L’ancien Premier ministre nigérien s’est éteint ce 24 octobre. Plusieurs fois candidat à la présidentielle, adversaire farouche et allié de circonstance de Mahamadou Issoufou et de Mohamed Bazoum, il aura tout tenté pour accéder à la magistrature suprême, sans y parvenir.
L’ancien Premier ministre, en exil à Paris depuis plus de deux ans, a atterri à Niamey le 11 septembre. Il compte bien jouer un rôle dans la transition mise en place par le général Tiani.
Compagnon depuis l’enfance de Mahamadou Issoufou, figure historique et centrale du parti au pouvoir au Niger, Ouhoumoudou Mahamadou officie désormais comme chef du gouvernement de Mohamed Bazoum. Mais qui est cet homme de dossiers à la prudence proverbiale ? Portrait.
L’ancien ministre de Mahamadou Issoufou apparaît comme le plus farouche adversaire du nouveau chef de l’État. En particulier au sein d’une opposition qui, pour le moment, a accepté la main tendue du président.
Sécurité régionale, transitions militaires, alternance, Libye, Guinée, Tchad… Le chef de l’État nigérien, qui se définit comme un « militant de la démocratie », explique pourquoi son pays est un modèle à suivre.
En détention au Niger depuis le 1er mars, l’opposant Hama Amadou a été autorisé à quitter sa cellule de Filingué pour rejoindre la France. Il est actuellement soigné à Paris.
Entre la détention de l’ex-Premier ministre et le rejet par Mahamane Ousmane de la victoire de Mohamed Bazoum à la présidentielle, le Niger est plongé dans un nouveau bras de fer entre le parti au pouvoir et l’opposition.
L’opposant nigérien Mahamane Ousmane, déclaré battu à l’issue de la présidentielle le 21 février, a exigé samedi « la libération de tous les détenus » interpellés lors des violences qui ont suivi la proclamation des résultats.
Privé de présidentielle, Hama Amadou n’avait pas donné de consigne de vote. C’est désormais chose faite. Mardi, le parti de l’opposant nigérien a appelé à voter pour l’ancien président Mahamane Ousmane le 27 décembre.
Après l’invalidation de la candidature d’Hama Amadou à la présidentielle du 27 décembre, les cartes ont été rebattues. Plusieurs ténors espèrent parvenir à rassembler derrière eux au second tour.
La Cour constitutionnelle du Niger a annoncé vendredi 13 novembre la liste des candidatures validées pour l’élection présidentielle dont le premier tour doit avoir lieu le 27 décembre. Sans surprise, l’opposant Hama Amadou n’y figure pas.
Novice en politique, Hamidou Mamadou Abdou se présente à la présidentielle nigérienne sous les couleurs du Rassemblement national africain, un parti qu’il a lancé en 2019. Installé au Canada, où il a fait sa carrière, il assure cependant ne pas être une « diaspo déconnecté ».
Investi candidat par un parti divisé, Hama Amadou a lancé sa campagne pour la présidentielle dont le premier tour est prévu le 27 décembre. Les obstacles sont toujours nombreux, mais le bras de fer est lancé avec ses adversaires.
Hama Amadou a livré un discours offensif, le 29 août, lors de l’investiture d’un autre opposant, Omar Hamidou Tchiana, pour la présidentielle de décembre. Une prise de parole qui marque le début de sa propre campagne.
Hama Amadou a été libéré ce lundi 30 mars. L’opposant nigérien a bénéficié d’une remise de peine décidée par le président Mahamadou Issoufou afin de désengorger les prisons en cette période de pandémie de coronavirus.
Hama Amadou a obtenu le 20 février l’autorisation d’être évacué vers la France pour y subir un contrôle de santé. Il doit prendre la direction de Paris dans les prochains jours, sitôt les formalités de départ remplies.
L’emprisonnement de Hama Amadou, le principal opposant nigérien, rappelle à quel point les règlements de comptes violents et les bras de fer impitoyables sont inhérents aux mœurs politiques des classes dirigeantes en Afrique.
Après quatre années d’exil, le principal opposant nigérien a pris le risque de rentrer au pays. Condamné par contumace pour trafic d’enfants, il a rapidement été arrêté.
L’ancien président de l’Assemblée nationale et principal opposant nigérien Hama Amadou, a été arrêté, ce lundi matin à Niamey, où il était rentré jeudi après trois ans d’exil. Il a été placé en détention, où il doit encore purger huit des douze mois de prison auxquels il a été condamné dans l’affaire de trafic de bébés.
Hama Amadou, principal opposant nigérien qui vit en exil depuis trois ans et candidat à la présidentielle de 2020, est rentré jeudi à Niamey après le décès fin octobre de sa mère.
En exil entre le Bénin et la France, Hama Amadou espère toujours se présenter à la présidentielle nigérienne de la fin de 2020. Mais son avenir, qui intéresse notamment les autres ténors de l’opposition, reste incertain.
Comme le prévoit la Constitution, le chef de l’État Mahamadou Issoufou ne se représentera pas en 2021, mais il a déjà désigné son dauphin. À ses détracteurs, qui lui reprochent d’avoir sacrifié le développement économique au profit des dépenses sécuritaires, il oppose un bilan positif dont il s’enorgueillit.
Terrorisme, démographie, gouvernance, réforme du franc CFA… Le numéro un nigérien, président en exercice de la Cedeao, évoque les défis qui l’attendent. Sans oublier celui de sa propre succession, dans moins de deux ans.
Ils étaient sur le devant de la scène : Hama Amadou, ancien président de l’Assemblée nationale nigérienne, et Ahmed Néjib Chebbi, leader historique de la gauche tunisienne. Que sont-ils devenus ?
Le coordinateur de la plateforme « Publiez ce que vous payez » a dressé un sombre tableau du Niger, et de sa gouvernance, devant le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, le 13 mars.
Le président du Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDDR), principale coalition de partis de l’opposition nigérienne, revient pour Jeune Afrique sur l’exil d’Hama Amadou, qui « reste le chef de l’opposition » et les résultats de 2016, que l’opposition continue de contester.
Mardi 11 juillet, Amnesty International a appelé les autorités du Niger à annuler les charges retenues contre plusieurs journalistes, leaders de la société civile et activistes politiques détenus, selon l’ONG, arbitrairement, et à les libérer sans condition. Le ministre de l’Intérieur du Niger, Mohamed Bazoum, joint le même jour par Jeune Afrique, soutient que chacune des personnes défendues par l’ONG a commis au moins une infraction.