Président de Madagascar depuis 2014, il est né en 1958 à Antsofinondry, au centre de l’île. Il obtient une maîtrise en sciences économiques avant de partir au Canada étudier la finance et la comptabilité. Diplômé, il revient et débute une carrière d’enseignant dans ces domaines. Dans le même temps, Il poursuit une carrière d’expert-comptable et devient vice-président du Conseil supérieur de comptabilité. En 2009, il est nommé à la tête du ministère des Finances et du Budget.
Les 163 députés malgaches feront leur rentrée à l’Assemblée nationale le 9 juillet. La coalition Isika Miaraka amin’ny Andry Rajoelina (IRMAR) a finalement obtenu in extremis la majorité absolue. Mais une incertitude demeure sur l’identité de celui ou celle qui dirigera la chambre.
Le 16 novembre, onze millions de Malgaches doivent se rendre aux urnes pour choisir leur président. Mais les tensions entre l’opposition et le camp d’Andry Rajoelina rendent la tenue même de l’élection très incertaine.
Contraint à la démission en 2009 après son bras de fer avec Rajoelina, contre lequel il échouera au second tour en 2018, l’ancien chef de l’État compte bien prendre sa revanche cette année.
L’ancien champion et désormais président de l’Union africaine de judo, Thierry Siteny Randrianasoloniako, député de Tuléar, se lance pour la première fois dans la course à la magistrature suprême. Sur fond de rumeurs concernant ses relations avec la Russie.
« Seulement » treize candidatures validées pour la présidentielle des 9 novembre et 20 décembre prochains, contre trente-six en 2018. Et s’il suffisait d’un élu, « bien élu » et légitime, pour enfin remettre la Grand Île sur les rails du développement ?
Battu à plate couture en 2018, l’ancien président s’est lancé dans la course à la magistrature suprême, bien décidé à en découdre avec ses deux grands rivaux, Andry Rajoelina, le sortant, et son prédécesseur, Marc Ravalomanana.
C’est le fruit de plus de dix ans de travail. Jusqu’au 14 janvier 2024, l’artiste africain-américain Kehinde Wiley, qui vit entre Dakar et Lagos, expose les portraits acidulés de onze leaders du continent. Il avait déjà réalisé le portrait de Barack Obama en 2018.
Sa candidature désormais officielle et validée pour la présidentielle des 9 novembre et 20 décembre prochains, Andry Rajoelina se présente comme favori à sa propre succession. Mais le pays est-il prêt à le suivre ?
Treize prétendants se présenteront au premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar, dont le président sortant, Andry Rajoelina. L’intérim de ce dernier, confié au Premier ministre, Christian Ntsay, est d’ores et déjà contesté.
Vingt-huit candidatures, dont celles des trois derniers chefs d’État, ont été déposées pour la présidentielle malgache qui se déroulera les 9 novembre et 20 décembre prochains. Les dossiers seront examinés dans les prochains jours et devront être validés par la Haute cour constitutionnelle.
Alors qu’à Madagascar les adversaires du chef de l’État questionnent son éligibilité, l’intéressé se défend. Une séquence périlleuse, à quelques mois de la prochaine élection, à laquelle il n’a toujours pas dit s’il se représenterait.
Des législatives, des municipales, un référendum et, surtout, sept présidentielles… Que leur déroulement soit serein ou houleux, que leur issue soit prévisible ou surprenante, ces scrutins seront scrutés à la loupe.
En rachetant 35°Nord en 2021, Avisa Partners a considérablement renforcé son ancrage en Afrique, où son nouveau partenaire accompagne depuis sa création des entreprises, des hommes politiques et parfois des États.
Pour la première fois depuis sa défaite, en 2018, Hery Rajaonarimampianina a accepté de se confier à JA. S’il n’hésite pas à épingler le président Rajoelina, l’ancien chef de l’État laisse planer le doute sur un possible retour en politique.
Vladimir Poutine a-t-il tenté d’influencer la présidentielle à Madagascar ? Le New York Times l’affirme, documents et témoignages à l’appui. Il semble cependant que cette ingérence russe n’a pas eu l’impact escompté.
Les Malgaches sont appelés aux urnes ce lundi. Des élections législatives cruciales pour le président Andry Rajoelina. À l’issue du scrutin, Andry Rajoelina espère avoir les coudées franches pour mener les réformes qu’il a amorcées.
« Andry Rajoelina est élu Président de la République et je le félicite », a lancé Marc Ravalomanana, au lendemain de la proclamation de la victoire d’Andry Rajoelina par la Haute Cour constitutionnelle.
En cette fin décembre, les rétrospectives des magazines désignent les « winners » de l’année qui s’achève. Et si l’on révélait plutôt le palmarès de ceux qui ont trébuché en 2018 ?
À la veille du second tour de la présidentielle à Madagascar, Andry Rajoelina, qui affrontera Marc Ravalomanana, se défend de tout populisme et assure que son « Initiative pour l’émergence de Madagascar » comporte des mesures à la fois ambitieuses et réalistes.
Éliminé de la course à la présidentielle malgache, Hery Rajaonarimampianina, le président sortant, a annoncé vendredi 30 novembre qu’il ne soutiendrait personne pour le second tour. Quid, désormais, de l’avenir politique du HVM, son parti ?
Un second tour devra départager le mois prochain les deux anciens présidents malgaches Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, arrivés en tête du premier tour de la présidentielle, selon les résultats définitifs proclamés mercredi par la Haute Cour constitutionnelle (HCC).
Pour proclamer les résultats définitifs du premier tour de la présidentielle malgache, la Haute Cour constitutionnelle doit trancher entre les attentes contradictoires des candidats. Si aucun recours ne peut être déposé contre elle, certaines de ses décisions restent controversées depuis le début de l’année.
Dix ans après leur duel hors des urnes, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina se retrouveront de nouveau face à face, cette fois-ci pour le second tour de l’élection présidentielle malgache. Après l’annonce des résultats de la première manche, samedi 17 novembre par la Ceni, retour sur les principaux enseignements du scrutin.
Fraudes, corruption, intimidations… les trois anciens présidents, qui attendent toujours les résultats officiels du premier tour de la présidentielle du 7 novembre, rivalisent d’arguments pour discréditer le scrutin.
Près d’une semaine après le premier tour de l’élection présidentielle du mercredi 7 novembre, les équipes des trois candidats favoris s’opposent aux résultats encore partiels. Si personne n’a fait mention d’une future descente dans la rue, la tension monte.
Quatre jours après l’élection présidentielle à Madagascar, l’ancien président de la Transition, Andry Rajoelina reste en tête devant son rival, Marc Ravalomanana, selon les résultats encore partiels publiés ce dimanche par la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Accusé de corruption par des candidats à la présidentielle du 7 novembre, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Yves Herinirina Rakotomanana est sorti de son silence samedi et a réclamé des preuves à ses accusateurs.
Deux des candidats favoris à l’élection présidentielle, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, sont donnés au coude-à-coude par les premiers résultats très provisoires publiés par la Commission électorale. L’ambiance était déjà à la fête dans leur QG dès la fin des votes.
Les Malgaches, qui se sont déplacés dans les bureaux de vote, disent leurs espoirs que l’issue de cette élection présidentielle les éloignera définitivement des crises politiques. Si le scrutin s’est déroulé globalement dans le calme, quelques incidents ont ponctué la journée.
Dans les rues d’Antananarivo, entre les anciens présidents Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, deux des principaux candidats au premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar, classe populaire et classe aisée défendent leur favori. Reportage.