Né en 1955 à Jalalaqsi, Hassan Cheikh Mohamoud est président de la République fédérale de Somalie. Ingénieur diplômé en technique, puis enseignant, il devient consultant auprès d’ONG et d’agences onusiennes au début de la guerre civile en 1991. Il fonde en 2011 le Parti pour la paix et le développement et fait son entrée au Parlement en août 2012. En septembre de la même année, il est élu président de la République par le Parlement à 190 voix contre 79.
Déjà perturbées par la question du partage des eaux du Nil et l’accord de coopération entre l’Éthiopie et le Somaliland, les relations égypto-éthiopiennes se sont encore tendues depuis la fin du mois d’août. En cause, l’envoi de soldats égyptiens et d’armes sur le sol somalien. Addis-Abeba s’alarme d’un risque de déstabilisation régionale.
Le chef de l’État somalien, Hassan Cheikh Mohamoud, a accusé le 17 février les forces de sécurité éthiopiennes d’avoir bloqué le véhicule qu’il partageait avec son homologue djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh. Le ministère somalien des Affaires étrangères a appelé l’organisation panafricaine à une enquête.
Recevant, fin janvier, son homologue somalien, le président Abdel Fattah al-Sissi en a profité pour rappeler l’attitude de l’Égypte vis-à-vis de ses voisins immédiats, Éthiopie comprise. Une manière de souligner que, depuis longtemps, Le Caire se voit en gendarme de la région. Rappel historique.
L’Igad, présidée par le chef d’État djiboutien, va organiser un nouveau sommet pour tenter de trouver une solution au conflit soudanais ainsi qu’au différend qui oppose ces derniers jours l’Éthiopie à la Somalie.
Une semaine après avoir conclu un accord qui nourrit les tensions dans la Corne de l’Afrique, le chef de l’armée éthiopienne a rencontré son homologue du Somaliland. Pendant ce temps, le président somalien est arrivé à Asmara, la capitale érythréenne.
Après avoir revendiqué avec insistance un accès à la mer Rouge, le Premier ministre éthiopien est passé à l’acte en trouvant le 1er janvier un accord avec le Somaliland voisin. Provoquant la colère du président somalien.
Le ministère somalien des Communications et de la Technologie a ordonné le 20 août l’interdiction de certaines plateformes qui seraient utilisées par des « terroristes ».
À mesure que la Turquie poursuit son offensive diplomatique en Afrique, le chef de l’État, réélu le 28 mai, resserre les liens avec ses homologues du continent, dont certains, plus que d’autres, entretiennent avec lui des relations privilégiées.
L’ancien Premier ministre somalien, Mohamed Abdullahi Farmajo, a été élu président ce mercredi, à l’issue d’un vote des parlementaires placé sous haute sécurité.
Les députés somaliens ont renouvelé le mandat de leur président ce mercredi, au cours d’un vote qui aura des répercussions sur l’élection du futur chef de l’État, en vertu du système clanique régissant la politique du pays.
Initialement prévue le 10 septembre, puis le 30 octobre avant d’être fixée au 30 novembre, l’élection présidentielle en Somalie doit désormais se terminer le 28 décembre au terme d’un processus complexe et chaotique.
À 87 ans, Béji Caïd Essebsi se pose déjà en futur président de la République tunisienne. Blaise Compaoré, lui, vient de quitter la présidence burkinabè qu’il occupait depuis vingt-sept années. L’occasion de faire un point sur la vieillesse et le pouvoir en Afrique.
Créé en 2001, Wikipédia s’est imposée depuis comme l’encyclopédie numérique la plus consultée au monde. Participative, elle rassemble des informations collectées par les utilisateurs mais elle permet également de prendre le pouls de la webosphère. Voici les présidents africains qui intéressent le plus les internautes.
À Kigali, c’est dans un stade comble, submergé par la douleur et l’émotion, que s’est tenue lundi la 20e commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda. À la tribune, le chef de l’État, Paul Kagamé, a réitéré ses accusations contre la France.
Une quarantaine de chefs d’État du continent sont attendus mercredi à Bruxelles pour participer au 4e sommet Union européenne-Afrique (les 2 et 3 avril). Au menu des discussions : la paix, la sécurité, les investissements, les changements climatiques, les migrations et la situation en République centrafricaine.
Accords de défense, de coopération, initiatives destinées à améliorer l’efficacité globale des forces… Tour d’horizon des dernières nouvelles du front du maintien de la paix sur le continent, en février et mars 2014, par Laurent Touchard*.
Le roi du Maroc Mohammed VI a decliné l’invitation au sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité en Afrique, organisé vendredi et samedi à Paris. Il rejoint ainsi l’Algérien Abdelaziz Bouteflika, le Sud-africain Jacob Zuma ou encore le Rwandais Paul Kagamé sur la liste des absents. En tout, 39 chefs d’État et de gouvernement africains sont annoncés, soit un de plus que lors du dernier sommet Afrique – France en 2010.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé vendredi qu’il reconnaissait le gouvernement somalien du président Hassan Cheikh Mohamoud, « ouvrant la voie à une reprise de ses relations » avec Mogadiscio après 22 ans d’interruption.
Lundi 10 septembre, à l’issue d’un scrutin fermé à la population, Hassan Cheikh Mohamoud a été élu président de la Somalie par le Parlement. Il succède au très controversé, mais favori, Sharif Cheikh Ahmed à la tête d’un pays en proie à la guerre civile et à l’instabilité politique depuis plus de vingt ans. Plusieurs fois reporté, cette élection sonne comme la concrétisation d’un processus de paix « historique ».
Les islamistes radicaux somaliens des shebab ont revendiqué jeudi l’attentat suicide à Beledweyne qui a fait 20 morts, dont le ministre somalien de la Sécurité intérieure. Un nouveau revers grave pour le gouvernement dans sa lutte contre les insurgés islamistes.