Mort le 16 janvier 2023 à l’âge de 76 ans, Ibrahim Boubacar Keïta avait été élu président du Mali en 2013 sous la bannière du Rassemblement pour le Mali (RPM) qu’il avait fondé en 2001. Réélu en 2018, son mandat sera marqué par une montée des tensions politiques et sociales dans le pays, mais aussi par la lutte de plus en plus intense contre les groupes terroristes. En avril 2019, les résultats des élections législatives sont contestés dans la rue. Dès lors, le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) n’aura de cesse de réclamer la démission d’IBK. Malgré les tentatives de médiation de la communauté internationale et de la Cedeao, une mutinerie éclate au camp militaire de Kati, le 18 août 2020. Les hommes qui la mènent vont arrêter le président malien en exercice avant de le contraindre à la démission lors d’une intervention retransmise à la télévision nationale (ORTM).
L’insécurité dans le Nord, et de plus en plus dans le Sud, a conduit le gouvernement à décider un énième report des scrutins régionaux et communaux. Même l’opposition acquiesce : c’est dire !
Trois jours après l’attaque meurtrière contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako les enquêteurs étudient plusieurs pistes. La confusion règne toujours quant au bilan : les autorités maliennes avancent 21 morts quand la Minusma et des sources hospitalières font état de 22 victimes.
Ses opposants lui reprochent la corruption, la cherté de la vie et la recrudescence des attaques jihadistes. Il répond en brandissant les bons chiffres de l’économie.
À mi-mandat, Ibrahim Boubacar Keïta se sait condamné… à réussir.
Alors que la sécurité des chefs d’État africains vire à l’obsession, les agents chargés de la garantir sont moins nombreux mais mieux formés et mieux équipés. Enquête sur ces hommes qui suivent nos présidents comme leur ombre.
Après avoir été ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Eau en 2008, j’ai pris la tête de l’hôtel des finances en janvier dernier. Dans un contexte particulièrement difficile pour le Mali.
Les bailleurs de fonds vont se pencher sur le cas du Nord-Mali le 22 octobre. Le chef de l’État sera pour l’occasion à Paris, mais, à Bamako, sa gestion du problème est très contestée.
Après des mois de combat dans le Nord et trois semaines de pourparlers, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme des mouvements d’autodéfense (progouvernementale) ont signé un accord de paix à Anéfis, le 15 octobre.
Quel est le secret d’Alpha Condé ? À 77 ans, le président fraîchement réélu de Guinée a l’appétit du jeune homme devant un Big Bucket de chez KFC. Une faim politique s’entend, une fringale d’action, car, côté table, celui qui s’honorait lors de ses années d’exil de cuisiner « le meilleur gigot de Paris » a la gourmandise d’un ascète.
L’engagement des partenaires au Mali devrait représenter 2 120 milliards de F CFA (3,2 milliards d’euros) pour la période 2015-2017, a indiqué l’OCDE à l’issue d’une rencontre internationale organisée jeudi à Paris.
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), s’est rendu jeudi 22 octobre à Douaumont, dans l’est de la France. Sous une pluie fine et un ciel brumeux, il y a rendu hommage aux soldats maliens tombés au front lors de la Première Guerre mondiale.
« Je reste droit dans mes bottes » : en visite à Paris, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a affirmé mercredi 21 octobre ne jamais avoir eu de « relation d’affaires » avec Michel Tomi. Ce dernier, parrain de la Corsafrique, est mis en examen dans un dossier de fraude fiscale présumée concernant notamment ses liens avec le président malien.
Ibrahim Boubacar Keïta est en visite d’État en France ces 21 et 22 octobre. Un pays qu’il connaît bien pour y avoir passé une bonne partie de sa jeunesse.
Cette somme, versée entre mi-2015 et fin 2017, s’ajoutera aux 300 millions d’euros de prêts et aides déjà accordés par Paris lors d’une conférence des donateurs pour le Mali tenue en mai 2013 à Bruxelles.
Le gouvernement malien et l’ex-rébellion à dominante touareg du nord du Mali ont échangé des prisonniers cette semaine, selon les deux parties samedi et une source au sein de l’ONU, qui a évoqué des libérations visant à permettre une « décrispation dans le cadre du processus de paix ».
Lundi, lors de la première journée du débat général de la 70e Assemblée générale des Nations unies, quelque onze chefs d’État africains se sont exprimés. Jeune Afrique récapitule les déclarations majeures, qui vont des critiques contre le Conseil de sécurité au rejet des droits des homosexuels.
Le remaniement était attendu depuis plusieurs semaines. Il a été officialisé jeudi. Parmi les grands changements, ceux à la tête des ministères de la Santé, de la Sécurité intérieure et de la Justice.
La menace terroriste de plus en plus présente a forcé les services secrets africains à se moderniser, et à revoir en profondeur leur politique de renseignement. Au Mali, Moussa Diawara est le responsable de la Sécurité d’État.
Sous pression du gouvernement et de la médiation internationale, la Plateforme a annoncé samedi qu’elle avait débuté le retrait de ses troupes de la localité d’Anéfis, dans le Nord du Mali.
Mis sur pied par les autorités maliennes pour combattre les rebelles de la CMA, le Gatia constitue aujourd’hui un des principaux obstacles au retour de la paix dans le Nord. Au grand dam d’Ibrahim Boubacar Keïta, visiblement.
Tandis que l’accord de paix est menacé par la situation tendue à Anéfis, dans le nord du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta a entamé dimanche une tournée en Algérie puis au Niger, deux voisins mobilisés dans la résolution de la crise malienne.
L’accord de paix d’Alger, ratifié le 20 juin, peinait déjà à s’appliquer. Mais l’attaque de la localité stratégique d’Anéfis par le Gatia, une milice pro-Bamako, a conduit les ex-rebelles de la CMA à suspendre leur participation au processus de pacification. Décryptage d’une situation complexe.
Le 15 août, la Gatia avait attaqué la localité d’Anéfis contrôlée par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad. Conséquence : la CMA suspend sa participation au processus de pacification.
Mohamed Ali ag Wadoussène, l’un des responsables opérationnels d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a été tué dimanche lors d’une opération des forces spéciales françaises au Mali. Le terroriste était l’un des ravisseurs du Français Serge Lazarevic.
Après des mois de négociations, un accord de paix a finalement été signé le 20 juin. Encore faut-il le faire appliquer dans des régions où beaucoup de gens craignent de voir leurs affaires menacées.
Un proche de l’homme d’affaires français Michel Tomi a été auditionné lundi dans le cadre de l’enquête pour corruption qui vise ce dernier. Aucune charge n’a été retenue contre lui
Quelques heures avant la signature de l’accord de paix par la rébellion, prévue samedi, à Bamako, les autorités maliennes ont levé les mandats d’arrêt visant différents chefs rebelles. Les groupes armés pro-gouvernementaux se sont eux engagés à évacuer la ville de Ménaka.
Le ministre français des Finances Michel Sapin a informé le président malien Ibrahim Boubacar Keïta l’annulation de 43 milliards de francs CFA, soit 64,8 millions d’euros, de la dette du Mali, ont affirmé vendredi les deux parties.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a entamé dimanche un voyage officiel de trois jours en Algérie. Il sera particulièrement question du fragile processus de paix malien, dans lequel Alger est directement impliqué depuis plus d’un an.