Il y a tout juste deux ans, Kaïs Saïed s’emparait de tous les pouvoirs. Aujourd’hui encore, la situation ubuesque dans laquelle est plongé le Bardo, le plus célèbre musée de Tunisie, est emblématique de l’engourdissement qui a frappé le pays.
Il a fait son retour en octobre à la tête de l’Intérieur, le ministère stratégique s’il en est. Homme de confiance du président, le premier flic de Tunisie reste méconnu du grand public.
Les réformes économiques entamées par le gouvernement d’Hichem Mechichi ne devraient guère survivre à la nouvelle équipe de Najla Bouden désignée le 11 octobre, tant les nouveaux ministres concernés ont eu maille à partir – idéologiquement et personnellement – avec Ali Kooli, l’ancien ministre des Finances.
Son organisation en temps et en heure semblait de plus en plus compromise. Prévu en novembre sur l’île du Sud tunisien, le sommet de l’OIF a finalement été reporté d’un an. Explications.
Les dossiers sensibles qui attendent Najla Bouden, chargée le 29 septembre de former un nouveau gouvernement, ne manquent pas. Aura-t-elle les coudées franches pour agir et choisir son équipe ?
Après plus de deux mois sans chef de gouvernement, le président tunisien a confié à Najla Bouden la mission de former une nouvelle équipe. C’est la première fois qu’une femme est nommée à ce poste en Tunisie.
Le coup de force de Kaïs Saïed a balayé le plan de financement du budget 2021, basé sur un accord avec le FMI. Le pays compte peu d’autres solutions à court terme. Explications.
Près de deux mois après son coup de force du 25 juillet, le président tunisien ne paraît pas savoir par quel bout démarrer les réformes. Lesquelles commencent à devenir urgentes, dans un contexte de pressions internationales.
Le calme après la tempête ? Près de 24 heures après ses annonces chocs, le président tunisien a cherché à rassurer les partenaires syndicaux. C’est que, sur la scène internationale, son initiative a été accueillie sans enthousiasme.
Après que le président tunisien a gelé les travaux de l’Assemblée et écarté le chef du gouvernement, plusieurs voix dénoncent un coup d’État. C’est le cas notamment d’Ennahdha, dont l’ex-ministre Saïda Ounissi est députée.
Alors que l’initiative pour inciter la population à se faire vacciner a été victime de son succès, faute de préparation, le débat enfle sur les vaccins non agréés par l’Union européenne.
La coalition Soumoud porte l’idée d’une consultation populaire qui consoliderait les pouvoirs du président. Mais les obstacles ne manquent pas. Explications.
Alors que le président et l’UGTT semblaient avoir rapproché leurs points de vue sur le contenu du dialogue national, Kaïs Saïed a indirectement attaqué la centrale syndicale.
Après plusieurs mois de tension entre le chef du gouvernement et le président tunisien, les deux hommes ont discuté d’une sortie de crise. L’occasion de revenir sur une période compliquée pour Hichem Mechichi, qui a toutefois su déjouer les nombreux pronostics sur son départ imminent.
Depuis qu’il a pris la tête de Afek Tounes il y a six mois, l’homme d’affaires Fadhel Abdelkefi tente d’imposer sa formation parmi les partis centristes.
Depuis le début de son mandat, le chef de l’État peine à faire comprendre son projet pour la Tunisie. L’ancienne conseillère en communication à Carthage explique ces difficultés et expose ses différends avec Nadia Akacha, la cheffe du cabinet présidentiel.
Face à la discorde institutionnelle et à la crise économique annoncée, pouvoir et responsables politiques se crispent. Pendant ce temps, d’anciens officiers de l’armée affichent leurs ambitions.
La visite du Premier ministre français Jean Castex à Tunis s’est achevée le 3 juin, sans annonces fracassantes. Au-delà de la bonne entente affichée entre les deux pays, plusieurs projets franco-tunisiens ont échoué.
Acculées par une situation économique plus préoccupante que jamais, les autorités tunisiennes sont contraintes de se tourner vers le Qatar et la Libye dans l’espoir de faire retomber la pression.
Des incidents à la mosquée Al-Aqsa aux bombardements sur la bande de Gaza, les derniers événements au Proche-Orient ont suscité un élan de solidarité pour les Palestiniens en Tunisie.
Subventions, rente, actionnariat public… Le chef du gouvernement tunisien est prêt à briser bien des tabous dans ses discussions avec l’administration Biden, le FMI et la Banque mondiale.
Jadis fleuron de l’industrie tunisienne, la Compagnie des phosphates de Gafsa connaît un déclin qui semble inexorable depuis une dizaine d’années. En cause, des mouvements sociaux récurrents menés par une population locale pour qui l’entreprise représente la seule planche de salut.
En se présentant comme le chef des forces armées militaires et civiles, le 18 avril, le président tunisien a mis une nouvelle pièce dans la machine à crises du pays.
L’inévitable conseiller au Premier ministère a été appelé à la rescousse d’une communication gouvernementale qui a connu plusieurs ratés ces dernières semaines. Explications.
Le parti islamiste a organisé un grand rassemblement à Tunis ce 27 février. Objectif : soutenir le gouvernement Mechichi dans son conflit contre le président Kaïs Saïed.