Ibrahim Boubacar Keïta

Mort le 16 janvier 2023 à l’âge de 76 ans, Ibrahim Boubacar Keïta avait été élu président du Mali en 2013 sous la bannière du Rassemblement pour le Mali (RPM) qu’il avait fondé en 2001. Réélu en 2018, son mandat sera marqué par une montée des tensions politiques et sociales dans le pays, mais aussi par la lutte de plus en plus intense contre les groupes terroristes. En avril 2019, les résultats des élections législatives sont contestés dans la rue. Dès lors, le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) n’aura de cesse de réclamer la démission d’IBK. Malgré les tentatives de médiation de la communauté internationale et de la Cedeao, une mutinerie éclate au camp militaire de Kati, le 18 août 2020. Les hommes qui la mènent vont arrêter le président malien en exercice avant de le contraindre à la démission lors d’une intervention retransmise à la télévision nationale (ORTM).

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Les chefs d’État de la Cedeao ont organisé une réunion d’urgence sur la situation au Mali, ce jeudi 20 août 2020. © DR / présidence nigérienne

Coup d’État au Mali : le plan de la Cedeao pour sauver IBK

Le Comité national du salut du peuple (CNSP), lors d’une allocution télévisée, le 19 août 2020. De gauche à droite : Modibo Koné, Assimi Goïta, Ismaël Wagué, Malick Diaw, Sadio Camara. © Capture d’écran YouTube

Coup d’État au Mali : les putschistes promettent des élections « dans un délai raisonnable »

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L’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, le 23 juillet 2020 à Bamako, où il conduit une médiation pour tenter de sortir de la crise. © MICHELE CATTANI / AFP

Mali : pourquoi la médiation de Goodluck Jonathan piétine

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta lors de la visioconférence entre chefs d’États de la Cedeao, le lundi 27 juillet 2020 © DR / Présidence malienne

Crise au Mali : IBK fixe la feuille de route du gouvernement

L’iman Mahmoud Dicko, le 23 juillet à Bamako. © MICHELE CATTANI / AFP

Crise au Mali – Mahmoud Dicko : « IBK reste mon frère »