Président de Madagascar depuis 2014, il est né en 1958 à Antsofinondry, au centre de l’île. Il obtient une maîtrise en sciences économiques avant de partir au Canada étudier la finance et la comptabilité. Diplômé, il revient et débute une carrière d’enseignant dans ces domaines. Dans le même temps, Il poursuit une carrière d’expert-comptable et devient vice-président du Conseil supérieur de comptabilité. En 2009, il est nommé à la tête du ministère des Finances et du Budget.
La Haute cour constitutionnelle malgache a annulé une partie des nouvelles lois électorales à l’origine des manifestations de l’opposition qui visent depuis près de deux semaines la présidence de Hery Rajaonarimampianina.
Alors que l’opposition, qui manifeste depuis huit jours contre les lois électorales, réclame son départ, le président malgache Hery Rajaonarimampianina a catégoriquement exclu dimanche de démissionner.
Plus d’un millier de partisans de l’opposition se sont à nouveau réunis samedi sur la place du 13-Mai, au cœur de la capitale malgache Antananarivo pour exiger la démission immédiate du président Hery Rajaonarimampianina.
L’opposition malgache est redescendue dans la rue jeudi pour la sixième journée consécutive pour exiger le départ du président Hery Rajaonarimampianina. Elle refuse de retourner à la table des négociations entamées la veille avec le pouvoir, sous l’égide de l’Union africaine.
Les quelque 2 000 partisans de l’opposition malgache ont déposé mercredi devant la Haute Cour constitutionnelle une demande de destitution du président Hery Rajaonarimampianina, sans qu’aucun incident n’ait été signalé.
Quelque 2 000 partisans de l’opposition malgache ont commencé à marcher mercredi vers le siège de la Cour constitutionnelle à Antananarivo, pour y déposer une demande de destitution du président Hery Rajaonarimampianina.
Aux lendemains de la répression sanglante de la manifestation de samedi 21 avril, et à la veille des funérailles des victimes tombées sous les balles des forces de l’ordre, l’armée malgache enjoint les responsables politique à « trouver une solution politique » à la crise.
Une centaine d’opposants se sont rassemblés dimanche place du 13 mai à Antananarivo, où des affrontements avec les forces de l’ordre ont fait la veille un mort et 17 blessés.
La capitale malgache Antananarivo a été le théâtre samedi d’affrontements entre forces de l’ordre et opposants, qui ont fait deux morts et 16 blessés. Interdite par le pouvoir, la manifestation a été qualifiée de « tentative de coup d’État » par le président rentré de l’étranger dans la Grande Île.
Une personne a été tuée et 16 blessées samedi dans Antananarivo au cours de violences entre policiers et des milliers d’opposants à une nouvelle loi électorale, à quelques mois d’un scrutin général.
À quelques mois du scrutin présidentiel, qui doit se tenir cette fin d’année, les tensions s’accumulent sur la scène politique malgache, notamment par des décisions controversées du gouvernement, dont de nouvelles lois électorales, et des soupçons de corruption.
Si pour les services du FMI, la situation macroéconomique de la Grande Île s’est considérablement améliorée ces derniers mois, la compagnie publique d’eau et d’électricité Jirama continue de grever les finances publiques.
L’ex-ministre malgache des Finances Jean Razafindravonona a été placé en détention provisoire pour son implication présumée dans des « dépenses liées à des contrats publics fictifs ».
L’élection présidentielle à la tête de la Fédération Malgache de Football (FMF), prévue en mars prochain, va être reportée. Selon nos informations, des émissaires de la FIFA et de la CAF sont attendus ces prochains jours. Une visite qui devrait aboutir à la dissolution de l’actuel comité exécutif de la FMF et à la mise en place d’un comité de normalisation.
S’il n’est toujours pas officiellement candidat à l’élection présidentielle, Andry Rajoelina, l’ancien président de la transition malgache, a présenté le 26 janvier son Initiative Emergence Madagascar (IEM).
« L’année 2018 sera, non seulement, une année électorale, mais également le temps de l’émergence pour Madagascar », a déclaré le président Hery Rajaonarimampianina, le 25 janvier, à l’occasion du quatrième anniversaire de son entrée en fonction.
Cinq ans après la fin de la crise politique qui a secoué le pays, de 2009 à 2013, la situation économique de Madagascar reste préoccupante. Et malgré toutes ses richesses naturelles, le pays figure toujours parmi les plus pauvres au monde.
En poste depuis janvier 2015, Gervais Rakotoarimanana, le ministre malgache des Finances, a annoncé ce lundi sa démission, « faute de soutien » de la part du gouvernement. La présidence malgache a annoncé que Mme Vonintsalama Andriambololona prendra sa suite.
La session parlementaire n’a repris ses travaux que le 2 mai et déjà les bruits d’une énième motion de censure à l’encontre du gouvernement enflent dans l’hémicycle.
Si la Grande Île a renoué avec la stabilité politique, l’environnement reste compliqué pour les acteurs économiques. Parmi les principaux obstacles, le manque criant d’infrastructures en bon état.
Un comité conjoint chargé de la réalisation du plus grand projet d’aménagement de la Grande-île s’est réuni pour la première fois jeudi à Paris. Il a six mois pour monter le projet et le présenter aux bailleurs de fonds.
Au lendemain du XVIe sommet de la Francophonie, qui se tenait à Madagascar, le président Hery Rajaonarimampianina a reçu Jeune Afrique dans son palais d’Iavoloha, vaste bâtisse bâtie du temps de la république socialiste avec l’aide de la Corée du Nord.
Le périple royal en Afrique continue. Prochaines escales de Mohammed VI sur le continent : le Nigeria et la Zambie, où le roi du Maroc cherche à ancrer de nouvelles amitiés tout affaiblissant les soutiens historiques du Polisario.
La Tunisie, candidate à l’organisation du prochain sommet de la Francophonie en 2018, n’a pu l’emporter face à l’Arménie. Elle a toutefois obtenu d’accueillir celui de 2020. Les principaux enseignements du Sommet de Madagascar.
Grande Île, île continent, île paradis… Par son histoire, son patrimoine et son exceptionnelle biodiversité, pour cette énergie vitale qui semble innerver l’île comme ses habitants, Madagascar bénéficie d’un capital sympathie hors du commun à travers le monde. Lequel fait parfois oublier le poids un peu trop lourd des traditions ou des clivages entre communautés, bien loin de l’image du melting-pot naturel qui prévaut dans les clichés.
Arrivé samedi à Antananarivo, le roi du Maroc marche dans les pas de sa famille, exilée en 1954 dans la Grande Île par les autorités françaises. Une histoire commune sur laquelle il entend capitaliser pour consolider ses amitiés africaines dans la perspective du retour du royaume au sein de l’UA.
Au lendemain de l’attentat qui a fait trois morts dans un stade d’Antananarivo, l’opposition et le gouvernement malgache se renvoyaient lundi la responsabilité. Le climat politique est extrêmement tendu dans la Grande Île.
Quarante-huit heures après avoir démis de ses fonctions Jean Ravelonarivo qui avait lui nié avoir quitté ses fonctions, le président malgache, Hery Rajaonarimampianina, a nommé dimanche Olivier Mahafaly Solonandrasana Premier ministre.
La présidence malgache a annoncé vendredi la démission du gouvernement et du Premier ministre Jean Ravelonarivo. Mais ce dernier a rétorqué quelques heures plus tard qu’il n’avait « pas encore officiellement démissionné », créant une confusion au sommet de l’État.
Ravalomanana a décidé de se présenter à l’élection présidentielle de 2018. Son adversaire ? La France, qu’il juge complice de sa chute il y a sept ans.