panne dans le pays.
Deux jours après la visite du secrétaire général des Nations unies, une délégation l’Union africaine menée par Jacob Zuma est attendue à Bujumbura jeudi pour un séjour de 48 heures. Objectif : faire pression sur le président burundais Pierre Nkurunziza pour qu’il passe de la parole aux actes et ouvre un dialogue politique inclusif avec son opposition.
Afin de convaincre le président Pierre Nkurunziza d’accepter l’envoi d’une force de stabilisation au Burundi, l’Union africaine va dépêcher une délégation composée des présidents mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, sud-africain, Jacob Zuma, sénégalais, Macky Sall, gabonais, Ali Bongo Ondimba, ainsi que du Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn.
Le président Salva Kiir signera mercredi à Juba l’accord qui prévoit de mettre fin à la guerre civile, a annoncé son porte-parole. Contrairement aux rebelles, le président sud-soudanais avait dans un premier temps refusé de signer l’accord le 18 août à Addis-Abeba.
La communauté internationale a imposé une date limite aux protagonistes de la crise au Soudan du Sud pour conclure un accord de paix, sous peine de sanctions. À quelques heures de la fin de l’ultimatum, des pourparlers se poursuivent lundi à Addis-Abeba.
Barack Obama est arrivé lundi au palais présidentiel d’Addis-Abeba pour s’entretenir avec le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn. Le président américain a promis de maintenir « la pression » sur les Shebab, au lendemain d’un attentat sanglant devant un hôtel de Mogadiscio, en Somalie.
Des leaders et institutions du continent se déploient de plus en plus sur Twitter. Certains, comme le Rwandais Paul Kagamé, sont déjà des modèles d’interactivité pour le monde entier. Mais ce n’est pas le seul enseignement d’une étude américaine publiée fin mars, dont nous analysons ici les résultats.
Fini la discorde entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan. Ce lundi 23 mars, les trois pays ont signé un accord de principe pour la construction du barrage éthiopien Grande Renaissance.
Le Soudan du Sud n’a toujours pas réussi à trouver une solution de sortie de crise. Les discussions vendredi à Addis-Abeba entre les chefs des deux parties opposés, le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar, n’ont pas abouti les résultats escomptés.
Le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn était à Djibouti du 6 au 9 février. Cette première visite d’État d’un chef de gouvernement éthiopien en terre djiboutienne avait pour but de resserrer les liens économiques entre les deux pays.
Salva Kiir, le président du Soudan du Sud, et Riek Machar, le chef de la rébellion, se sont mis d’accord mardi : un gouvernement de transition devra être nommé sous 60 jours pour régler la guerre civile qui ravage le pays depuix six mois.