Ibrahim Boubacar Keïta

Mort le 16 janvier 2023 à l’âge de 76 ans, Ibrahim Boubacar Keïta avait été élu président du Mali en 2013 sous la bannière du Rassemblement pour le Mali (RPM) qu’il avait fondé en 2001. Réélu en 2018, son mandat sera marqué par une montée des tensions politiques et sociales dans le pays, mais aussi par la lutte de plus en plus intense contre les groupes terroristes. En avril 2019, les résultats des élections législatives sont contestés dans la rue. Dès lors, le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) n’aura de cesse de réclamer la démission d’IBK. Malgré les tentatives de médiation de la communauté internationale et de la Cedeao, une mutinerie éclate au camp militaire de Kati, le 18 août 2020. Les hommes qui la mènent vont arrêter le président malien en exercice avant de le contraindre à la démission lors d’une intervention retransmise à la télévision nationale (ORTM).

Ibrahim Boubacar Keïta, Mahamadou Issoufou, Roch Marc Christian Kaboré, Idriss Déby Itno et Mohamed Ould Ghazouani, lors du sommet du G5 Sahel à Niamey, le 15 décembre 2019. © DR / Présidence du Niger.

Niger : ce qu’il faut retenir du sommet du G5 Sahel à Niamey

la suite après cette publicité
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (à droite) reçu à l’Elysée par son homologue français Emmanuel Macron, le 11 novembre 2019 (image d’illustration). © Michel Euler/AP/SIPA

[Édito] Sahel : la guerre d’Emmanuel Macron

 © Glez

[Chronique] Salif Keita, griot anti-Macron

Un convoi de l’armée malienne roule à travers le sable dans le désert entre Gao et Anefis, en juillet 2013 (photo d’illustration). © Rebecca Blackwell/AP/Sipa

Mali : la nouvelle stratégie militaire annoncée est-elle à la hauteur des enjeux ?

la suite après cette publicité
Un convoi de l’armée malienne roule à travers le sable dans le désert entre Gao et Anefis, en juillet 2013 (photo d’illustration). © Rebecca Blackwell/AP/Sipa

Mali : l’armée lance une vaste offensive antijihadiste dans le Centre

Adama Sangaré, le maire de Bamako, le 17 novembre 2017 à Paris. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Mali : Adama Sangaré, le maire de Bamako, incarcéré dans le cadre d’une enquête du pôle anti-corruption

Le président Ibrahim Boubacar Keïta et Aminata Traoré, une des trois personnalités désignées comme facilitateur du dialogue politique, le 25 juin 2019 à Bamako, au Mali. © Présidence Mali

Un « dialogue national inclusif » au Mali : comment, avec qui et pour quoi faire ?