La demande de liberté provisoire d’Hama Amadou a été rejetée mercredi par la Cour de cassation au Niger. L’ancien président de l’Assemblée nationale reste donc en détention à Filingué.
Il n’a pas posé le pied sur le sol nigérien en homme libre. Soupçonné de trafic d’enfants, le principal opposant au président Mahamadou Issoufou a été arrêté dès son arrivée à Niamey.
De passage à Paris, entre autres, pour préparer la campagne présidentielle de Mahamadou Issoufou, Mohamed Bazoum, ministre d’État à la présidence du Niger et président du PNDS (au pouvoir), a répondu aux questions de Jeune Afrique.
L’opposant et candidat à la présidentielle de 2016 Hama Amadou a été arrêté samedi dès sa descente d’avion à l’aéroport de Niamey lors de son retour au Niger après un an d’exil en raison d’accusations de trafic de bébés.
L’opposant nigérien et candidat à la présidentielle de 2016 a annoncé jeudi soir sur France 24 qu’il rentrait au Niger. Jeune Afrique s’est entretenu avec Hama Amadou à quelques heures de son départ de la France pour Niamey.
Exilé depuis un an en France en raison d’accusations de trafic de bébés, l’opposant nigérien et candidat à la présidentielle de 2016 Hama Amadou va rentrer samedi au Niger malgré une arrestation probable, a-t-il annoncé jeudi soir sur « France 24 ».
Dans la majorité, dans l’opposition comme dans la société civile, qu’elles soient ou non candidates aux législatives ou à la présidentielle, certaines personnalités s’imposent. Leurs avis et leurs choix seront déterminants pour l’issue des prochains scrutins. Hama Amadou est président du Moden-Lumana.
Hama Amadou ne manquera pas à l’appel. Désigné candidat à la présidentielle de 2016 par son parti, le Mouvement démocratique nigérien (Moden), à Zinder, le 13 septembre, l’ancien président de l’Assemblée nationale promet de rentrer « bientôt » battre campagne, même si le gouvernement menace de l’arrêter dès son arrivée. Mis en cause dans l’affaire des bébés volés, il réside en France depuis un an, mais veut croire en ses chances.
Hama Amadou a été investi dimanche candidat du Mouvement démocratique nigérien (Moden) pour la présidentielle de février 2016. Il est le premier à se déclarer officiellement pour ce scrutin.
Le procès pour trafic de bébés de l’ex-président du Parlement du Niger, devenu le principal opposant au chef de l’Etat Mahamadou Issoufou, a été renvoyé vendredi dès son ouverture en l’absence de l’accusé qui, en fuite, crie au « complot » politique.
Le procès des « bébés volés » s’ouvre aujourd’hui à Niamey. Parmi les accusés, Hama Amadou, l’ex-président de l’Assemblée nationale aujourd’hui réfugié en France, qui prétend qu’on veut lui nuire pour d’autres raisons. Le chef de l’État, lui, estime que l’affaire n’a rien de politique.
Selon l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel de Niamey que J.A. a consultée, Hama Amadou, son épouse et trente coïnculpés devront passer en jugement dans une vaste affaire de trafic de bébés. Alizéta Ouédraogo, l’ancienne « belle-mère nationale » du Burkina Faso, est quant à elle pour l’instant simplement citée.
L’exécutif nigérien n’est pas resté bien longtemps insensible aux accusations portées dans « Jeune Afrique » à son encontre par le Président (en fuite) de l’Assemblée nationale, Hama Amadou, dans l’affaire de trafic de bébés.
Il a préféré quitter le Niger plutôt que de risquer la prison. Accusé de complicité dans une affaire de trafic d’enfants, le président de l’Assemblée nationale Hama Amadou a accordé à J.A. son premier entretien depuis sa fuite.
Accusé de complicité dans une affaire de trafic d’enfants, en fuite depuis le 27 août, Hama Amadou, le président de l’Assemblée nationale du Niger, a accordé à « Jeune Afrique » son premier entretien depuis qu’il a quitté son pays.
Le président de l’Assemblée nationale et principal opposant du Niger, Hama Amadou, a fui son pays le 27 août après avoir été soupçonné de complicité de « supposition d’enfant » par la justice. Interrogés par « Jeune Afrique », des proches de l’homme politique livrent sa version des faits.
Acharnement de l’État à son encontre pour les uns, comportement indigne pour les autres : au Niger, la fuite burkinabè du président de l’Assemblée nationale, opposant numéro un soupçonné de trafic de bébés, ne laisse personne indifférent.
Le président de l’Assemblée nationale nigérienne, dont les pairs ont autorisé mercredi l’audition par la justice au sujet d’un trafic présumé de bébés, a quitté le Niger pour le Burkina Faso.
Ils ont presque le même âge, ils ont percé en politique au même moment, l’histoire les a parfois rapprochés… Mais rien ne va plus entre le président Mahamadou Issoufou et son ancien allié devenu son plus grand rival, Hama Amadou. Et la présidentielle de 2016 n’y est pas pour rien.
Dans la nuit de dimanche à lundi, la résidence à Niamey du président du Parlement nigérien, Hama Amadou (opposition), a été visée par des tirs d’armes à feu. Aucune victime n’est à déplorer, a annoncé son parti.
Négociations avec Areva, emprunt auprès d’une banque chinoise : dans plusieurs dossiers clés, le leader du Moden Lumana Fa reproche à Mahamadou Issoufou, son ancien allié, de manquer de transparence.
Le patron du Moden Lumana Fa, qui vise la présidentielle de 2016, a claqué la porte de la coalition au pouvoir au Niger. Et se proclame premier opposant au président Issoufou.
À l’approche du second tour de l’élection présidentielle au Niger, les alliances se font et se défont. L’ancien Premier ministre de Tandja, Hama Amadou, a changé de camp pour soutenir Mahamadou Issoufou, l’opposant historique à l’ex-président.
Hama Amadou a été remis en liberté provisoirement jeudi soir pour raison de santé. L’ex-Premier ministre nigérien, incarcéré depuis juin 2008, doit rester à disposition de la justice dans le cadre des accusations de détournement de fonds publics dont il fait l’objet.