Hassan Rohani est un universitaire et homme d’Etat iranien né en 1948 à Sorkheh. Il a remporté les élections présidentielles de 2013 au premier tour avec 50,68% des voix. Seul candidat modéré, il a succède au conservateur Mahmoud Ahmadinejad qui a dirigé le pays pendant huit ans.
L’Iran se prépare à une nouvelle élection présidentielle, le 18 juin. Si le rôle du président est faible, le scrutin revêt cette fois une plus grande importance que le simple remplacement de Hassan Rohani. Explications avec Clément Therme, spécialiste du pays.
Omniprésent sur les réseaux sociaux, le trublion de la politique iranienne tient des propos apaisants, écrit aux dirigeants étrangers et soigne son image d’outsider. En froid avec le Guide suprême, pourra-t-il être candidat à la présidentielle de juin ?
L’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche ouvre la porte au rétablissement de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien. Les négociations s’annoncent cependant difficiles.
La crise entre l’Iran et les États-Unis n’aura pas de solution tant que Donald Trump sera à la Maison-Blanche. On n’ira pas jusqu’à la guerre, mais on ne fera pas la paix. On ne renouera pas la négociation, on ne cherchera pas une entente. On attendra le résultat de l’élection présidentielle de novembre prochain.
L’année 2020 a commencé très fort dès son premier jour. Notre pauvre monde a tremblé tout au long de la semaine dernière, et l’épicentre de ce premier tsunami de l’année a été, comme souvent, le Moyen-Orient.
L’assassinat le 3 janvier à Bagdad par les États-Unis du chef de la Force Al-Qods fait craindre un nouveau conflit armé dans la région. Les États-Unis endossent et normalisent le rôle de puissance étrangère prompte à l’ingérence que leur assigne la propagande iranienne.
En matière de politique étrangère, le président iranien Hassan Rohani doit composer avec les proches d’Ali Khamenei, le Guide suprême. En Afrique, la perte de l’allié soudanais, passé dans le camp saoudien, a constitué un revers. Téhéran se tourne donc vers l’Afrique du Sud, membre des Brics, ce club de nations qui tente de faire contrepoids à l’Occident.
Les États-Unis, l’Arabie saoudite, Israël et les Émirats d’un côté. L’Iran et ses alliés de l’autre. C’est le conflit auquel tout le monde se prépare mais dont personne ne veut, tant ses conséquences seraient dramatiques.
Le président iranien Hassan Rohani a plaidé lundi à Bagdad pour le renforcement des relations avec l’Irak, pays pétrolier sur lequel le grand allié américain fait pression pour restreindre sa coopération commerciale et politique avec Téhéran.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a annoncé sa démission le 25 février, après une visite du président syrien Bashar al-Assad à son homologue iranien. Principal négociateur de l’accord de 2015 sur le nucléaire, Javad Zarif aurait été « poussé vers la sortie », selon Azadeh Kian, spécialiste du pays. Hassan Rohani a refusé sa démission le 26 février.
Alors que l’Iran célèbre le quarantième anniversaire de sa révolution islamique, Armin Arefi livre une analyse documentée d’un État au faîte de sa puissance régionale, mais miné de l’intérieur par une succession de crises. Et brosse un tableau saisissant de la vie politique et quotidienne.
Libéré de l’État islamique, le pays est devenu le principal terrain d’affrontement entre Téhéran et Washington. Et pourrait également en être la première victime.
Le secteur des hydrocarbures, qui représente 80 % des exportations de l’Iran, est le principal touché par les sanctions américaines. Quels sont les pays à avoir suspendu leurs importations ? Lesquels sont exemptés pour plusieurs mois ? Réponses, en une infographie.
Les sanctions américaines contre les secteurs pétrolier et financier iraniens, entrées en vigueur lundi 5 novembre, sont jugées « illégales et injustes » par Téhéran, qui estime qu’elles vont « à l’encontre du droit international ».
Les pays européens cherchent à contrer les effets extraterritoriaux des sanctions américaines frappant l’Iran. Un rapport du Sénat français fait le point sur les différentes mesures possibles.
Crise entre l’Iran et les États-Unis, conflit israélo-palestinien, élections en Libye… Les 25 et 26 septembre, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies a été l’occasion pour les dirigeants de la planète de faire valoir leurs positions sur les grands dossiers de la zone.
« À chacun son niveau », dit-on communément. Pour vous le prouver, je citerai deux personnalités haut placées et vous révélerai, si vous ne les avez déjà entendues, des paroles qu’elles ont prononcées récemment et qui les décrivent.
Je commenterai ensuite le séjour en Chine du jeune président de la République française, Emmanuel Macron.
Son voyage comportait un volet africain dont nous aurons à reparler.
Mouvement social, complot extérieur, contestation politique… Chacun y va de son analyse pour décrypter les manifestations qui ont secoué le pays. Explications, au-delà des fantasmes.
Depuis le 28 décembre dernier, une vague de protestation s’est répandue dans plusieurs dizaines de villes d’Iran. Pour Azadeh Kian*, sociologue franco-iranienne, il ne s’agit pas d’un début de révolution.
L’Iran pourrait quitter l’accord nucléaire avec les grandes puissances très rapidement si les Etats-Unis continuent leurs politiques de « sanctions et coercition », a menacé mardi le président iranien Hassan Rohani.
La présidentielle du 19 mai va voir s’affronter six candidats, dont le chef de l’État sortant, Hassan Rohani. Sa plus grande victoire : l’accord conclu en 2015 avec les grandes puissances occidentales sur le programme nucléaire de Téhéran, qui a permis la levée partielle des sanctions qui minaient le pays. Mais ses adversaires critiquent son laxisme.
L’imprévu peut surgir à tout moment et modifier la donne. Mais les prochains jours sont déjà chargés d’événements aux conséquences difficiles à mesurer. Quelques-uns ont retenu mon attention.
Candidat à sa propre succession en mai prochain, le président devra, s’il veut l’emporter, trouver un juste milieu entre volonté de réforme et recherche de compromis avec les conservateurs modérés.
Le président iranien Hassan Rohani a appelé mercredi les pays musulmans à s’unir pour punir l’Arabie saoudite pour ses « crimes », en référence aux conflits en Syrie et au Yémen, mais aussi à la bousculade du 24 septembre 2015 qui s’était soldée par la mort de 2300 pèlerins, dont 464 Iraniens.
Conforté par les urnes aux législatives du 26 février, le président modéré dispose désormais d’une plus grande marge de manœuvre pour mettre en place les réformes qu’il a promises.
Quelle mouche a donc piqué les dirigeants du royaume wahhabite ? En exécutant un chef chiite respecté, ils ont provoqué une crise majeure avec l’Iran. Pas vraiment utile, et très imprudent.
L’ONU a agi, cette fois, très vite : son Conseil de sécurité a émis, le 20 juillet, pour la première fois depuis longtemps, un vote unanime sur une question importante.
L’accord sur le nucléaire iranien signé à Vienne le 14 juillet met fin à des années de crise diplomatique. Si Téhéran et Washington y trouvent leur compte, les Israéliens et les Saoudiens, eux, ne décolèrent pas.