Hassan Rohani est un universitaire et homme d’Etat iranien né en 1948 à Sorkheh. Il a remporté les élections présidentielles de 2013 au premier tour avec 50,68% des voix. Seul candidat modéré, il a succède au conservateur Mahmoud Ahmadinejad qui a dirigé le pays pendant huit ans.
La naissance de deux nouveaux partis réformateurs modérés pourrait renforcer le pôle « centriste » et consensuel incarné par le président Hassan Rohani. Décryptage.
Attendu au tournant par les conservateurs, mais aussi par Tel-Aviv et Riyad, le président veut parvenir rapidement à un accord sur le nucléaire avec la communauté internationale. Et obtenir en retour la levée des sanctions qui frappent durement son pays.
En déplacement à New York pour la 68e assemblée générale de l’ONU, le président iranien, Hassan Rohani, a condamné sur CNN les « crimes des nazis envers les juifs ». Bien qu’en rupture avec son prédécesseur, Mahmoud Ahmadinejad, plusieurs membres du gouvernement israélien, ont estimé, mercredi, que ces déclarations n’étaient pas suffisantes, réclamant qu’il désavoue les dirigeants de son pays ayant nié l’Holocauste.
Si elle est loin de bouleverser le système, l’élection inattendue du modéré Hassan Rohani à la présidence devrait, à tout le moins, réduire les fractures politiques intérieures et, peut-être, inaugurer une ère de détente avec l’Occident.
Le religieux modéré Hassan Rohani a créé la surprise, le 15 juin, en remportant dès le premier tour la présidentielle iranienne avec 50,68% des voix. Une victoire qui marque le retour des modérés et réformateurs au gouvernement après une longue traversée du désert.