Mort le 16 janvier 2023 à l’âge de 76 ans, Ibrahim Boubacar Keïta avait été élu président du Mali en 2013 sous la bannière du Rassemblement pour le Mali (RPM) qu’il avait fondé en 2001. Réélu en 2018, son mandat sera marqué par une montée des tensions politiques et sociales dans le pays, mais aussi par la lutte de plus en plus intense contre les groupes terroristes. En avril 2019, les résultats des élections législatives sont contestés dans la rue. Dès lors, le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) n’aura de cesse de réclamer la démission d’IBK. Malgré les tentatives de médiation de la communauté internationale et de la Cedeao, une mutinerie éclate au camp militaire de Kati, le 18 août 2020. Les hommes qui la mènent vont arrêter le président malien en exercice avant de le contraindre à la démission lors d’une intervention retransmise à la télévision nationale (ORTM).
Le 3 avril, dix présidents africains se sont entretenus en visioconférence, à laquelle s’est joint leur homologue français Emmanuel Macron. Un plan de riposte à la pandémie de Covid-19, dont Jeune Afrique a obtenu en exclusivité les détails, a été évoqué.
Les résultats provisoires du premier tour des législatives illustrent un recul du Rassemblement pour le Mali, parti du président Ibrahim Boubacar Keïta, et une faible participation, sur fond d’insécurité et d’inquiétudes liées à la pandémie de coronavirus.
Alors que l’épidémie de Covid-19 s’étend sur le continent, les chefs d’État africains veillent scrupuleusement à se protéger du virus. Dans les palais présidentiels, de nombreuses dispositions ont été prises afin d’assurer leur sécurité personnelle, ainsi que celle de leurs collaborateurs.
L’affaire de l’acquisition de l’avion présidentiel et celle portant sur l’achat de matériel militaire viennent d’être relancées au Mali. Classés sans suite en 2018, ces deux dossiers font l’objet d’une nouvelle information judiciaire. La Haute cour de justice est saisie, et un ancien directeur de cabinet d’Ibrahim Boubacar Keïta est derrière les barreaux.
Ibrahim Boubacar Keïta a décidé de maintenir les législatives du 29 mars, alors que le Mali est désormais confronté à l’expansion rapide du coronavirus. Aller voter ou rester chez soi ? Face au coronavirus, le taux d’abstention risque d’être élevé, malgré les mesures prises par les autorités.
Entre volontarisme résiliant et menaces décuplées, entre coronavirus et terrorisme, le Mali prévoit d’assurer, dimanche la continuité de sa vie démocratique. Doit-il justifier la tenue de son scrutin législatif par les exemples français ou guinéen ?
Alors que le pays faisait jusqu’à présent figure d’exception, le Mali vient officiellement d’annoncer ses deux premiers cas de coronavirus. Si les spécialistes craignent que la menace ait été sous-évaluée et que le pays ne soit pas prêt à faire face à une propagation du virus, les autorités, elles, ont décidé de maintenir les législatives.
Plusieurs fois reportées depuis octobre 2018, les élections législatives se tiendront le 29 mars, dans un contexte sécuritaire et sanitaire particulièrement tendu. Très attendu par l’opposition, le scrutin sera surtout l’occasion pour IBK et son parti d’éprouver leur crédibilité. Sept millions et demi d’électeurs sont appelés aux urnes.
L’influent imam, figure de proue des partisans du dialogue avec les jihadistes au Mali, dénonce la mauvaise gouvernance et répond à ses détracteurs qui lui reprochent de s’impliquer sur la scène politique.
L’influent fils du chef de l’État malien est candidat aux législatives du 29 mars. Président de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale, il avait été élu député une première fois en 2013. Pour dynamiser sa campagne, celui qui est aussi homme d’affaires peut compter sur un quatuor de fidèles.
Les conditions imposées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) comme préalable à tout dialogue avec Bamako semblent inacceptables pour les autorités maliennes, comme pour leurs partenaires étrangers. Certains acteurs locaux veulent pourtant croire qu’un retrait militaire de la France et de l’ONU est envisageable.
Réunis en huis clos à Nouakchott, en Mauritanie, les présidents Ould Ghazouani, Déby Itno, Keita, Issoufou et Kaboré ont déploré que les promesses de financement des bailleurs de fonds internationaux n’aient pas été honorées.
En accusant des soldats français de la Légion étrangère d’avoir un comportement déplacé dans les « Pigalle de Bamako », l’ambassadeur du Mali en France a provoqué un grave incident diplomatique. Le ministre malien des Affaires étrangères est actuellement à Paris, pour désamorcer la crise.
Après avoir longtemps refusé tout contact avec les jihadistes, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, entrouvre pour la première fois la porte à des pourparlers. Jusqu’où et à quel prix ?
Les outils numériques peuvent être mis au service de la lutte contre la corruption de manière « simple et efficace ». C’est la conviction de Kamissa Camara, ministre malienne de l’Économie numérique, rencontrée par Jeune Afrique en marge du Forum de Bamako.
Depuis juin 2019, l’ancien président malien de la transition (78 ans) est le haut représentant d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) pour le centre du pays. Sa mission : trouver des solutions pour mettre fin à l’insécurité.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé lundi que les autorités maliennes tentaient de dialoguer avec les chefs jihadistes. Si des canaux, formels ou informels, existaient déjà, cette annonce marque un tournant, Bamako assumant désormais cette nouvelle piste pour tenter d’éradiquer la crise sécuritaire.
Le porte-parole du gouvernement Yaya Sangaré en a fait l’annonce ce mercredi. Le scrutin, initialement prévu en 2018, avait été reporté à plusieurs reprises en raison du contexte politique et sécuritaire.
Lutte contre le terrorisme, présence des troupes françaises, zone des trois frontières, engagement militaire américain… Le président français et ses homologues sahéliens ont abordé plusieurs sujets lors de leur réunion à huis clos, à Pau.
Réunis en sommet à Pau, dans le sud de la France, Emmanuel Macron et ses pairs du G5 Sahel ont adopté lundi une déclaration commune pour renforcer leur coopération militaire et politique contre les groupes jihadistes sahéliens.
Un ex-conseiller du chef de l’État malien a été inculpé et écroué jeudi après la publication sur le compte officiel de la présidence d’un tweet offensant pour l’administration Trump dans la crise avec l’Iran.
Quelques semaines après son retour au Mali, l’ex-président Amadou Toumani Touré, renversé en 2012, s’est rendu dans sa ville natale de Mopti où il s’est dit disposé à « s’investir » pour la paix et la sécurité dans cette région.
Le dialogue politique mené à Bamako pour tenter de trouver une solution à la crise provoquée par les attaques jihadistes dans laquelle s’enfonce le Mali s’est achevé dimanche 22 décembre par un appel à de nouvelles élections et à une révision de la Constitution.
Des représentants des groupes armés du nord participent activement au dialogue national inclusif, où ils affirment vouloir être une « force de proposition ». Mais leur présence a, aussi, cristallisé les tensions.
Le sommet extraordinaire des chefs d’États du G5 Sahel a pris fin dimanche à Niamey. Ils ont insisté sur la responsabilité de la Communauté internationale dans la situation d’insécurité au Sahel, due selon eux à la déstabilisation de la Libye, et appelé à une plus grande alliance contre le terrorisme.
Roch Marc Christian Kaboré, Mahamadou Issoufou, Ibrahim Boubacar Keïta et Idriss Déby Itno se sont inclinés dimanche à Niamey sur les tombes des 71 soldats morts dans l’attaque d’Inates, en prélude un sommet extraordinaire du G5 Sahel auquel participe également Mohamed Ould Ghazouani.
Le président malien a tendu la main samedi à la société civile, à l’opposition et aux groupes armés signataires de l’accord de paix pour tenter de dégager des réponses autres que militaires à la crise, mais beaucoup refusent de la saisir.